Don Iveson

Don Iveson est né à St. Albert, en Alberta, en 1979[2]. Il a grandi dans le quartier Parkallen d'Edmonton, le seul enfant de Margaret, professeur d'éducation à l'Université de l'Alberta, et de Bob Iveson, sculpteur[3]. Enfant, Iveson aimait les livres, fictifs et non, lisant la série Horatio Hornblower de CS Forester en septième année. Il était également actif dans le dépistage et le débat. Il a obtenu un baccalauréat ès arts en science politique de l'Université de l'Alberta en 2001[4]^,[5]. Pendant son séjour, il a été rédacteur en chef de The Gateway, le journal étudiant de l'université. Il a fait sa dernière année d'université en échange à l'Université de Toronto et est resté à Toronto après avoir obtenu son diplôme pour être président de la Canadian University Press pendant un an. Il a ensuite fait deux ans en tant que directeur commercial de The Gateway ont suivi avant de prendre un poste de directeur de la défense des droits auprès de la University of Alberta Students Union. Là, il a joué un rôle de premier plan dans les négociations avec la Ville d'Edmonton pour l'élaboration d'un laissez-passer universel pour les étudiants de l'Université de l'Alberta. Il a quitté son poste en 2007 et est entré en politique peu de temps après.

Don Iveson a d'abord cherché un poste politique aux élections municipales de 2007 comme conseiller municipal de la Ville d'Edmonton dans le quartier 5. Les deux titulaires du quartier, Bryan Anderson et Mike Nickel, étaient aussi candidats. Sa campagne a mis l'accent sur l'amélioration des services de transport en commun, la densification des logements et l'augmentation des logements abordables[6]. Il a obtenu le support des anciens conseillers Larry Langley, Janice Melnychuk, Michael Phair et Gene Dub, ainsi que des membres de l'Assemblée législative de l'Alberta Don Massey et Raj Pannu[7] . Dans un résultat qualifié de surprise par les médias, Don Iveson a obtenu plus de deux mille voix devant Mike Nickel (bien que plus d'un millier derrière Anderson) pour remporter le deuxième siège du conseil de quartier.

Après son entrée en fonction, Don Iveson s'est vu confier le portefeuille environnemental par le maire Stephen Mandel[5]. À ce titre, il a participé à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2007 à Bali, en Indonésie. Il a également approuvé une taxe municipale sur les sacs en plastique et une réduction de l'utilisation de Pesticides cosmétiques bien qu'il n'ait pas approuvé l'interdiction demandée par la Société canadienne du cancer.

En réponse à la nouvelle selon laquelle les dépenses municipales nécessiteraient des augmentations de taxes foncières plus importantes que la normale en 2008 et 2009, Don Iveson a exprimé son soutien au maintien des niveaux de dépenses, déclarant qu'il était « fatigué de cette ville à bon marché »^{[réf. nécessaire]}. Il a ensuite précisé qu'il faisait principalement référence aux investissements nécessaires dans les infrastructures. Il a plaidé pour un régime fiscal plus progressif qui correspondrait mieux à l'impact sur les ménages, substituant peut-être des revenus tarifaires plus stables aux impôts fonciers qui pouvaient varier en fonction de la valeur fluctuante de la propriété[8].

Le 18 juin 2013, Don Iveson a annoncé qu'il se présenterait au poste de maire aux élections municipales de 2013, alors que le maire Stephen Mandel avait annoncé qu'il ne briguerait pas un quatrième mandat. Le 21 octobre, Don Iveson a gagné avec 61,88 % des voix[9] et a prêté serment le 29 octobre 2013. Don Iveson est connu pour être un défenseur des droits de la communauté LGBTQ, en participant notamment au brunch de la fierté du maire en 2014[10]. Le 9 juin 2015, Iveson a suscité la controverse en tweetant au sujet d'un lien entre la fusillade mortelle du gendarme Daniel Woodall du service de police d'Edmonton et l'annulation du registre fédéral des armes à feu. Don Iveson a retiré le tweet de son compte Twitter plus tard dans la journée[11].

Le 16 octobre 2017, Don Iveson a été réélu maire d'Edmonton, l'emportant largement avec 73,61% des voix[12].

Don Iveson est marié à Sarah Chan, professeur de musique[4]^,[5]. Le couple a un fils et une fille. Il est un passionné de voile et a enseigné le sport au lac Wabamun. Il est également fan de Star Trek et d'Arcade Fire[3].

En 2011, Don Iveson est apparu dans une vidéo faisant la promotion du système de transport en commun d'Edmonton avec la chanteuse d'Edmonton Colleen Brown, qui a interprété Happy Love Song dans un autobus[13].

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