Domaine de Kanō

Le domaine de Kanō (加納藩, Kanō-han) est un domaine féodal japonais de l'époque d'Edo situé dans la province de Mino, de nos jours préfecture de Gifu.

Histoire

Le territoire du domaine de Kanō était autrefois dirigé de Gifu par Oda Hidenobu, petit-fils d'Oda Nobunaga. Mais comme Hidenobu se rangea aux côtés d'Ishida Mitsunari à la bataille de Sekigahara, son territoire fut confisqué par Tokugawa Ieyasu et le château de Gifu détruit. En 1601, Ieyasu attribua la région à son beau-fils, Okudaira Nobumasa, et l'autorisa à construire un nouveau château avec des matériaux provenant de l'ancien château de Gifu. C'est l'origine historique du domaine de Kanō. En plaçant Nobumasa à Kanō, Ieyazu entendait se prémunir contre les daimyos du Nord potentiellement hostiles qui auraient pu se diriger vers l'est pour l'attaquer. Nobumasa se retira en 1602, transmettant sa position de daimyo à son fils Okudaira Tadamasa. Mais il conserva 40 000 des 100 000 koku du domaine comme « fonds de retraite » et continua à exercer le pouvoir réel, mettant en place un système de contrôle des inondations et aidant à la construction de la jōkamachi (ville-château). Nobumasa et Tadamasa moururent rapidement l'un après l'autre. Tadataka, le 3e daimyo Okudaira de Kanō, mourut sans héritier en 1632 ce qui mit un terme à la domination des Okudaira sur Kanō.

Les derniers daimyos de Kanō, les Nagai, furent faits vicomtes, grâce au kazoku, durant l'ère Meiji.

Liste des daimyos

  1. Okudaira Nobumasa
  2. Okudaira Tadamasa
  3. Okudaira Tadataka
  1. Tadamoto
  1. Mitsushige
  2. Mitsunaga
  3. Mitsuhiro
  1. Nobutomo
  2. Nobutada
  3. Nobunari
  • Clan Nagai (fudai daimyo ; 32 000 koku)
  1. Naonobu
  2. Naomitsu
  3. Naohisa
  4. Naosuke
  5. Naonori
  6. Naokoto

Source de la traduction

Voir aussi

Lien externe

  • Portail de l'histoire du Japon
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.