Direction générale des études et de la documentation

La DGED (Direction Générale des Études et de la Documentation) est un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc créé par le général Ahmed Dlimi en 1973.

Direction générale des études et de la documentation

Drapeau.

Création 1973
Juridiction l'institution royale marocaine
Siège Rabat, Maroc
Coordonnées 34° 01′ 31″ N, 6° 50′ 10″ O
Activité(s) Renseignement
Direction Mohamed Yassine Mansouri (Directeur du renseignement national marocain)
Agence mère Renseignements généraux marocains
Agence fille Direction générale de la surveillance du territoire, Direction générale des affaires intérieures, 2e Bureau (2B), 5e Bureau (5B)

Ce service, rattaché directement à l'institution royale du Maroc, est depuis 2005 dirigé par Mohamed Yassine Mansouri[1].

Présentation

La DGED opère à l'extérieur du Maroc. Elle collecte les renseignements extérieurs pour le compte des différents services secrets marocains. En plus de ses cadres sur place, à Rabat où elle est basée, la DGED dispose d'éléments présents dans la plupart des représentations diplomatiques du royaume. Elle suit les activités de la diaspora marocaine, mais aussi l'évolution des sociétés où elle se trouve. Son rôle principal demeure l'anticipation sur les événements qui concernent, de près ou de loin, le Maroc. Ses rapports d'informations, une fois passés tous les filtres de la hiérarchie, atterrissent directement au Palais Royal de Rabat. Depuis 1973, date de sa création, la DGED a été exclusivement dirigée par des militaires. Après les Attentats du 16 mai 2003 à Casablanca, la lutte anti-terroriste et le renseignement sur les activités liées au terrorisme sont devenus l'autre axe sur lequel la DGED se concentre, d'une importance au moins égale à celle du Sahara.

La DGED effectue également un travail de propagande en direction des pays étrangers. Moyennant finance, des journalistes et des think-tanks, notamment français et américains, produisent des articles et des analyses favorables aux thèses du Maroc et préjudiciables à l’Algérie et au Front Polisario[2].

Un « Wikileaks marocain » révèle en 2014 que la DGED s’emploie à se rapprocher du lobby pro-israélien aux États-Unis afin qu'il intervienne auprès de l’administration Obama sur la question du Sahara occidental[2].

Anciens directeurs[3]

Articles connexes

Liens internes

Notes et références

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