DigiSchool

DigiSchool est une entreprise française qui intervient dans le domaine de l'éducation et de l'orientation.

Histoire

Thierry Debarnot et Anthony Kuntz créent digiSchool en 2011 à Lyon[1],[2].

L'entreprise développe une quinzaine d'applications et une vingtaine de sites dans plusieurs domaines de l'éducation, « du brevet des collèges au code de la route, en passant par les différents baccalauréats et des tests d'anglais comme le TOEIC » et met en place une activité de salons dans le domaine de l'orientation[2], en tirant profit d'éventuelles difficultés ou angoisses des familles[3].

En 2016, l'entreprise lève 14 millions d'euros afin de se développer en Grande-Bretagne et en Espagne[4].

L'entreprise, qui fournit des fiches pédagogiques gratuites « pour drainer un maximum d'audience », met en place en 2018 des services payants[2].

En 2018, digiSchool recrute comme directrice du développement Marie-Caroline Missir[5],[6], qui est nommée en février 2020 à la tête du réseau public Canopé par le ministre Jean-Michel Blanquer dans le contexte d'une importante restriction d'emplois du réseau[7],[8].

Le quotidien Le Monde est partenaire de digiSchool[9],[10].

Financement

Les premiers financeurs de digiSchool sont Creadev, la société d'investissement de la famille Mulliez (Auchan), la SEPFI (holding d'investissement de la famille La Villeguerin)[11], et Bpifrance[4],[12].

L'entreprise génère 5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2015, et revendique 8 millions d'utilisateurs en 2015[4]. Selon le magazine Challenges, il s'agit d'une « véritable mine car digiSchool se rémunère grâce à la publicité ciblée auprès de ces jeunes qui ont renseigné leur profil avant d'accéder aux différents contenus pédagogiques mis à leur disposition. Identité, âge, adresse, niveau d'étude… Autant d'informations qui intéressent les écoles mais aussi les banques ou les assurances »[3].

Elle reste cependant déficitaire en 2016 et 2017[3],[13]. Lea Delpont estime en novembre 2018 que les revenus de l'entreprise restent « très dépendants de partenariats avec les instituts d'enseignement supérieur »[2].

Prises de position

Thierry Debarnot, fondateur de digiSchool, estime en 2017 qu'il est urgent de « marketer » l'orientation des élèves en accentuant les rencontres et partenariats entre élèves et professionnels[14].

Notes et références

  1. Kira Mitrofanoff, « Le jeu video a maintenant sa business school », Challenges, (lire en ligne)
  2. Léa Delpont, « Comment digiSchool se développe dans les arcanes de la formation », Les Echos, (lire en ligne)
  3. Kira Mitrofanoff, « digiSchool lance une bourse d'un million d'euros », Challenges, (lire en ligne)
  4. Elsa Bembaron, « digiSchool lève 14 millions d'euros pour faire réviser les étudiants européens », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  5. « Digischool annonce un "tournant stratégique" et le recrutement de M-C Missir », sur ToutEduc, (consulté le )
  6. Thierry Wocjiak, « Digischool : Marie-Caroline Missir nommée directrice du développement », sur CB News, (consulté le )
  7. fjarraud, « Canopé : "Transformation et non déclin" pour JM BLanquer », sur www.cafepedagogique.net, (consulté le )
  8. « Jean-Michel Blanquer : "Faire de Poitiers la capitale de l'éducation" », La nouvelle République, (lire en ligne)
  9. « Brevet des collèges 2016 : les corrigés de l’épreuve de français », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  10. « Bac 2014 : les sujets et les corrigés de philosophie », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  11. Marina Alcaraz, « La Revue fiduciaire mise sur les start-up », Les Echos, (lire en ligne)
  12. Kira Mitrofanoff, « Ces empires qui se sont créés dans l'éducation privée », Challenges, (lire en ligne)
  13. Amaelle Guiton et Amélie Quentel, « Les lycéens dépassent le stade annales », sur Libération.fr, (consulté le )
  14. Thierry Debarnot, « Réinventons l’orientation scolaire », Les Echos, (lire en ligne)

Voir aussi

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