Deux épigrammes de Clément Marot
Les Deux épigrammes de Clément Marot forment le premier recueil de mélodies composées par Maurice Ravel pour chant et piano, en 1896 et 1899, sur des poèmes de Clément Marot.
Deux épigrammes de Clément Marot | |
Jeune femme jouant du virginal de Vermeer | |
Genre | Mélodies |
---|---|
Musique | Maurice Ravel |
Texte | Clément Marot |
Langue originale | Français |
Effectif | chant et piano |
Dates de composition | 1896 et 1899 |
Présentation
Les références « M » sont celles du catalogue des œuvres de Ravel établi par le musicologue français Marcel Marnat, et montrent l'ordre chronologique de composition des mélodies :
- D'Anne qui me jecta de la neige (M.21)
- D'Anne jouant l'espinette (M.10)
En effet, la 2e mélodie a été composée en premier, dès 1896, avec la mention « pour piano ou clavecin ». La 1re mélodie a été composée en 1899.
Analyse
En 1956, Vladimir Jankélévitch considère que les deux mélodies évoquent « les fastes pompeux d'une cour de la Renaissance : l'une, plus cérémonieuse peut-être, emploie le ton solennel et un peu fané de sol dièse mineur qui sera celui de la deuxième Mélodie grecque et l'autre, gentille ritournelle, suit en do dièse mineur son petit bonhomme de train pour conclure assez curieusement sur ce même accord de sol, c'est-à-dire sur la dominante. On imagine la mystérieuse claveciniste de Vermeer dévidant sur l'épinette, de ses doigts agiles, le bruyct doulx et mélodieux[1] ».
Annexes
Monographies
- Vladimir Jankélévitch, Ravel, Paris, Seuil, coll. « Solfèges », 1956, rééd. 1995, 220 p. (ISBN 978-2-02-023490-0 et 2-02-023490-4)
Références
- Jankélévitch 1956, p. 23.
Liens externes
- Portail de la musique classique
- Portail des années 1890
- Portail de la France