David Eder
David Montagu Eder, né en à Londres, où il meurt le , est un médecin et psychanalyste britannique, pionnier de la psychanalyse britannique.
Pour les articles homonymes, voir Eder.
Naissance |
Londres |
---|---|
Décès |
(à 70 ans) Londres |
Profession | Médecin, psychanalyste et traducteur (en) |
---|
Biographie
Il fait ses études à l'école de médecine du St Bartholomew's Hospital à Londres, voyage aux États-Unis, en Afrique du Sud puis en Bolivie où il exerce comme chirurgien militaire durant quelque temps. De retour en Angleterre en 1900, il s'installe comme médecin généraliste à Londres[1]. Il s'intéresse aux questions d'éducation, et crée, avec la pédagogue Clara Grant, la première clinique scolaire[2]. Il est medical officer de la London School Clinic en 1908 puis de l'école fondée par Margaret McMillan au sein de la clinique de Deptford (1910).
Sa lecture du « Petit Hans » et ses discussions avec le psychanalyste anglais Ernest Jones lui donnent un intérêt pour la psychanalyse et dès 1910, il exerce comme psychanalyste[1]. En 1911, il donne une conférence sur la psychanalyse à la British Medical Association[3]. Il est le premier secrétaire de la première société britannique de psychanalyse, la London Society of Psychoanalysis, fondée par Ernest Jones en 1913. Il est d'abord proche de Carl G. Jung, et traduit en anglais deux de ses ouvrages, Études diagnostiques d'association et Essai de présentation de la théorie psychanalytique. Il se rend en 1913 à Vienne, où il rencontre Freud. Il fait une analyse avec Tausk et Ernest Jones.
Durant la Première Guerre mondiale, il s'engage comme médecin militaire et est envoyé à Malte, puis il travaille dans une clinique neurologique londonienne. Cette expérience le pousse à rédiger un ouvrage sur les névroses de guerre, intitulé War Shock (1917).
Après une nouvelle analyse avec Sandor Ferenczi en 1923, pour laquelle il se rend à Budapest[1]il est accepté à la Société britannique de psychanalyse, dont il est l'un des fondateurs, avec sa belle-sœur, Barbara Low, sœur de son épouse Florence, militante socialiste et membre de la Fabian Society[4].
Militant sioniste
Il s'engage en faveur de la cause sioniste et réside en Palestine en 1920, où il travaille pour Chaïm Weizmann, futur premier président d’Israël, tout en continuant ses activités analytiques. Il est élu représentant de l’exécutif sioniste en Palestine (1921-1927)[2].
Voir aussi
Écrits
Bibliographie
- Michelle Moreau Ricaud, « Eder, David Montagu », p. 491, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L. Calmann-Lévy, 2002, (ISBN 2-7021-2530-1).
- Malcolm Pines, « Grande-Bretagne », p.690-696, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L. Calmann-Lévy, 2002, (ISBN 2-7021-2530-1).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Ernest Jones, M. D. Eder 1866–1936, International Journal of Psycho-Analysis, 17:143-146, 1936.
- Michelle Moreau Ricaud, « Eder, David Montagu », cf. bibliographie.
- Malcolm Pines, « Grande-Bretagne », p. 690-696, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 1. A/L. Paris, Calmann-Lévy, 2002, p. 690
- Clifford Yorke, « Low, Barbara », p. 946-947, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 2. M/Z. Calmann-Lévy, 2002, (ISBN 2-7021-2530-1).
- Portail de la médecine
- Portail de la psychologie
- Portail du Royaume-Uni
- Portail de la culture juive et du judaïsme