Déclaration universelle des droits de la Terre-Mère

La Déclaration universelle des droits de la Terre-Mère[1] a été formulée à la Conférence mondiale des peuples contre le changement climatique. Ses promoteurs demandent qu'elle soit adoptée par l’Assemblée générale des nations unies[2]. Elle se base sur les dangers et les causes du changement climatique, la nécessité de respecter les équilibres des écosystèmes et la création de droits qui en résulte [3]. Elle a été établie à l'initiative des peuples amérindiens et se réfère à la Pachamama dans leur cosmologie.

Contenu de la déclaration

La dégradation de la Terre-Mère

Les dégradations de la Terre-Mère mettent en danger les écosystèmes, les cycles écologiques et la pérennité d’espèces. L’exploitation abusive de la Terre-Mère et les pollutions, inhérentes au système capitaliste[4], entraînent des changements climatiques qui menacent la vie[3].

L’intégrité de la Terre-Mère

La Terre-Mère est une communauté indivisible et autorégulée de tous les êtres qui la composent[2]. Ceux-ci doivent donc être protégés sans distinction fondée sur leur utilité pour les êtres humains. Cette protection nécessite de leur conférer des droits[5].

Droits et devoirs

La recherche du bien-être humain ne doit pas nuire au bien-être de la Terre-Mère, actuel ou futur. Les États et les institutions publiques et privées ont le devoir de mettre en application ces principes. Les pratiques respectueuses de la Terre-Mère, issues de cultures, traditions et coutumes qui reconnaissent ces droits, doivent être encouragées.

Notes et références

Articles connexes

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