Débats sur le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne

Les débats sur la possibilité d'un retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne ont eu pour but de lancer la procédure de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. Ces débats ont commencé très tôt après l'adhésion du pays[1]. En effet, dès juin 1975, un premier référendum a lieu. Celui-ci a pour conséquence un maintien du Royaume-Uni dans la Communauté économique européenne. Cependant, l'opposition à l'intégration européenne perdure et prend progressivement de l'importance au cours des décennies suivantes, alors qu'à la CEE se substitue une structure plus organisée, l'Union européenne.

Pour le retrait en général, voir Retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Localisation du Royaume-Uni (en jaune) par rapport à l'Union européenne (en bleu).

Le parti UKIP fut fondé en 1993 par Alan Sked et d'autres membres de la Ligue antifédéraliste. Dès sa création, il attira les élus de la frange antieuropéenne du Parti conservateur, qui était précisément divisé à l'époque dans le débat au sujet du traité de Maastricht et du retrait de la livre du Système monétaire européen.

Le débat a repris de manière plus intense avec l'annonce d'un nouveau référendum en 2016 par le Premier ministre David Cameron. Une bonne partie du débat se fonde sur des données et projections économiques et financières : une des questions centrales est celle de savoir si le Royaume-Uni aurait davantage à gagner en dehors de l'Union européenne qu'en son sein[2],[3].

Un débat est organisé en session plénière au Parlement européen le mercredi 24 février 2016 sur les conséquences possibles de ce scrutin. De nombreux députés ont considéré que le Royaume-Uni se porterait mieux en restant membre de l'Union européenne, toutefois, certains députés ont considéré que le Royaume-Uni gagnerait à se retirer de l'Europe[4].

Finalement, les Britanniques prennent position pour s'exclure de l'Union européenne avec 51,9 % des voix[5] exprimées.

Ce référendum conduit à la démission du Premier ministre David Cameron (auquel succède Theresa May) et à la création d'un secrétariat d'État à la sortie de l'Union européenne, confié à David Davis. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, confie à Michel Barnier la supervision des négociations à venir.

Pour Theresa May, le Brexit ne doit être ni dur ni mou, mais conduire selon elle à œuvrer à un accord qui soit bon, ambitieux et le meilleur possible pour le Royaume-Uni en matière d’échange au sein du marché unique européen[6]. Le mot-valise « brexit » (composé des mots British  « britannique », et exit  « sortie » : sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne) est fréquemment utilisé pour désigner cette notion[2].

Après la notification, Theresa May convoque des élections qui doivent relancer des débats sur le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne[7],[8].

Historique

Référendum de 1975 sur le maintien du Royaume-Uni dans les Communautés européennes

Margaret Thatcher soutient en 1975 l'entrée dans la CEE. Quinze ans plus tard, la question européenne est indirectement à l'origine de sa chute.

Alors que le Royaume-Uni intègre la Communauté économique européenne (CEE) en 1973, un premier référendum y est organisé dès 1975 pour déterminer si le pays doit rester au sein de ce marché commun, conformément au manifeste électoral du Parti travailliste de 1974[9].

Demande de renégociation du traité d'adhésion

Afin de pouvoir défendre le maintien dans les Communautés, le Premier ministre travailliste Harold Wilson demande que le traité d'adhésion britannique soit renégocié[1]. En effet, alors que Harold Wilson avait lui-même demandé l'adhésion du Royaume-Uni à l'Union européenne lors de son premier mandat, il fut remplacé en 1970 par le conservateur Edward Heath, qui ratifia en 1972 le traité d'adhésion. En revenant au pouvoir, Harold Wilson revient non pas sur l’adhésion mais sur les conditions de celles-ci. C'est ainsi que lors du premier Conseil des ministres du , James Callaghan, alors ministre des Affaires étrangères, demande que le traité d'adhésion soit renégocié afin que certains éléments concernant la participation britannique soient modifiés. Parmi ces demandes et dispositions se trouvent notamment : « le prolongement des mesures préférentielles consenties » à l'importation de certains produits au Royaume-Uni (sucre antillais, beurre néo-zélandais, etc.), l'allègement de la participation financière et « la reconduction des subventions directes aux paysans des régions les plus défavorisées »[10].

Poussé par l’aile gauche du parti travailliste, Harold Wilson consent à organiser un référendum basé sur les termes d'adhésion renégociés. En réponse, les autres États membres acceptent certaines des demandes formulées par le gouvernement britannique, dont la création d'un fonds européen de développement régional, officialisé lors du sommet de Paris les 9 et 10 décembre 1974, et une correction budgétaire en faveur du Royaume-Uni[10].

Mouvement en faveur du maintien

Bien que le gouvernement travailliste de Harold Wilson soutienne officiellement le maintien dans la CEE, avec le soutien de la partie de l'Opposition conservatrice dirigée par Margaret Thatcher  cette dernière avait également approuvé l'adhésion à la CEE[11].

La campagne en faveur du maintien fut nommée Britain in Europe (abrégée BIE) et reçut le soutien du Mouvement européen, des milieux d’affaires, de la presse et de l’Église anglicane. Avec un financement, par dons, s'élevant à 1,5 million de livres, Jan-Henrik Meyer de l'université Humboldt de Berlin souligne qu'il s'agit de « la plus grosse somme jamais réunie pour une campagne électorale » à l'époque. Il estime d'ailleurs qu'elle fut « la plus rigoureusement organisée ». La campagne BIE a mis l'accent sur ce qu'elle estimait être les positifs de l’adhésion, à savoir le renforcement de l’économie britannique (emploi, etc.), de son poids à l'étranger et de sa sécurité alimentaire[12].

Mouvements en faveur du retrait

Les travaillistes sont divisés sur cette question et bon nombre d'entre eux (y compris certains membres du Cabinet) font campagne pour le « non »[9], tout comme les grandes centrales syndicales, une partie des conservateurs et des partis nationalistes comme le parti unioniste d'Ulster ou encore le parti national écossais. Ces partis hétéroclites se sont organisés en faveur de la sortie au sein de la National Referendum Campaign (abrégée NRC)[12].

Selon Jan-Henrik Meyer, la campagne NRC souffrait de divisions internes – les partis en faveur du retrait étant soit issu de l'aile gauche des travaillistes ou de l’aile droite des conservateurs et nationalistes – et de l’impopularité des principales figures pro-retrait. La NRC ne reçut que 250 000 livres de dons[12].

Les mouvements présents au sein de la NRC ont mis l'accent sur ce qu'ils estimaient être les points négatifs de l’adhésion, à savoir les risques d'une hausse des prix alimentaires, les risques de perte d'emplois et le risque d'affaiblissement des relations avec le Commonwealth[12].

Déroulement du référendum de 1975

Finalement, 67,09 % des votants se prononcent en faveur du « oui »[13].

Résultats du référendum de 1975 sur le maintien du pays dans la CEE
Réponse Voix  %
 Oui 17 378 581 67,09 %
 Non 8 470 073 32,70 %
Total (participation : 64,5 %) 25 903 194 100,00 %

Inversion du positionnement des partis politiques vis-à-vis de l’intégration européenne

En 1983, le manifeste du parti travailliste réclame un retrait de la Communauté économique européenne[14]. Ils estiment que les traités sont défavorables au Royaume-Uni notamment en ce qui concerne le prix des denrées alimentaires qu'ils estiment plus élevés au sein de la PAC que du Commonwealth[1].

En 1998, sous le gouvernement Blair travailliste, l'intégration du Royaume-Uni dans le système européen sous sa forme complète avec sa monnaie (troisième phase Euro) prévue pour 2000 apparaissait pour l'Union européenne « inévitable »[15] malgré l'avantage conjoncturel de l'économie anglaise restant avec la livre.

Motivations

En août 2000, une étude, The Impact on the U.S. Economy of Including the United Kingdom in a Free Trade Arrangement With the United States, Canada, and Mexico publiée par l'United States International Trade Commission (en), aborde la question du brexit comme moyen de permettre l'adhésion du Royaume-Uni à l'ALENA[16],[17].

Cette étude a été lancée suite à la requête du Senate Finance Committee le 18 novembre 1999 auprès de l' U.S. International Trade Commission de considérer les conséquences de l'adhésion du Royaume-Uni à un accord de libre échange avec les États-Unis, le Canada, et Mexico. Cette étude envisage deux scénarios :

  • dans un scénario, le RU accède à l'ALENA en restant membre de l'UE ;
  • dans l'autre scénario, le Royaume-Uni se retire de l'UE.

Le but de cette approche est de permettre une augmentation du PIB des États-Unis de 90 millions de dollars, en supposant un effet insensible sur le RU et l'UE. Toutefois, les conséquences de cette étude sont considérées comme incertaines dans le rapport parce qu'il n'y a pas de précédent de retrait d'un État membre de l'UE[17].

Toutefois, dès 2000, l'idéologie du Brexit est portée par deux philosophies différentes: celle de Gramm et celle de Black[18].

Effets attendus

Le rapport de 2000 prévoit les effets suivant sur les économies des EU, du RU, et de l'UE[17]:

  • augmentation des exportations des États-Unis de 7 milliards de dollars
  • augmentation des importations en provenance du RU et de l'UE de 4,8 et 1,4 milliard de dollars respectivement
  • augmentation des exportations vers les États membres NAFTA de 5,8 milliards de dollars
  • diminution des exportations vers l'UE de 18,8 milliards de dollars
  • diminution du total des importations du RU de 13,8 milliards de dollars
  • diminution du total des importations de l'UE de 25 milliards de dollars[17].
  • Balance commerciale des États-Unis diminuée de 2 milliards de dollars
  • Balance commerciale du RU augmentée de 2,9 milliards de dollars[17].
  • Un changement très faible du PIB de chacun des pays: pour le Canada, le RU, et l'UE, le PIB diminuerait respectivement de 0,01 % (49 millions de dollars), 0,02 % (173 millions de dollars) et de 0,01 % (708 millions de dollars). Le PIB des États-Unis augmenterait de 86 millions de dollars (soit 0,0 %)[17].

Préparation du Brexit

L'article 50 du TUE est une innovation du traité de Lisbonne. En effet, aucune disposition concernant le retrait d'un État membre n'existait auparavant. La raison de son absence dans le traité instituant la Communauté économique européenne n'est pas connue car les travaux préparatoires ne sont pas publics[19].

La clause actuelle est apparue dans le projet de traité constitutionnel puis fut maintenue dans le mandat de la Conférence intergouvernementale de décembre 2007, après le rejet du traité établissant une constitution pour l'Europe (TCE)[20]. Un changement léger y fut toutefois apporté. En effet, alors que l'article portait le titre « Retrait volontaire » dans le TCE, celui-ci fut retiré du traité de Lisbonne[21].

Référendum de 2016 sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne

David Cameron propose en 2013 un référendum sur le maintien des Britanniques dans l'UE.

Après avoir évoqué en janvier 2007 la possibilité d'organiser un référendum sur le traité de Lisbonne  hypothèse restée sans suite [22], le Premier ministre David Cameron propose en janvier 2013 un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne d'ici la fin de l'année 2017[23] s'il est réélu.

À la suite de la victoire des Conservateurs lors des élections générales de 2015 (parlementaires), la presse internationale indique qu'un retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne se fait plus probable[24],[25],[26]. Il est également annoncé que Deutsche Bank, plus importante banque allemande, étudie très sérieusement la possibilité d'un retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne[27].

Le , le journal The Guardian reçoit ce qu'il prétend être une copie de documents internes et secrets de la banque d'Angleterre qui font état des analyses réalisées pour le compte de celle-ci sur les conséquences économiques du retrait du Royaume-Uni. En plus, ces documents contiennent des recommandations sur la façon d'esquiver les questions des journalistes[28].

Au premier trimestre 2016, David Cameron et son gouvernement mènent une série de négociations avec les instances européennes sur des concessions que pourrait accorder l'UE au Royaume-Uni, en échange d'une position du gouvernement britannique en faveur du maintien dans l'UE[29]. Un collectif s'est formé pour réclamer un référendum pour trancher cette question : Let Britain decide Laissez la Grande-Bretagne choisir »)[30].

Le Parti pour l'Indépendance du Royaume-Uni (UKIP), l'un des partis politiques les plus eurosceptiques du pays, milite activement pour son retrait de l'UE. Le 19 février 2016, au soir après 24 heures de débat, le Conseil européen adopte un projet de décision permettant d'octroyer un « statut spécial » au Royaume-Uni s'il demeure dans l'Union européenne[31]. Le 21 février 2016, Boris Johnson, maire de Londres, prend position en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne[32]. Le 5 mars 2016, John Longworth, directeur de la Chambre de commerce britannique prend position en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, ce qui lui vaut une suspension pour violation de neutralité en raison de la très grande division des membres de la Chambre sur cette question[33]. Le 9 mars 2016, le tabloïd britannique The Sun affirme en première page que la reine Élisabeth II soutiendrait le « brexit ». Niant ces affirmations et rappelant que la reine est politiquement neutre, le palais de Buckingham a saisi l'instance de régulation de la presse immédiatement après la parution de l'article[34].

Mot-valise « brexit »

Le mot-valise « brexit » est à l'origine un dérivé du terme « grexit », qui désigne l'éventualité de l'exclusion de la Grèce de la zone euro, débattue les années précédentes[35],[22]. Il apparaît en mai 2012[36], presque au même moment que le terme « grexit »[22]. Alors qu'il est largement utilisé par les partisans de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, appelés « Brexiters », la thèse opposée est désignée par le terme de « Bremain » (pour la contraction de « Great Britain » et de « remain », à savoir « rester »)[35]. Le terme de « brexit » suscite des jeux de mots tels que « BrexPitt » ou « Bradxit » pour illustrer le divorce d’Angelina Jolie et de Brad Pitt, ou de « Mexitt » pour désigner la retraite internationale de Lionel Messi[35]. Le Collins English Dictionary (en) le consacre comme le mot de l'année 2016 et estime qu'un tel phénomène autour d'un mot-valise n'avait plus été observé depuis celui autour du Watergate[35].

Le terme brexit a reçu un écho international. Cela a conduit le « brexit » à être intégré au nom d'une rue de Beaucaire par le conseil municipal de tendance FN, sous l'appellation « rue du Brexit ». Pour le maire Julien Sanchez, il s'agit de rendre hommage « au choix du peuple britannique souverain ». Cette rue se trouve dans une zone industrielle a proximité des rues Jean Monnet et Robert Schuman, pères fondateurs de l'Europe[37]. La rue a été notamment remarquée pour être une voie sans issue, n’ayant qu'un accès à la rue Robert Schuman[38].

Conséquences économiques et financières

Une bonne part du débat britannique se situe sur les effets (avantages et inconvénients) qu'un retrait de l'UE aurait sur le Royaume-Uni. Le Centre for European Reform publie en janvier 2014 un rapport analysant notamment les possibles impacts sur les performances commerciales britanniques si le Royaume-Uni devait quitter l'Union[3].

Nigel Farage, le dirigeant sortant du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni, estime que le Royaume-Uni peut prospérer économiquement en dehors de l'Union européenne si le gouvernement britannique adopte une politique d'immigration plus restrictive[39].

L'entreprise européenne Airbus fait savoir qu'elle risquait de revoir ses investissements et capacités de production au Royaume-Uni s'il venait à sortir de l'Union européenne[40]. Ford et BMW ont également mis en garde le gouvernement britannique contre des effets potentiellement très néfastes pour l'industrie britannique d'une sortie de l'UE[41].

Diverses organisations estiment que sortir de l'Union européenne conduirait à un appauvrissement du Royaume-Uni. Le think tank Open Europe (en) chiffre cette perte à un total de 2,23 % du PIB britannique en 2030[39]. La Confederation of British Industry, plus importante organisation patronale du royaume, estime que l'appartenance à l'Union européenne représente un bénéfice de 5 % du PIB britannique[42]. Son représentant, Mike Rake, considère que « pour l'instant, personne n'a offert d'alternative crédible au fait d'être membre de l'UE[43]. »

Le 12 juin 2015, l'agence de notation Standard & Poor's (la seule qui accorde encore au Royaume-Uni son AAA) dégrade sa perspective de « stable » à « négatif », indiquant que le référendum sur la sortie de l'Union représente « un risque pour les perspectives de croissance du pays[44]. »

Peu avant le référendum de 2016 portant sur le maintien ou le retrait du pays dans l'UE et donc de sa place au sein des institutions européennes et des relations que le Royaume-Uni entretien avec les autres États membres, le Trésor britannique, chargé de l'élaboration et de la mise en place des finances publiques et des politiques économiques, publie un rapport sur les conséquences à court terme d'un « brexit » (2016-2017)[45], estimant que « cela provoquerait une récession pendant un an [...], sur deux ans, la croissance du produit intérieur brut (PIB) serait réduite de 3,6 points par rapport à ce qu’elle aurait été en restant dans l’UE, 500 000 emplois seraient perdus, la livre sterling baisserait de 12 %, les prix immobiliers de 10 % et les salaires réels moyens reculeraient de 3 % »[46],[47].

Ce scénario présenté en conférence de presse le par le chancelier de l'Échiquier, George Osborne, est la version modérée du rapport dans lequel le pire scénario table sur un recul de 6 points de PIB et 800 000 emplois détruits en deux ans[48]. Pour David Cameron, « le 23 juin, les Britanniques font face à un choix clair : la sécurité économique avec un vote pour rester, ou un saut dans l'inconnu qui coûterait des emplois et augmenterait les prix[46]. »

Lors du sommet de 2016 au Japon, les dirigeants du Groupe des Sept ont mis en garde contre une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, considérant qu'un tel scénario « renverserait la tendance à une expansion du commerce mondial et de l'investissement, ainsi que des emplois qu'ils créent, et elle serait un nouveau risque pour la croissance[49]. »

Avant le referendum, le ministre des Affaires extérieures de l'Espagne déclare qu'en cas de brexit, Gilbratar perdrait l'accès au marché commun à moins qu'une solution transitoire à base de souveraineté partagée avec l'Espagne ne soit mise en œuvre[50]. De ce fait, le succès du brexit a été compris comme un progrès facilitant la possibilité de faire flotter le drapeau espagnol à Gibraltar[réf. nécessaire].

Conséquences diplomatiques internationales

Le ministre aux Affaires européennes de la Norvège (État non-membre de l'Union européenne mais faisant partie de l'espace économique européen) estime en mai 2015 que le Royaume-Uni perdrait de son influence diplomatique – notamment sur les négociations commerciales – s'il quittait l'Union européenne[51].

Les États-Unis, qui sont très proches diplomatiquement du Royaume-Uni, ont aussi fait savoir qu'il était de leurs intérêts d'avoir le Royaume-Uni dans l'Union européenne[52], de même pour le Japon par la voie de son Premier ministre, Shinzō Abe[53]. Pour les économistes norvégiens, pays dont la population a par deux fois rejeté par référendum une adhésion à la CEE (en 1972) puis à l'UE (en 1994), la sortie du Royaume-Uni de l'UE ne l'exonèrerait pas des règlements, directives et décisions votées à Bruxelles afin de pouvoir commercer avec l'UE, au sein de l'EEE[54].

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg s'est prononcé en juin 2016 contre un « brexit », estimant qu'il ferait courir le risque de « plus d'instabilité » dans un monde déjà marqué, selon lui, par de « nombreuses menaces »[55]. De son côté, Nigel Farage estime que le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne menacerait ses relations avec les États-Unis et pourrait conduire à la destruction de l'OTAN en raison d'une plus grande intégration militaire au sein de l'UE[56].

Conséquences sur le statut de l'Écosse

Un argument important des anti-indépendantistes britanniques lors des débats sur le référendum d'indépendance de l'Écosse a été d'affirmer qu'une Écosse devenue indépendante serait exclue de l'Union européenne et devrait subir un long processus pour sa réintégration. Cette affirmation a été confirmée par le Dr José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne. Le SNP estime donc qu'un retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne justifierait la tenue d'un nouveau référendum dans l'optique pour les Écossais de rester ou de revenir dans l'UE[57],[58],[59],[60],[61],[62],[63] avec les suites que cela implique sur l'appartenance de l'Écosse au Royaume-Uni.

Conséquences sur le statut de l'Irlande du Nord

La question de l'avenir de l'Irlande du Nord au sein du Royaume-Uni ou dans l'Union européenne doit se poser. En effet, seuls 44,2 % de ses votants se sont exprimés en faveur de la sortie de l'UE, une majorité souhaitant alors le maintien au sein de l'Union européenne. Les conséquences d'un brexit pour cette région sera autrement importante pour l'Irlande du Nord que pour le reste du Royaume-Uni. En effet, l'économie des Irlandais dépend en grande partie des aides de la Politique agricole commune versée par l'Union[64].

Une sortie du Royaume-Uni, et donc de l'Irlande du Nord, de l'Union européenne, pourrait avoir des conséquences sur l'accord du Vendredi saint, signé en 1998 et mettant fin aux troubles politiques qui ont agité la province durant 30 ans. La région a d'ailleurs bénéficié de plus d'1 milliard d'euros de fonds structurels européens destinés à promouvoir la paix. Le sujet demeure sensible en Irlande du Nord, où certains unionistes se sont opposés par la violence à toute idée d'évolution du statut de la province.

Les relations économiques entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande sont devenues très intenses, avec de plus des familles vivant de part et d'autre de la frontière. Aux principaux axes routiers il faut ajouter de nombreux points de passage sur des petites routes sans panneau indiquant le changement d’État. Certains observateurs craignent un retour des contrôles à la frontière entre le nord et le sud de l'île[65].

Conséquences sur la suzeraineté de Gibraltar

Pour que Gibraltar se trouve associé à l'Europe continentale le gouvernement de l'Espagne propose le 7 juin 2016, en cas de brexit, que ce Territoire britannique d'outre-mer soit placé sous un régime de cosuzeraineté (comme l'Andorre) avec le royaume d'Espagne[66].

Répercussions sur l'Union européenne et ses membres
Manifestation de soutien à un Royaume-Uni européen à Rome, le .

Pour certains hommes politiques européens, le « brexit » fait craindre une possible « dislocation du projet européen » et témoigne de la réticence d'une partie de l'opinion publique et de certains partis politiques et États membres à une Europe plus fédéraliste[67],[68]. En dépit de son rôle majeur dans la vie politique et économique européenne, le Royaume-Uni ne participe ni à l'espace Schengen, ni à la zone euro, ni à l'union bancaire, et même la partie du gouvernement travailliste opposée à la sortie du Royaume-Uni de l'Union se montre hostile à l'accroissement du rôle de Bruxelles dans les affaires intérieures du pays. Ce sentiment se retrouve également dans la montée des partis populistes dont le rejet de l'UE, de ses institutions et de ses principes est devenu l'un des principaux thèmes de campagne[69],[70].

Au niveau économique, le Royaume-Uni est la deuxième puissance européenne derrière l'Allemagne, et son commerce est principalement orienté vers l'Europe continentale ; en cas de sortie du pays du marché commun, celui-ci se trouverait déstabilisé, et un rééquilibrage des échanges devrait avoir lieu (flux de marchandises, de services, des travailleurs, des investissements, etc.)[68]. Les grandes places financières européennes pourraient bénéficier du transfert d'activités de la Cité de Londres, notamment Francfort-sur-le-Main et Paris[70].

Possibles relations avec l'Union européenne après le brexit

Selon l'article 50 du traité de l'UE, le Royaume-Uni dispose d'une période de négociation de deux ans de la Procédure de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne pour renégocier son accès au marché commun européen qui comptait pour 45 % des exportations britanniques en 2015[46]. Les relations du Royaume-Uni avec l'Union pourraient selon les hypothèses des politiciens prendre plusieurs formes : aucune association particulière, rester un membre de l'espace économique européen (EEE) en redevenant membre de l'Association européenne de libre-échange (AELE), ou négocier des accords sectoriels indépendants les uns des autres, et directement avec l'UE, comme le fait la Suisse[71].

Autres enjeux et sujets de débats

La question des droits LGBT a été abordée durant la campagne du « brexit ». Boris Johnson a notamment critiqué les législations de certains pays d'Europe de l'Est, déclarant que la Grande-Bretagne devait « reprendre le contrôle sur les sujets LGBT comme le reste »[72]. Sa position a été critiquée comme spéculant sur la peur (Project Fear)[73].

Les thèmes environnementaux ont également été mentionnés. Une étude de l’Institute for European Environmental Policy a estimé que l'environnement pourrait pâtir d'un « Brexit », car les régulations européennes ont causé une baisse de la pollution[74]. Au contraire, un membre du programme Énergie durable pour tous de l'ONU estime dans un op-ed que les écologistes au Royaume-Uni devraient voter pour la sortie de l'Union[75].

La sortie de l'Union pourrait affecter la recherche britannique, car le Conseil européen de la recherche finance des centaines de projets de recherche dans près de 80 universités. D'un autre côté, la sortie de l'UE permettrait au Royaume-Uni de s'exonérer de certaines régulations européennes, notamment sur les essais cliniques[76].

La Norvège s'opposerait au retour du Royaume-Uni dans l'AELE[77].

Position des principaux mouvements politiques
L'ancien maire de Londres Boris Johnson est l'une des principales figures politiques britanniques faisant campagne pour la sortie de l'UE[78].

Les différents partis politiques et lobbies britanniques prennent position progressivement en faveur ou en défaveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne[79].

Mouvements en faveur du brexit

Le parti Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (United Kingdom Independence Party), eurosceptique et membre de l'association TEAM, a pris position ouvertement en faveur d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE[80].

Une partie du Parti conservateur a également pris position en faveur d'une sortie de l'UE ; l'ancien maire de Londres, Boris Johnson, serait dans une position idéale pour succéder à David Cameron si le référendum débouchait sur un « brexit »[81]. Cependant, le 30 juin 2016, Boris Johnson renonce à briguer la succession du Premier ministre Cameron[82].

Le Parti du respect, situé à gauche, milite en faveur du retrait du Royaume-Uni de l'UE. George Galloway, son représentant, estime que l'UE s'est construite sur des politiques économiques néolibérales et insiste sur la nécessité pour le Royaume-Uni de retrouver sa souveraineté[83].

Mouvements opposés au brexit

Le 14 avril 2016 Jeremy Corbyn, chef du Parti travailliste, s'exprime au nom de son parti en faveur du maintien dans l'Union européenne. Bien qu'il ait voté contre l'adhésion du Royaume-Uni à l'Union européenne en 1975, celui-ci déclare que l'Union a protégé les « travailleurs, consommateurs et l’environnement » et « a apporté emplois, investissement et protection aux travailleurs, aux consommateurs et à l’environnement »[84].

Les lobbies Britain Stronger in Europe (en), European Movement-UK, Business For New Europe et British Influence (en) ont été constitués pour promouvoir le rôle du Royaume-Uni et son maintien dans l'UE ; ils sont notamment soutenus et financés par les milieux des affaires, de la finance et du commerce qui voient dans une sortie du Royaume-Uni, des risques économiques et financiers importants[79].

Les dix principaux syndicats britanniques ont publié un communiqué commun (paru dans The Guardian du 6 juin 2016) et appelant leurs adhérents à voter pour le maintien, notamment en raison du haut niveau de protection des droits des travailleurs rendu progressivement possible au niveau européen[85].

« Après de nombreux débats et délibérations, nous pensons que les avantages sociaux et culturels d’un maintien dans l’UE l’emportent largement sur les avantages d’une sortie », écrivent les secrétaires généraux des dix syndicats, parmi lesquels figurent les puissants UNITE et UNISON.

Mouvements divisés

Le parti conservateur de David Cameron, qui détient la majorité au Parlement à la suite des élections de 2015 est quant à lui divisé entre les partisans d'une sortie et ceux préférant que le Royaume-Uni reste dans l'UE et renégocie sa participation aux différents projets européens (économiques, budgétaires, agricoles, déplacements, etc.)[86]. Parmi les principaux membres du parti, le Premier ministre et le chancelier George Osborne, qui a mené les négociations à Bruxelles, prônent le maintien dans l'UE. À l'opposé, l'ancien maire de Londres, Boris Johnson ; Michael Gove, le secrétaire d'État à la Justice et Sajid Javid, secrétaire d'État aux Affaires, à l'Innovation et aux Compétences ont adopté des positions plus eurosceptiques[79],[87].

Assassinat de Jo Cox

À une semaine du référendum, Jo Cox députée britannique qui préconise que le Royaume-Uni reste membre de l'UE, a été assassinée. La campagne est suspendue en sa mémoire durant trois jours[88].

Positions des titres de presse

Par tradition, les journaux britanniques rédigent un éditorial pour recommander à leurs lecteurs une position à l'occasion d'un vote populaire : The Daily Mirror, The Guardian, The Times, Financial Times, The Mail on Sunday, The Observer et The New Statesman se prononcent contre le « brexit », The Sunday Times, The Sunday Telegraph, The Daily Telegraph, The Sun, Daily Mail, The Daily Express et The Spectator conseillent de voter pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne[89],[90].

Déroulement du référendum

Le second référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne a eu lieu le [91],[92].


Résultats du référendum de 2016 sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE
Réponse Voix  %
 Rester membre de l'Union européenne 16 141 241 48,11 %
 Quitter l'Union européenne 17 410 742 51,89 %
Total (participation : 72,2 %) 33 551 983 100,00 %

Le choix de s'exclure de l'Union européenne l'emporte dans un royaume divisé, les Britanniques ayant voté à 51,89 % pour une sortie de l'Union européenne avec un fort contraste géographique et par classe d'âge ; si les grandes villes, l'Écosse et l'Irlande du Nord ont majoritairement voté pour rester dans l'UE, la plupart des régions de l'Angleterre et du Pays de Galles se sont prononcées pour en sortir. Ce vote entraîne le Premier ministre Cameron à démissionner le 13 juillet 2016. Concernant les différentes classes d'âge, les jeunes ont majoritairement voté pour le maintien, à l'inverse des plus âgés. Ainsi 66 % des 18-24 ans ont voté in, 52 % chez les 25-49 ans et à l'inverse, 58 % des 50-64 ans ont opté pour le out, et 62 % des plus de 65 ans[93].

Pour Andrew McGill, en dépit des sondages des sorties des urnes et de l'insistance des médias à souligner un vote pour le leave des classes les plus âgées et à faibles revenus et pour le remain des classes plus jeunes et à revenus plus élevés, il existe des corrélations plus pertinentes. Il montre que le rapport avec l'âge est ténu. En revanche, il constate une forte corrélation entre le niveau d'éducation, la taille des agglomérations, la présence d'immigrés et le vote pour le remain. Il fait apparaître également que les couples mariés ayant des enfants ont eu tendance à voter beaucoup plus fortement pour le leave que les célibataires[94].

Dispositions

Aucun membre n'a jamais quitté l'Union européenne (ou ses équivalents historiques). En 1975, le Royaume-Uni a voté pour un maintien au sein des Communautés européennes. Trois ex-territoires de membres de l'UE s'en sont toutefois retirés : l'Algérie (1962), le Groenland (1985) et Saint-Barthélemy (2012) ; les deux derniers devenant des pays et territoires d'outre-mer associés à l'Union européenne.

Avant l'entrée en application du traité de Lisbonne le , aucune disposition du traité ne précisait expressément la possibilité pour un État membre de se retirer volontairement de l'UE. Le traité établissant une constitution pour l'Europe a prévu que tout État membre peut se retirer volontairement de l'Union européenne ; disposition reprise intégralement dans ce traité en tant qu'article 50.

Cet article formalise la procédure de retrait en établissant que chaque État membre peut notifier au Conseil européen[95] son désir de se retirer. Il ne spécifie pour autant jusqu'à mi-2017 aucune une procédure d'approbation pour un Chef de gouvernement à avoir avec son Parlement pour le déclencher. Une période de négociations s'entame alors entre l'État en retraite et le Conseil sur les modalités de séparation. Sans accord effectif dans les deux ans, les traités européens ne sont plus applicables à l'État, sauf si le Conseil européen décide à l'unanimité, en accord avec l'État membre, de proroger ce délai.

Les États constituants de l'UE restants devront aussi négocier les impacts de ce départ sur les budgets, droits de vote et politiques européens.

Préparations
Michel Barnier (en haut) est le négociateur en chef désigné par la Commission européenne. David Davis (en bas) est le secrétaire d'État à la Sortie de l'Union européenne au sein du gouvernement May.

Le , Jean-Claude Juncker nomme Michel Barnier (ancien vice-président de la Commission européenne), négociateur en chef responsable du groupe de travail de la Commission chargé de la préparation et de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni au titre de l'article 50 du TUE. Au vu des résultats du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, Michel Barnier devra préparer et diriger les négociations du probable retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. Il entre en fonctions le [96].

Le gouvernement britannique a indiqué qu'il comptait invoquer l'article 50 du traité sur l'Union européenne au début de 2017[97]. En décembre 2016, Michel Barnier indique que l'accord sera négocié en « tout au plus dix-huit mois » à partir du déclenchement de l'article 50 par le Royaume-Uni, attendu pour mars 2017, soit d'ici octobre 2018[98].

Le 3 novembre 2016, la Haute Cour de justice oblige le gouvernement britannique à saisir le Parlement pour déclencher la procédure de sortie de l'Union européenne, contre l'avis de Theresa May qui compte faire appel devant la Cour suprême du Royaume-Uni. La décision de la Haute Cour est perçue comme un possible retard pour la procédure et une possible remise en cause du « hard Brexit » prôné par la Première ministre[99]. Le 24 janvier 2017, la Cour suprême du Royaume-Uni confirme l'arrêt de la Haute Cour et précise que le gouvernement doit obtenir le consentement du Parlement du Royaume-Uni avant que de pouvoir notifier officiellement à l'UE sa volonté d'en sortir[100],[101].

Conséquences politiques

Plusieurs titres de presse font état de regrets de la part de certains votants favorables à un « brexit », certains n'ayant par exemple pas anticipé que le Premier ministre démissionnerait[102],[103].

Les résultats du vote causent d'importants changements dans la vie politique britannique : le Premier ministre David Cameron annonce sa démission (effective quelques semaines après le vote) à la suite du vote en faveur d'un brexit[104], la consultation populaire déclenche également une crise interne au Parti travailliste[105],[106].

Boris Johnson, rival conservateur du Premier ministre Cameron et apparu comme un des grands gagnants du scrutin, s'est révélé, d'après son entourage, n'être absolument pas préparé à sa victoire. Chris Grayling, l'un de ses lieutenants, a déclaré à la BBC qu'ils allaient « commencer à réunir une équipe » de réflexion. Dans sa chronique hebdomadaire dans The Daily Telegraph, Boris Johnson écrivait quatre jours après l'issue du référendum que « rien ne press[ait] », que le cours de la livre sterling était stable — alors qu'elle s'effondrait — et que la Grande-Bretagne faisait « toujours partie de l'Europe » et qu'elle garderait accès au marché unique[107].

Écosse
La Première ministre d'Écosse Nicola Sturgeon s'adressant aux journalistes au sujet du Brexit de la place de l'Écosse au sein de l'Union européenne au Bute House.

L'éventualité de l'organisation d'un second référendum sur l'indépendance de l'Écosse resurgit après le vote, l'Écosse ayant largement voté pour un maintien dans l'UE, au contraire notamment de l'Angleterre. Nicola Sturgeon, première ministre d'Écosse actuelle, déclare quelques jours après le vote que « le Royaume-Uni pour lequel l'Écosse a voté pour rester en 2014 n'existe plus »[108]. Alex Salmond, ancien Premier ministre d'Écosse, estime possible qu'un référendum écossais ait lieu dans les deux ans et demi et souhaite l'ouverture de discussions avec Bruxelles pour le maintien de l’Écosse dans l'UE, même s'il s'attend à une opposition de l'Espagne, qui craindrait une contagion à la Catalogne et au Pays basque[109]. La Première ministre Theresa May a assuré de son côté que l’Écosse serait intégrée aux négociations sur le Brexit[110], tout en précisant que la tenue d'un autre référendum sur l'indépendance de la région était hors de question[111].

Gibraltar

Le 24 juin, au lendemain du référendum, José Manuel García-Margallo, ministre des Affaires étrangères espagnol, demande que Gibraltar fasse l'objet d'une cosuzeraineté durant un certain temps, puis soit restitué au royaume d'Espagne[112]. Gibraltar appartient à l'Angleterre depuis 1713 (traités d'Utrecht).

Irlande du Nord

En Irlande du Nord, le Sinn Féin, parti républicain, réclame un référendum sur la réunification de l'île[113].

Bertie Ahern, ancien Premier ministre irlandais qui a aidé à la mise en place des accords de paix, a déclaré que le Brexit menace la paix en Irlande du Nord[114], alors que des élections anticipées sont convoquées après la chute du gouvernement[115].

Orcades

L'archipel écossais des Orcades souhaite obtenir une plus grande autonomie vis-à-vis du Royaume-Uni et de l'Écosse et demande une étude sur les conséquences qu'aurait une plus grande souveraineté de leur territoire. En 2014, les insulaires avaient voté en faveur d'un maintien de l'Écosse dans le Royaume-Uni (67 %) et ils se sont prononcés à 64 % pour que le Royaume-Uni reste dans l'UE[116].

Territoires d'outre-mer

Quatorze territoires ultramarins sont concernés par le Brexit, alors que leurs sujets n'avaient pas le droit de se prononcer à l'occasion du référendum[117].

Possibilité d'un effet domino sur d'autres États membres

Après le référendum britannique, plusieurs autres pays sont mentionnés dans les médias comme étant potentiellement les prochains à quitter l'Union européenne. Nigel Farage mentionne dès le lendemain du résultat du vote populaire le cas des Pays-Bas[118]. Le mot « Frexit » a été forgé pour nommer l'éventualité d'un retrait de l'Union européenne de la France, membre fondateur, notamment sous l'hypothèse d'une élection de Marine Le Pen à la Présidence de la République[118],[119] ; celle-ci réclamant après le vote britannique qu'un référendum sur la sortie de la France de l'Union européenne soit organisé[120]. En février 2017, Paul Magnette, ministre-président de la Wallonie, appelle au retrait de la Pologne, de la Hongrie, de la Roumanie et de la Bulgarie (évoquant « un Polxit, un Hongrexit, un Roumaxit, un Bulgxit »)[121].

Quelques semaines avant le référendum britannique, une étude du Pew Center Research (en) met en lumière que si une majorité de Néerlandais ont une opinion favorable de l'Union européenne, ce n'est pas le cas des Français, dont 61 % des sondés en ont une vue défavorable, contre 38 % de sondés qui y sont favorables. De plus, de 2004 à 2016, les opinions publiques française, hollandaise, britannique, espagnole, allemande et italienne sont toutes devenues plus hostiles à l'Union européenne[122].

À la suite du referendum, plusieurs sondages notent une remontée des opinions nationales en faveur de l'appartenance à l'UE : 62 % des Européens interrogés dans les sondages de la fondation-Bertelsmann Stiftung souhaitent un maintien de leur pays dans l'UE (+9 points en Pologne, +8 points en Allemagne, +7 points en Grande-Bretagne et +3 points en France, entre mai et août 2016)[123]. D'autres témoignent également d'une remontée d'un « sentiment positif » vis-à-vis de l'UE et de son utilité, avec une nécessité de stopper les élargissements et de plébisciter une Europe plus resserrée, notamment en rapport avec les suites du brexit incertaines au Royaume-Uni et à la crise des réfugiés en Europe[124].

Conséquences économiques et financières

À l'annonce des premiers résultats donnant le « brexit » gagnant, les marchés asiatiques s'affolent. Le yen est en forte hausse et l'euro accuse une forte baisse. Les marchés sont pris de court, puisque le monde de la finance donnait le retrait perdant[125]. La livre sterling plonge en septembre 2016 à son plus bas niveau depuis trente ans[126], et le mois suivant, après l'annonce par Theresa May du retrait du marché intérieur, à son plus bas niveau depuis le milieu du XIXe siècle[127].

Les agences de notation Standard & Poor's et Fitch décident d'abaisser la note du Royaume-Uni de AAA à AA[128].

En septembre 2016, il est évalué que 30 milliards de livres sterling ont quitté le Royaume-Uni du fait du brexit[126]. Valérie Pécresse affirme que la région Île-de-France est « prête à accueillir » les entreprises britanniques qui voudraient rester dans l'Union européenne[129].

Deux mois après le vote, alors que la procédure et les négociations de sortie n'ont pas encore été officiellement lancés, l'économie britannique est en bonne santé et les indicateurs économiques ne sont pas affectés[130]. Elle surprend encore en octobre par sa « vigueur »[131]. Cependant, les estimations du Trésor britannique estiment que le PIB du Royaume-Uni pourrait se contracter de 5,4 % et 9,5 % après 15 ans si le retrait de l'UE se faisait sans accord commercial privilégié autre que ceux prévus par les règles de l'OMC, soit une perte de 38 à 66 milliards de livres sur cette durée dans les finances publiques[132].

Selon les analystes, Londres restera quoi qu'il arrive la première place financière européenne, notamment en raison de son caractère international (première place mondiale pour le marché des changes, deuxième place derrière New York pour les emprunts internationaux) et de ses atouts (cadre juridique et fiscal propice aux affaires)[133].

Après les résultats du vote, l'OCDE cesse temporairement de publier ses indicateurs[134].

En décembre 2016, McDonald's annonce qu'il quitte le Luxembourg et qu'il fait du Royaume-Uni sa base fiscale[135].

Début 2017, le FMI annonce que l'économie britannique a connu la croissance la plus rapide en 2016 en dépit du vote en faveur du Brexit (la date effective du Brexit dépendant de l'avancée des négociations) devant admettre que ses prévisions sur les effets du Brexit étaient beaucoup trop négatives. L'économie britannique a connu une progression de 2 % en 2016 se révélant plus rapide que n'importe quel autre pays du G7[136].

En 2017, Airbus envisage de relocaliser les nouvelles usines en dehors de Grande-Bretagne si l'accord de Brexit est pénalisant, sur les questions de droit de douane ou de mobilité[137].

Brexit, possible opportunité pour l'Union européenne ?

Le résultat du vote en faveur du « brexit » a pu être analysé comme une aubaine sur le futur de l'Union européenne sans le Royaume-Uni. Corinne Lepage, ancienne députée européenne, pense que le départ du Royaume-Uni peut « ouvrir de nouvelles perspectives »[138]. Le départ du Royaume-Uni satisfait ceux qui souhaitent que l'Europe aille vers plus « d'intégration et de fédéralisme qui représente le seul avenir de l'Europe si elle veut être autre chose qu'un grand marché commun[139]. »

Le Belge Guy Verhofstadt, président du groupe « Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe » au Parlement européen, estime que le brexit peut être une opportunité pour réformer profondément l'Europe politique[140].

En termes économiques, le retrait pourrait être à moyen terme une aubaine ou une opportunité pour les autres pays le l'UE. Ainsi, le PDG de la bourse Euronext estime que le retrait est une opportunité économique pour les marchés des capitaux de la zone euro[141]. Le retrait britannique pourrait également bénéficier à certaines places financières européennes continentales, notamment Paris, Francfort-sur-le-Main ou le Luxembourg[142]. En janvier 2017, la banque HSBC annonce la délocalisation de 1 000 emplois de Londres vers Paris[143].

À la suite des résultats du référendum, la région Île-de-France, menée par Valérie Pécresse, mène des opérations de lobbying et crée un service spécial pour accompagner les entreprises britanniques qui voudraient se déplacer vers la France. En mars 2017, le service est sollicité par 30 entreprises environ, en majorité des startups et des petites entreprises dirigées par des français expatriés. Selon Valérie Pécresse, les grandes entreprises n'auraient pas besoin de recourir à de tels services pour gérer leur délocalisation[144].

Éventualité d'un maintien dans l'UE malgré le vote

En dépit de l'activation l'article 50 qui engage la procédure de retrait du Royaume-Uni, et malgré les résultats du référendum, il est possible que le Royaume-Uni ne quitte pas l'Union européenne[145]. Le secrétaire d'État des États-Unis John Kerry a fait des déclarations dans ce sens à mi-2016[146].

Une pétition sur le site du parlement britannique réclamant la tenue d'un nouveau référendum dépasse en quelques jours les trois millions de signatures à mi-2016[147]. Une autre pétition, demandant l'indépendance de Londres en cas de brexit pour que la capitale puisse rester dans l'Union européenne, obtient près de 200 000 signatures à mi-2016[148].

Le 30 juin 2016, le ministre des Affaires étrangères slovaque, pays qui prend le lendemain la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, déclare qu'il « respecte le résultat du référendum mais qu'il appuierait toute mesure pouvant faire changer d'avis le peuple du Royaume-Uni »[149].

Le poids symbolique du référendum consultatif étant fort, mais n'ayant rien d'une contrainte juridique, il n'oblige pas les députés britanniques[150],[151]; La chambre des communes à mi-2016 est plutôt défavorable à un retrait du Royaume-Uni de l'UE, et les autorités britanniques souhaitant sortir de l'Union auraient une complexité juridique à surmonter entrevue à mi-2016 sur les droits à respecter pour les individus qui avait été négligée ou niée avant le référendum avec sa communication sur les enjeux[152].

Fin août 2016, un universitaire britannique pronostique qu'une sortie effective du Royaume-Uni de l'Union européenne n'aura vraisemblablement pas lieu, jugeant le processus de retrait « trop complexe » ; il parie sur la tenue d'un second référendum dans l'avenir[153].

Des sondages réalisés périodiquement dans différents États européens par la fondation Bertelsmann-Stiftung pointent une progression du nombre de Britanniques en faveur du maintien de leur pays dans l'UE de 49 % des personnes interrogées avant le référendum à 56 % après à fin 2016[123].

Le 29 mars 2017 Theresa May déclenche le compte à rebours de la sortie du Royaume-Uni par l'activation de l'article 50[154], cependant l'opposition britannique au retrait persiste[155].

Accord économique et commercial global de l'Union européenne avec le Canada

Le Royaume-Uni, allié important du Canada lors des négociations pour l'AECG, a superposé le calendrier de l'Accord économique et commercial global et celui qui, dans le cadre des relations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, envisage l'hypothèse d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. La mise en œuvre de ce traité est en effet prévue pour les premiers mois de 2017[156]. Les Britanniques ont en particulier rassuré l'Allemagne et la France au sujet des mécanismes de règlement de litiges[156].

Le 13 août 2016, le Royaume-Uni annonce vouloir se substituer aux aides financières versées à l'Union européenne pour l'agriculture et l’innovation. Cela représenterait une enveloppe de 4,5 milliards de livres par an jusqu'en 2020[157].

En août 2016, le think tank Bruegel publie l'un des premiers rapports post-retrait dans lequel il préconise une collaboration politique et économique entre le Royaume-Uni et l'Union européenne[158].

Conséquences diplomatiques

Après les résultats du référendum, David Cameron et Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, affirment que ceux-ci ne remettent pas en cause le rôle du Royaume-Uni au sein de l'organisation[159]. Le Royaume-Uni décide d'ailleurs d’augmenter sa contribution financière à l’OTAN[159].

Élections générales de 2017

En début d'année 2017, Theresa May demande la dissolution du Parlement pour, selon elle, disposer d'une majorité parlementaire claire face à la problématique du Brexit. Pour elle, ces élections permettront de dire à l'Union européenne que « Brexit signifie Brexit »[160]. En raison du contexte particulier, ces élections ont pu être appelées Brexit elections.

Durant la campagne, le groupe Open Britain a soutenu les candidats dont l'élection permettraient la destitution des députés ayant voté en faveur du Brexit alors que leurs électeurs y étaient opposés. Cela permettrait ainsi de modifier la ligne gouvernementale en faveur d'un « Brexit dur »[161].

Le 22 avril 2017, The Guardian estime que les élections anticipées ne permettront pas à Theresa May d'imposer sont point de vue sur le Brexit face à l'Union européenne[162]. La position de Theresa May conduit le Daily Mail à titrer « Theresa’s Cast-Iron Brexit Pledge »[163].

Face aux réactions de la presse britannique, Guy Verhofstad, président de l'alliance des libéraux démocrates européens, considère que celle-ci maintient les citoyens britanniques dans une « bulle » en ne leur indiquant pas les positions européennes[164].

Le Parti travailliste est opposé à la trop libre circulation des travailleurs manuels européens (essentiellement des Polonais, après la politique de 2002 à 2007[165]), mais souhaite maintenir une participation aux Agences européennes[166]. Tony Blair considère que le Parti travailliste doit s'opposer au Brexit à tout prix[167]. Pour Tony Blair, la manière de gagner les élections contre les conservateurs est de retourner le Brexit contre eux[168]. Le Parti travailliste avec les Lib Dems reste à la mi-2017 le parti britannique le plus pro-européen[14],[169]. Les Travaillistes sont satisfaits de la protection sociale constatée et garantie par l'Union européenne, notamment depuis l'inclusion de politiques sociales depuis le traité de Maastricht[1], et remise en questions[170] depuis le vote du référendum en juin 2016.

À l'inverse, le parti conservateur – favorable à l’origine à l'adhésion notamment pour des raisons économiques – est devenu plus eurosceptique. Cela résulte en une division du parti entre ceux favorables au retrait et qui dénoncent ce qu'ils estiment être une perte de souveraineté économique et ceux favorables à ce qui resterait une « renégociation »[1] plutôt qu'une sortie.

Il convient de remarquer que les membres du Parlement britannique sont divisés non pas par le bipartisme, mais sur la sortie de l'Union[171],[172]. La tenue des législatives le 8 juin 2017 n'a pas vu l'affirmation d'une majorité pro-brexit mais la « fragilité nouvelle »[173] en mi-2017 de cette position, aussi bien dans un parti (perte de la majorité absolue du Parti conservateur) que dans les nations constitutives « périphériques » du Royaume-Uni (Écosse, Irlande du Nord ...), aussi bien pour des raisons économiques que des raisons sociétales (retraites[170], mariage homosexuel etc.).

Information du public

En 2016, le débat sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne s'est, selon le New York Times, limité à de vagues promesses pour rapatrier les fonds britanniques alloués au budget européen, contrôler l'immigration et négocier un accord de libre échange favorable. Les Britanniques ont peu entendu parler du coût de sortie de la plus grande zone de libre-échange du monde, ni même des dix milliards de livres dus à Bruxelles pour les engagements existants tels que les obligations de pension et les engagements d'investissements dans le budget actuel de l'Union européenne[174].

Positionnement des partis politiques

Pour le président de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ALDE), Guy Verhofstadt, « Le Brexit est accessoire. Ce qui compte, c’est l’avenir commun des 27 ». « Nous ne devons pas nous concentrer sur le côté négatif d'un pays qui nous quitte, mais sur la perspective optimiste de construire un nouveau destin commun pour les 27 »[175].

Le Parti national écossais souhaite participer aux négociations du Brexit, afin de maintenir l’Écosse dans le marché unique européen[176].

Le Sinn Féin souhaite le maintien de l'Irlande du Nord dans l'Union européenne, et l'eurodéputée Matt Carthy considère que le Brexit menace les exploitations fermières familiales[177].

Le 9 juin 2017, le journal londonien de presse écrite, l’Evening Standard, publie 10 questions concernant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Aucune de ces dix questions n'a eu de réponse de la part des principaux partis politiques du pays[178].

Enquêtes d'opinion

Sondages depuis 2013 : en vert pour le maintien, en rouge pour la sortie et en bleu les indécis.

Les tendances des sondages ont fluctué dans le temps, au gré des évènements ayant marqué les campagnes du « in » et du « out » ; notamment les interventions du président Barack Obama et de la chancelière Angela Merkel, les débats entre David Cameron, Sadiq Khan, Boris Johnson et Nigel Farage et enfin l'assassinat de la députée travailliste Jo Cox, le 16 juin.

Des sites de paris en ligne ont également misé sur le résultat du référendum[179].

Après le référendum, un sondage estime qu'une partie des Britanniques testés pensent avoir pris une mauvaise décision à l'occasion du vote[180]. À la question « Avec du recul, pensez-vous que le Royaume-Uni a eu raison ou tort de voter pour quitter l’UE ? », 45 % des personnes interrogées disent regretter le choix du Brexit, 43 % l’approuvant et 12 % étant indécises[181].

En revanche, selon un sondage YouGov de juin 2017, seuls 7 % des Britanniques remettent le Brexit en question et seuls 17 % désirent un nouveau référendum[182].

Sources

Références

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Compléments

Lecture approfondie

  • Kevin O'Rourke, Une brève histoire du Brexit, Odile Jacob,

Articles connexes

Lectures approfondies

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