Dé à dix faces

Un dé à dix faces ou d10 en abrégé est une variante de comportant dix faces.

Pour les articles homonymes, voir D10.

Un dé à dix faces, indiquant « 5 » comme résultat.

Les dés à dix faces sont principalement utilisés dans les jeux de rôle sur table et des jeux de figurines pour générer des résultats différents de ceux des dés à six faces classique, et notamment des pourcentages.

La forme du dé est en général un décaèdre.

Description

Un dé à dix faces a généralement la forme d'un trapézoèdre pentagonal, soit le seul dé d'usage courant qui ne soit pas un solide platonicien. Chaque face possède deux longues arêtes et deux courtes. En général, les cinq faces paires se rencontrent au sommet commun de leurs arêtes longues et les cinq faces impaires sont situées de l'autre côté. Les faces sont numérotées de 0 à 9 (et pas de 1 à 10) et deux faces opposées totalisent 9 ; le 0 peut être interprété comme 0 ou 10 selon les jeux. Afin d'améliorer le roulement du dé, les arêtes sont souvent adoucies. Ce dé a été breveté[1] aux États-Unis le 9 janvier 1906 par Albert Friedenthal qui l'a inventé en 1904[2].

D'autres formes existent, comme un prisme droit à base décagonale ou un antiprisme à base pentagonale (seules les 10 faces latérales sont numérotés, tandis que les deux bases sont parfois bombées ou légèrement pyramidales pour éviter que le dé ne tombe dessus).

Souvent, on utilise un jeu de deux dés pour obtenir un nombre compris entre 0 et 99, équivalent à une probabilité : un dé fournit les dizaines, l'autre les unités. Certains dés à dix faces sont précisément numérotés avec des dizaines (00, 10, 20, jusqu'à 90) pour cette opération. La plupart des jeux comptent le 00 comme 100, par convention, afin de pouvoir compter de 1 à 100.

Ce sont les symétries du dé (faces indistinguables) qui assurent, dans le cas d'un dé idéal, que chaque face a la même probabilité de sortir à chaque tirage. En pratique, cette équiprobabilité est sujette à controverse : si les dés à six faces utilisés dans les casinos ont l'obligation légale d'être équiprobables, il n'existe aucune obligation en dehors de ce contexte.

Notes et références

  1. Game apparatus., (lire en ligne)
  2. (en) United States Patent and Trademark Office, « Game Apparatus », Official Gazette of the United States Patent Office, vol. 120 « Patents granted january 9, 1906 », (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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