Cyril Benoit

Cyril Benoit (né en 1974) est un entrepreneur français spécialisé dans les rapprochements internationaux d'entreprises. Il est également fondateur et Président de Vouloir la République. Il annonce en janvier 2020 être l'auteur de Temps de l'alternative, un ouvrage anonyme diffusé à 50.000 exemplaires sur les réseaux sociaux, et vouloir constituer une nouvelle force politique humaniste, écologique et sociale[1],[2]. Ancien élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (philosophie), il a effectué la première partie de son parcours professionnel dans la sphère publique[3].

Parcours professionnel

Cyril Benoit dirige actuellement la maison de conseil Benoit & Associés, qu'il a créée en 2011. B&A est spécialisé dans les opérations internationales de rapprochement d'entreprises, en particulier avec les pays émergents. B&A dispose d'une équipe à Shanghaï et Pékin dirigée par Emmanuel Gros, qui est également Vice-Président de la chambre de commerce française en Chine[4]. En septembre 2019, B&A recrute l'entrepreneur et économiste béninois Khaled Igué, Young Leader du Forum économique mondial de Davos, pour développer son activité en Afrique[5].

Cyril Benoit a commencé son parcours en 1997 comme plume de Laurent Fabius à la Présidence de l'Assemblée Nationale[6],[7],[8]. Il travaille ensuite à Washington DC auprès de l'emblématique Tom Lantos, Représentant démocrate connu pour son engagement en faveur des droits de l'homme. De 2000 à 2002, il rejoint Laurent Fabius à Bercy et intègre son cabinet au ministère de l’économie, des finances et de l’industrie. Il est également chef adjoint de cabinet, puis conseiller technique du ministre de l’industrie Christian Pierret[9].

À la Direction du Trésor (aujourd'hui Direction générale du Trésor), il suit successivement, en 2002 et 2003, la Présidence française du G8, les présidences indiennes et mexicaines du G20 (au bureau E2), puis participe au groupe constitutif de l'Agence des participations de l’État.

En 2003, il rejoint Léon Bressler, alors PDG d’Unibail, comme chargé de mission. Il poursuit sa carrière chez Unibail-Rodamco comme directeur du développement et des fusions-acquisitions (Head of Corporate Development), avant d'être nommé directeur financier et des investissements du pôle centre commerciaux. En 2007, il part à Londres et participe à la création du fonds d'investissement de Perella Weinberg Partners, dont il reste associé jusqu'en 2010, avant de rentrer à Paris et de créer sa propre entreprise.

Engagement

Cyril Benoit a fondé en 1995 le think-tank Vouloir la République dont la Fondation Saint-Simon a écrit, dans sa dernière note consacrée à l’engagement des trentenaires en politique, qu’il était le club de réflexion qui « prend le plus au sérieux le besoin d’un travail de fond, diagnostiqué par de nombreux militants »[10]. En 1999, le club rédige notamment un projet de Constitution européenne qui préfère l'approfondissement de l'Europe à son élargissement.

En mars 2017, Vouloir la République est relancé pour lutter contre le Front national[11]. Chaque jour, Vouloir la République publie sur une page Facebook dédiée des fiches visant à décrypter et contrer les « 144 engagements présidentiels » de la candidate du FN [12]. Au second tour, il appelle à un "choix de raison" en faveur d'Emmanuel Macron[13].

Cyril Benoit annonce en janvier 2020 être l'auteur de Temps de l'alternative, un ouvrage anonyme diffusé à 50.000 exemplaires sur les réseaux sociaux, et vouloir constituer une nouvelle force politique humaniste, écologique et sociale[1].

Cyril Benoit intervient régulièrement dans le débat public, en particulier sur les interactions entre politique et finance [14],[15],[16].

Cyril Benoit avait été élu le 12 juin 2013 Président du Conseil de Surveillance de l'Institut Aspen France [17] où il a succédé à Raymond Barre, Michel Pébereau et Jean-Pierre Jouyet. Il a quitté cette fonction bénévole en mars 2015.

Depuis octobre 2017, il est membre du Comité Stratégique de la French-China Foundation[18].

Distinctions

Le quotidien économique Les Échos sélectionne Cyril Benoit dans l'édition spéciale "La relève" du 18 novembre 2013"[19].

En novembre 2014, l'Opinion le classe 5e de son "Top 50 des défricheurs français" [20].

Notes et références
  1. Lobs, « INFO OBS. Le mouvement citoyen « Vouloir la République » dévoile son programme », sur nouvelles.com, Hebdomadaire,
  2. Marie Visot, « Cyril Benoit, le banquier qui voulait devenir président », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  3. Forbes France, « Cyril Benoit : « La Vie, C'Est La Conquête De L’Autonomie » », sur Forbes France, (consulté le )
  4. Ivan Letessier, « Bright Food prend le contrôle du négociant bordelais Diva », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  5. Rédaction, « La banque d’investissement B&A Investment Bankers recrute Kkaled Igué et se déploie vers l’Afrique », sur Financial Afrik, (consulté le )
  6. Fabius : Les blessures d’une ambition, Jean-Gabriel Fredet, Hachette
  7. « La galaxie Fabius au service de la "diplomatie économique" »
  8. La galaxie pourvoyeuse d’ idées du ministre de l’économie, Michel Noblecourt, Le Monde du 20 avril 2000
  9. http://admi.net/jo/20000729/ECOP0000595A.html
  10. Les 20-30 ans : une cartographie politique, Marc-Olivier Padis, Fondation Saint-Simon, juillet 1999
  11. « La société civile riposte à Marine Le Pen derrière la bannière #leFNvousment », L'Opinion,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Facebook », sur www.facebook.com (consulté le )
  13. « Présidentielle 2017 : Front national contre front du renouvellement », sur Les Echos, (consulté le )
  14. « Cyril Benoit », sur Le Huffington Post (consulté le ).
  15. http://lecercle.lesechos.fr/221138661/cyril_benoit
  16. « Hollande et la finance: rendez-vous le 16 mai », sur Le Huffington Post, (consulté le )
  17. « Aspen, la «boîte à dialogue» pas comme les autres », L'Opinion,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. (en-US) « STEERING COMMITTEE AND FOUNDING MEMBERS | France China Foundation », sur francechinafoundation.org (consulté le )
  19. « La Relève, késako ? », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. L'Opinion, « Cyril Benoit traduit le français des affaires en chinois », L'Opinion,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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