Cristina Boico
Cristina Boico, surnommée Boico-Luca ou Luca Boicu selon les sources[1], née Bianca Marcusohn le à Botoșani (Roumanie), morte le à Paris[2], est une militante communiste roumaine[3].
Biographie
Née dans une famille bourgeoise juive, elle s'exile en France à la suite de son expulsion de la faculté de Médecine de Bucarest en 1937[3].
Elle prend sous le pseudonyme de Monique une part active dans la résistance intérieure française dès le début de l'Occupation. Elle est responsable du service de renseignements des FTP-MOI parisiens à partir de [3],[4],[1].
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle rentre en Roumanie. Elle termine sa vie à Paris[3].
Elle est l'épouse du général de la Securitate Mihail Boico (ro)[5], et la tante du politologue roumain Vladimir Tismăneanu (en)[6].
Références
- Gavin Bowd, La France et la Roumanie communiste, Harmattan, (lire en ligne), p. 36-37
- Source : état civil. Le Maitron indique, à tort semble-t-il, un décès le 17 août 2002.
- Adam Rayski, L'affiche rouge, Comité d'histoire de la ville de Paris, (lire en ligne), p. 22
- Femmes et Résistance : Les femmes dans la Résistance: Cristina Boïco, Villeneuve Saint Georges, Collège Pierre Brossolette, (lire en ligne)
- (en-US) « Christina Bianca Boico », sur geni_family_tree (consulté le )
- « Cristina Luca-Boico, une grande résistante », (consulté le )
Sources
- Adam Rayski, L'affiche rouge, Comité d'histoire de la ville de Paris, (lire en ligne), p. 22
- Gavin Bowd, La France et la Roumanie communiste, L'harmattan, (lire en ligne), p. 36-37
- Femmes et Résistance : Les femmes dans la Résistance: Cristina Boïco, Villeneuve Saint Georges, Collège Pierre Brossolette, (lire en ligne)
- Patrick Rotman et Christophe Muel, L'affiche rouge (documentaire), France 3, coll. « Les brûlures de l'histoire »,
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