Cressier (Neuchâtel)

Cressier est une commune suisse du canton de Neuchâtel, située dans la région Littoral.

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Cressier

Cressier.

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Neuchâtel
Région Littoral
NPA 2088
No OFS 6452
Démographie
Gentilé Cressiacois
Population
permanente
1 898 hab. (31 décembre 2019)
Densité 222 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 03′ 05″ nord, 7° 02′ 10″ est
Altitude 609 m
Min. 428 m
Max. 1 061 m
Superficie 8,55 km2
Divers
Nom officiel Cressier (NE)
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : canton de Neuchâtel
Cressier
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Cressier
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Cressier
Liens
Site web www.cressier-ne.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Géographie

    Vue aérienne (1965)

    Selon l'Office fédéral de la statistique, Cressier mesure 8,55 km2[2]. 15,9 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 27,9 % à des surfaces agricoles, 54,3 % à des surfaces boisées et 1,9 % à des surfaces improductives.

    La commune est limitrophe de Enges, Le Landeron, Gals (BE), Cornaux, Saint-Blaise et Neuchâtel.

    Histoire

    La commune a une origine romaine, il s'agissait d'une Villa appartenant à la famille des frontinii qui ont construit un temple dédié à Mars[3].

    Démographie

    Selon l'Office fédéral de la statistique, Cressier compte 1 898 habitants fin 2019[1]. Sa densité de population atteint 222 hab./km2.

    Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Cressier entre 1850 et 2008[4] :

    Politique

    La commune de Cressier est dotée d'un conseil communal (exécutif) de cinq membres et d'un conseil général (législatif) de vingt-neuf membres[5].

    Monuments

    • Le château
    • Le château de Jeanjaquet

    Maison Jeanneret

    Vue depuis le nord-ouest

    Le nom de la maison renvoie bien entendu au peintre neuchâtelois Gustave Jeanneret (1847-1927), mais il ne doit pas occulter la dimension vigneronne du bâtiment, ainsi que sa longue et riche histoire[6].

    En 1729, le gouverneur de la Principauté de Neuchâtel, Paul de Froment (1664-1737), acquiert une propriété en mauvais état et la fait transformer en « campagne », une construction qui répond aux habitudes patriciennes du moment en alliant exploitation rurale et logement de maître. En 1730, l’ensemble comprend des locaux viticoles au rez-de-chaussée, un appartement au bel étage et s’ouvre sur un jardin. Quelques années après le décès du gouverneur, Madame de Froment et ses filles se défont de la propriété au profit d’un riche soleurois François-Victor-Augustin von Roll qui s’en porte acquéreur en 1747. Par mariages et par héritages, la maison passe ensuite aux mains de la famille Vigier de Steinbrugg et y demeure jusqu’à la fin du XIXe siècle. Au cours du deuxième quart du XVIIIe siècle, l’une de ces familles fait peindre un étonnant décor à motifs de chinoiseries. Petits personnages chinois, animaux exotiques et paysages européens dialoguent dans une structure décorative de style Régence[7].

    Autoportrait de Gustave Jeanneret, 1873

    En 1888, Gustave Jeanneret et son épouse Emma font l’acquisition de la maison et la transforment à leur image ; ils profitent notamment de l’imposante toiture pour aménager un atelier de peintre dans le comble. En 1898, leur architecte, Léo Châtelain, confère définitivement au bâtiment sa silhouette Heimatstil (ou régionaliste), par l’adjonction d’une tourelle d’angle et la conversion de l’ancien pressoir en salle à manger ; ce local est éclairé par une fenêtre dont l’encadrement extérieur renvoie au style Renaissance répandu dans la région neuchâteloise au XVIe siècle. Les imposants décors muraux réalisés par Gustave Jeanneret au début du XXe siècle ornent toujours différentes pièces[8]. L'ensemble est mis sous protection au titre de monument historique par le canton de Neuchâtel.

    Personnalités liées à la commune

    Industrie

    • Viticulture et vins
    • Le raffinage de pétrole
    • Industrie des pompes

    Transport

    Manifestations

    • Fête du Vin nouveau chaque premier week-end de mai

    Notes et références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. Jacques Bujard, Michel Fuchs, « L'archéologie enquête sur l'origine de Saint-Martin à Cressier (NE) », Passé Simple,
    4. [zip] « Evolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    5. « Commune de Cressier: Organisation », sur www.cressier-ne.ch (consulté le )
    6. Jean Courvoisier, Les monuments d'art et d'histoire du canton de Neuchâtel : Les districts de Neuchâtel et de Boudry, t. 2, Bâle, éditions Birkhäuser, , 476 p. (lire en ligne), p. 137-138
    7. Anne-Laure Juillerat, Estelle Niklès-van Osselt et Claire Piguet, « Un salon pour les « curieux », les dessous d'une chinoiserie neuchâteloise », Art & Architecture, no 1, , p. 16-25
    8. Pascal Ruedin, Gustave Jeanneret (1847-1927), entre régionalisme et cosmopolitisme : une carrière artistique au temps des avant-gardes, Hauterive, Editions Gilles Attinger,

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail du canton de Neuchâtel
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