Couvent des Clarisses Urbanistes de Fougères

L'ancien couvent des Clarisses Urbanistes est situé à Fougères, en France.

Localisation

Le couvent des Clarisses Urbanistes est situé à Fougères, entre le centre-ville et le cimetière. Il a donné son nom à la rue des Urbanistes voisine.

Historique

Le couvent, fondé en 1633, est construit en 1680 pour la communauté des Clarisses Urbanistes provenant du Monastère de Patience de Laval.

Il est et en partie détruit par un incendie en 1794. Une religieuse, Jeanne Le Royer (1732-1798), est célèbre pour ses prophéties[2]. Durant la Révolution, le couvent sert de prison militaire et de caserne. La chapelle est alors utilisée comme écurie[3].

Le , le couvent[n 1] est inscrit au titre des monuments historiques[1].

Il abrite le centre culturel de la commune de Fougères, le conservatoire intercommunal de musique René Guizien[4] et l'école d'arts plastiques, gérés par Fougères communauté[5].

Description

Le couvent s'articule autour d'un cloître dont il manque la moitié du côté oriental. Les bâtiments, construits en appareil mixte pierre de taille granite et moellon de schiste[6], sont composés d'un rez-de-chaussée à galerie sur le cloître, d'un étage carré et de deux étages de combles ; le premier est éclairé par des gerbières à fronton, alternativement triangulaires et circulaires sur le cloître, le second par des outeaux. Le toit est à longs-pans en ardoise.

Le cloître.

La chapelle est située au sud-ouest du cloître. Elle est composée d'une nef, d'un transept saillant et d'un chœur. La toiture est à long-pan dans la continuité de celle des corps de bâtiment du cloître, le bras sud du transept et la nef sont à croupes. La façade occidentale est percée d'une porte à deux battants surmontée d'une grande baie circulaire.

La façade ouest ; à gauche, le pavillon nord ; à droite, la chapelle.

L'angle nord-ouest est fermé par un pavillon à comble brisé avec des coyaux marqués.

Les escaliers sont situés dans-œuvre au milieu des ailes sud et ouest. Occupant toute la profondeur du bâtiment, l'escalier sud est à jour et ouvre directement sur le cloître, il ; l'escalier ouest est tournant à retours sans jour[6].

Annexes

Articles connexes

Notes

  1. C'est-à-dire : les façades et toitures des bâtiments d'un seul tenant entourant la cour du cloître, y compris la chapelle et le pavillon Nord.

Références

Liens externes

Bibliographie

  • Chanoine Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes, Fougeray et Paris, René Haton, 1880-1886, 6 vol. in-8° br., couv. impr., Tome III, 699 p., pp.228-230 (disponible sur Gallica).
  • Achille Léon, Les Clarisses Urbanistes de Fougères 1633-1792, in La France franciscaine, Desclée de Brouwer, Lille, 1926, 604p., pp.353-408 Disponible sur Gallica.
  • Vicomte Le Bouteiller, Notes sur l'histoire de la ville et du pays de Fougères, Rennes, Librairie générale J. Plihon et L. Hommay, 1913, 4 tomes, Réédition à Bruxelles, Éditions Culture et Civilisation, 1976, tome IV, 377p., p.142-144.
  • Paul Banéat, Le Département d'Ille-et-Vilaine, Éditions Librairie moderne J. Larcher, Rennes, 1928, Réédition Éditions régionales de l'Ouest, Mayenne, 1994, 4 vol., (ISBN 2-85554-067-4), tome II, p. 68-69.
  • Dominique Badault et Jean-Claude Chevrinais, Mémoire en Images - Fougères, Éditions A. Sutton, Rennes, 1994, 2 vol., (ISBN 291044404X), Tome I, 128p., p.102.
  • Service du Patrimoine de la Ville de Fougères, Laissez-vous conter l'ancien couvent des Urbanistes, Ville de Fougères, Fougères, 2008, 4p.
  • Christophe Belser, Fougères il y a 100 ans en cartes postales anciennes, Éditions Patrimoine et médias, Éditions Patrimoine et Médias, Prahecq, 2010, 156p., (ISBN 9782916757520), pp.90-91.
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