Courban

Courban est une commune française située dans le canton de Châtillon-sur-Seine du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Courban

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Châtillonnais
Maire
Mandat
Maxime Verslype
2020-2026
Code postal 21520
Code commune 21202
Démographie
Population
municipale
158 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 55′ 06″ nord, 4° 44′ 12″ est
Altitude Min. 244 m
Max. 348 m
Superficie 17,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Seine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Courban
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Courban
Géolocalisation sur la carte : France
Courban
Géolocalisation sur la carte : France
Courban

    Géographie

    Accessibilité

    Courban est située à proximité de la départementale 965 reliant Auxerre à Chaumont.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Courban est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,7 %), forêts (38,5 %), zones urbanisées (1,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Antiquité

    Des vestiges gallo-romains ont été trouvés sur le territoire : des mosaïques et un cippe déposé au musée du Pays châtillonnais.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Erard de Chastenay cède au début du XIIIe siècle ses possessions aux Templiers de la Commanderie d'Épailly qui deviennent les seuls seigneurs des lieux. Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem leur succèdent lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple.

    La commanderie d'Épailly[8] (templière puis hospitalière de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem)  Inscrit MH (2010), fondée vers 1200 a conservé sa chapelle  Classé MH (2010)[9]. Les Hospitaliers la fortifient aux XIVe et XVe siècles et en font une chambre priorale du grand prieuré de Champagne.

    Époque moderne

    En 1578, Michel de Sèvre, grand-prieur des Hospitaliers, affranchit les habitants[10].

    Dans la nuit du au , durant la guerre franco-prussienne, des partisans de la garnison de Langres firent dérailler un train près de Courban.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Lucien Bonfils    
    mars 2001 en cours Christian Jannet    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'argent maçonné de sable, chaussé de sinople chargé de deux croisette d'or, le dit chaussé bordé d'argent ; à la champagne du même chargée d'une épée de gueules posée en fasce.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2018, la commune comptait 158 habitants[Note 3], en diminution de 8,14 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    510523509480470479466445459
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    390402424399400380402380381
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    343319308281304296323270282
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    246213201195142147160166175
    2018 - - - - - - - -
    158--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Commanderie d'Épailly
    • Eglise de la Trinité (XVe / XIXe siècle) qui a conservé des peintures murales du XVIe, une croix de procession classée aux Monuments historiques et une statuaire de même époque dont un groupe en pierre de la Trinité.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Clément de Champeaux (1767-1800) général de cavalerie est né le à Courban ; il est tué à la bataille de Marengo (Italie).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean-Bernard de Vaivre, « La commanderie d'Epailly et sa chapelle templière » in Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, tome XXXIII, diffusion De Boccard, Paris MMV, p. 23 & 24.
    9. Notice no PA00112238, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    10. René Paris 1987, p. 126.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Bibliographie

    • René Paris, A la rencontre du Châtillonnais : Montigny-sur-Aube, Recey-sur-Ource, Châtillon-sur-Seine, La Bourgogne,

    Liens externes

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