Courant (Charente-Maritime)

Courant est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

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Courant

La mairie (à droite) et le chevet de l'église Saint-Martin (à gauche).
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Roland Nazet
2020-2026
Code postal 17330
Code commune 17124
Démographie
Gentilé Courantais
Population
municipale
421 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 35″ nord, 0° 34′ 21″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 99 m
Superficie 15,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-d'Angély
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Jean-d'Angély
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Courant
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Courant
Géolocalisation sur la carte : France
Courant
Géolocalisation sur la carte : France
Courant

    Ses habitants sont appelés les Courantais[1].

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Courant est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), forêts (1,9 %), prairies (0,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Selon la légende, sainte Radegonde, en proie à une grande soif, serait passée à Courant et aurait fait jaillir plusieurs sources bénéficiant de vertus curatives.

    L'ordonnance du a intégré la commune de Ligueuil à celle de Courant.

    Lieux et monuments

    Église Saint-Martin

    L'église Saint-Martin se dresse au cœur du bourg de Courant. Construite au XIIe siècle, elle dépend alors de la commanderie templière des Épeaux, à Meursac, près de Royan. Très endommagée pendant la guerre de Cent Ans puis pendant les Guerres de Religion, elle connaît des campagnes de reconstruction au XVe siècle puis au XVIIe siècle. Fort modeste par ses dimensions, elle se limite à une nef unique cantonnée de contreforts et éclairée par des baies en plein cintre romanes. La façade, désormais aveugle, est sommée d’un campanile abritant une cloche portant la date de 1606. Au dessus du portail subsiste une inscription devenue illisible.

    Église Saint-Saturnin

    L'église Saint-Saturnin est l'ancienne église paroissiale de Ligueuil, commune absorbée par Courant en 1825. Construite au XIIe siècle, elle est placée à cette époque sous la protection des seigneurs de Saint-Martin-de-la-Coudre. Elle partage en grande partie le destin de l’église de Courant et de plusieurs églises voisines lors de la guerre de Cent Ans et les Guerres de Religion, périodes durant lesquelles elle est particulièrement éprouvée. D’importants travaux sont menés au cours du XIXe siècle. Petite église rurale, modeste par ses dimensions, elle forme une nef unique autrefois éclairée par de petites baies romanes aujourd’hui bouchées, à laquelle on accède par un portail en arc brisé moderne percé dans le mur sud. Comme à Courant, la façade se prolonge par un campanile. En 2016, faute de moyens pour effectuer des travaux de restauration, le conseil municipal, « après avoir pris le temps de la réflexion et l’avis de personnes respectables et publiques (…) opte pour sa démolition », provoquant la mobilisation d'une partie des habitants, qui envisagent la constitution d'une association pour la sauvegarde de l'édifice[9]. amisdeleglisesaintsaturnindeligueuil17@e-monsite.com

    Chapelle Sainte-Radegonde

    La chapelle Sainte-Radegonde s'élève à l'endroit où sainte Radegonde, fuyant son époux Clotaire Ier, se serait arrêtée afin de se reposer avec son escorte. L’édifice actuel date en partie du XIIe siècle. La façade et le clocher, caractéristiques du style néo-gothique, datent du XIXe siècle. La chapelle a longtemps été marquée par un important pèlerinage, et plusieurs milliers de fidèles venaient s’y recueillir chaque , jour de la fête patronale, après un arrêt aux trois fontaines réputées miraculeuses.

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 En cours Roland Nazet DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 421 habitants[Note 3], en augmentation de 6,05 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    200295349331652641633657663
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    662703718715719668575541544
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    532525515482508480450501464
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    438423349329294277337345353
    2013 2018 - - - - - - -
    397421-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Courant-Ligueuil - Ces églises qu'on abat, article de L'Hebdo de Charente-Maritime, 3 août 2016
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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