Coruscant

Coruscant est une planète de l'univers de fiction Star Wars. Capitale de la République puis de l'Empire, siège du gouvernement et foyer des Jedi, Coruscant est la plus importante des planètes de la Galaxie.

Coruscant
Planète de fiction apparaissant dans
Star Wars.


Vue d'artiste de Coruscant.

Localisation Mondes du Noyau[1]
Secteur Corusca[2]
Genre Planète tellurique
Étoile 1[3]
Satellites 4[3]

Climat Artificiel, tempéré[4]
Paysages Urbain[4]
Espèces intelligentes Humain
Bith
Gran
Balosar
Patrolian
Mikkian
Population 998,374 milliards[3]
Affiliation Ordre Jedi
République galactique
Empire galactique
Batailles Bataille de Coruscant[4]

Films La Menace fantôme
L'Attaque des clones
The Clone Wars
La Revanche des Sith
Rogue One[5]
Le Retour du Jedi
Séries The Clone Wars
Première apparition La Menace fantôme (1999)
Site officiel Fiche de la planète

Histoire

Coruscant fait partie des premiers Mondes du Noyau qui donnent la République, environ 1 000 av. BY, et s'est singularisée en concevant et produisant les systèmes d'hyperdrive. Cette innovation fut cruciale dans l'histoire de la Galaxie, car elle permit aux vaisseaux de se déplacer d'une extrémité à l'autre de l'espace en quelques jours, au lieu des années autrefois nécessaires. À mesure que les explorateurs atteignaient des planètes toujours plus éloignées, ils revenaient à Coruscant en compagnie d'autochtones, qui vinrent accroître sa population et contribuer à l'expansion la plus rapide que la planète ait jamais connue. Un tel prestige valut à Coruscant de se voir attribuer les coordonnées zéro-zéro-zéro sur les cartes de navigation standard, ce qui fit d'elle le centre réel de la Galaxie[6].

La mégalopole qui recouvre entièrement la planète, Galactic City, fut édifiée sur un champ de bataille où s'affrontèrent jadis trois civilisations[3].

Bataille de Coruscant

Tandis que des campagnes de grande ampleur mobilisent des millions de vaisseaux séparatistes dans la Bordure Extérieure, le vaisseau amiral de la Confédération des systèmes indépendants (CSI), dirigé par le général Grievous, la Main Invisible, guide quelques cuirassés et des centaines de destroyers et de frégates dans une attaque foudroyante sur Coruscant[7].

Cette agression féroce contre la capitale galactique est en réalité une diversion, destinée à permettre au général Grievous d'enlever le Chancelier Suprême Palpatine, alors réfugié dans le bunker de la chancellerie, dans le but de hâter la fin des hostilités[8]. Des commandos droïdes, composés d'une dizaine de MagnaGardes sélectionnées par Grievous[9], et appuyés par des canonnières droïdes cruciales dans cette attaque insidieuse[10], réalisent cet audacieux enlèvement. En orbite, la Main Invisible attend, avec la flotte confédérée, le retour des ravisseurs et de leur proie ; mais des milliers d'appareils de la République le prennent d'assaut dans l’atmosphère de la planète[7].

Tandis qu'une bataille spatiale fait rage entre Séparatistes et forces républicaines, le Haut Conseil Jedi décide que la meilleure façon de secourir le Chancelier est d'effectuer un raid éclair sur le vaisseau amiral de la CSI, à bord duquel il est détenu. Alors que la Main Invisible tente de se dissimuler parmi les cuirassés, les destroyers et les frégates séparatistes, sous la protection de quantités de chasseurs Vautours et de Tri-droïdes, les Jedi Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker s'approchent à bord de leurs Intercepteurs Jedi, soutenus par l'escadrille Sept du capitaine « Odd Ball » Davijaan[11]. À ce moment, les boucliers déflecteurs du vaisseau amiral sont déjà défaillants, et certaines zones de la coques sont devenues vulnérables. Anakin détruit le bouclier de confinement atmosphérique à l'entrée du hangar, brisant les défenses du bâtiment[12].

La bataille au-dessus de Coruscant a des effets dévastateurs sur Galactic City : chaque épave qui s'écrase creuse un vaste cratère, et l'onde de choc détruit les immeubles environnants. Infatigablement, les pilotes pompiers volent au secours des équipages prisonniers des appareils en détresse[7].

La Main Invisible étant gravement endommagée, Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker doivent retrouver le Chancelier Suprême au cœur d'un vaisseau qui se désagrège rapidement et dont les compartiments sont inondés de produits toxiques divers[7]. Afin de démoraliser les Loyalistes, le comte Dooku s'apprête à diffuser dans toute la Galaxie l'holo-image du Chancelier Suprême prisonnier lorsque les deux Jedi s'interposent[12]. La gravité artificielle, les champs de tension et les compensateurs inertiels tombent en panne, mais le combat se poursuit, tandis que la Main Invisible commence à chuter vers la surface de Coruscant[7]. Finalement, le comte Dooku est décapité par Anakin Skywalker.

Tandis que son vaisseau se disloque lors de son entrée dans l'atmosphère de Coruscant, Grievous s'échappe, larguant au passage l'ensemble des capsules de sauvetage, et rejoint un vaisseau de la Confédération. Les deux Jedi et le Chancelier, se retrouvent à devoir piloter un vaisseau en perdition[11].

Aidé par les speeders-incendie de Coruscant, qui aspergent la coque en flamme de la Main Invisible, Anakin Skywalker parvient, grâce à une habilité stupéfiante, à faire atterrir le vaisseau. Afin de ne pas aggraver les dégâts déjà causés sur Coruscant, il guide la Main Invisible jusqu'à une plate-forme désaffectée du secteur industriel[7].

Atmosphère

Coruscant, qui orbite à une grande distance de sa minuscule étoile (entre 207 et 251 millions de kilomètres), offre un climat peu hospitalier pour les humains. Ceux-ci ont donc satellisé une batterie de miroirs qui amplifient la chaleur et la lumière de son soleil[3].

Vue depuis l'espace, la lumière que dégage Galactic City, la métropole qui couvre la totalité de la planète, est à peine atténuée par la couverture atmosphérique de Coruscant. Les conditions climatiques sont perturbées par les immeubles qui, partout sur la planète, percent la troposphère. À l'intérieur des édifices les plus hauts, les énormes différences de température et de pression entre la base et le sommet génèrent des microclimats étranges et imprévisibles[13].

Sur les cimes de Galactic City, les citoyens les plus riches respirent un air purifié de haute qualité, et leurs immeubles sont régulièrement entretenus par des droïdes de contrôle de qualité. Au pied de ces immenses édifices, dans un monde crasseux de tunnels et de couloirs, la population inhale divers mélanges d'airs toxiques. La plupart des visiteurs de passage à Coruscant apportent leurs propres réserves d'air[14].

Galactic City

Galactic City, la mégalopole la plus surpeuplée de la Galaxie, s'étend sur l'ensemble de la planète et accueille des milliards d'individus d'espèces variées. Recouvrant totalement la planète, les gigantesques immeubles de Galactic City étouffent tout relief naturel, montagnes comme mers, qui sont aujourd'hui invisibles[13]. L’éblouissant paysage de Coruscant symbolise le pouvoir que concentre la cité. Nombre de ses immeubles en transparacier atteignent 6 000 mètres, jouxtant des structures plus anciennes en permabéton[15]. Les niveaux les plus bas sont le domaine des mutants et des pillards[13].

Des millions d'années de surpopulation ayant fait disparaître toute trace de l'eau liquide dont Coruscant était autrefois largement recouverte, l'eau glacée présente à ses pôles est fondue et distribuée dans tout Galactic City par un réseau de canalisations[3].

L'architecture de Galactic City sert à merveille les manœuvres sournoises des politiciens qui l’habitent. Imbriqués dans les mégastructures, on trouve d'innombrables balcons, chambres secrètes et immeubles abandonnés, où des organisations clandestines complotent et négocient à leur aise. L'anonymat qu'offre un tel labyrinthe permet à Dark Maul de rencontrer Dark Sidious sur un balcon découvert en 32 av. BY, durant la crise de Naboo[14].

Aux étages les plus élevés de Galactic City, des magasins et des restaurants sont réservés à la clientèle aisée qui occupe ces hauteurs. Cependant, on y trouve aussi de nombreuses gargotes, qui sont dépourvues de licence de restauration mais équipées de répulseurs afin de se soustraire aux inspections. À Coco Ville (pour « commerce collectif »), où se trouve l'établissement de Dexter, des immigrants de toutes espèces entretiennent des relations commerciales fondées sur l'entraide[16].

Astroport

Les vastes vaisseaux cargos quittent Coruscant avec des produits de luxe, et reviennent chargés de matières premières introuvables dans la capitale. Ils ne sont pas censés transporter de passagers, mais de nombreux migrants sans ressources y prennent place, dans des conditions précaires. L'astroport fourmille également de droïdes de manutention et de contremaîtres qui veillent au bon chargement des appareils. Anakin Skywalker, pour accompagner Padmé Amidala dans sa fuite loin de la planète suite aux tentatives d'assassinats en 22 av. BY, utilise ce moyen de transport[17].

Couloirs aériens

Les couloirs aériens de la capitale galactique, perpétuellement encombrés, sont souvent auto-navigables : chaque engin – du speeder individuel au plus vaste cargo, en passant par l'aérobus – suit un itinéraire préprogrammé, qui réduit les risques de collision. Les couloirs supérieurs sont réservés aux long trajets, effectués à grande vitesse. Plus bas, dans une circulation désordonnée, les barges de déchets côtoient les speedervans banalisés et les véhicules légers. Les changements de couloirs se font à la faveur de gigantesques échangeurs en forme de spirale[18].

Négocier un couloir d'approche dans un tel environnement réclame des nerfs solides, et les pilotes font payer cher pour emmener des touristes en croisière autour de la planète. Entre les énormes transports de passagers qui suivent les voies auto-navigables et les taxis volants qui emportent leur clientèle fortunée à destination sur des itinéraires plus directs, le trafic aérien de Coruscant est en permanence saturé[15].

Usines

Galactic City est divisée en milliers de quadrants, eux-mêmes subdivisés en secteurs numérotés. Si les cartes officielles respectent cette classification, la plupart des gens leur donnent des surnoms. C'est le cas des Usines : cette vaste zone industrielle, qui produisait autrefois à la chaîne des pièces de vaisseaux, des droïdes assembleurs et des matériaux de construction, est désormais à l'abandon[16].

District gouvernemental

Dix ans après la crise de Naboo, en 22 av. BY, le district gouvernemental, au cœur duquel se dresse le Sénat, est presque devenu méconnaissable, tant on a construit d'immeubles pour abriter les milliers d'organismes qui ont été créés pour renforcer la cohésion de la République[16].

Appartements sénatoriaux

L'immeuble 500 Republica où réside le sénateur Palpatine se dresse dans un vieux quartier prestigieux de Coruscant. Résidence de citoyens dont la fortune est insondable et qui exigent que leur intimité soit totale, il est équipé d'ascenseurs privés sur répulseurs et d'armements secrets, ainsi que de 53 appontements capables d’accueillir les plus gros taxis aériens et des vaisseaux spatiaux privés[14].

Plates-formes d’atterrissage

Des plates-formes d'atterrissage sur répulseurs privées sont réservées aux milliers de représentants sectoriels attachés et dignitaires de passage qui, jour après jour, débarquent sur Coruscant ou la quittent. Les autres visiteurs doivent se contenter des plates-formes municipales, larges de plusieurs kilomètres et souvent surchargées ; il est fréquent que ces engins doivent faire du surplace plusieurs heures durant, avant qu'un site d'atterrissage ne se libère[13].

Notes et références

Notes

    Références

    1. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 11
    2. (en) « Star Wars Planets Roster », sur StarWars.com (consulté le )
    3. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 13
    4. (en) « Coruscant » (consulté le )
    5. « rogue-one-visual-guide-coruscant-ties-Star wars characters »
    6. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 40
    7. Star Wars : Vaisseaux et engins de la saga (trad. de l'anglais), Paris, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 151 p. (ISBN 978-2-09-251363-7), p. 86
    8. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 98
    9. Star Wars : Tout sur la Revanche des Sith, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », (ISBN 978-2-09-250749-0), p. 26
    10. Star Wars : Tout sur la Revanche des Sith, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », (ISBN 978-2-09-250749-0), p. 15
    11. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 99
    12. Star Wars : Vaisseaux et engins de la saga (trad. de l'anglais), Paris, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 151 p. (ISBN 978-2-09-251363-7), p. 87
    13. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 42
    14. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 43
    15. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 41
    16. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 61
    17. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 81
    18. Star Wars : Les hauts-lieux de l'action, Nathan (maison d'édition), coll. « Lucasbooks », , 175 p. (ISBN 978-2-09-251213-5), p. 60

    Bibliographie

    • Alain Musset, De New York à Coruscant : essai de géofiction, Paris, Presses universitaires de France, , 189 p. (ISBN 2-13-055002-9).
    • Portail de Star Wars
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.