Conseil national géorgien

Le Conseil national géorgien (en géorgien : საქართველოს ეროვნული საბჭოa) a été le pouvoir instauré le à Tiflis, après le coup d'état bolchévique de Petrograd.

Membres du Conseil national géorgien, à Tiflis, le

Il succède au soviet de Tiflis dominé par le parti social-démocrate à majorité menchévique et cohabite à partir du avec l’Assemblée parlementaire transcaucasienne composée des députés élus sur les territoires arméniens, azerbaïdjanais et géorgiens (élections constituantes organisées par le Gouvernement provisoire russe et annulées par Lénine le ).

Formation

369 représentants du monde politique( (Parti social-démocrate, Parti social-fédéraliste, Parti national-démocrate), représentants des syndicats, de la noblesses et du clergé, ainsi que de la société civile géorgienne, se réunissent au Théâtre de Tiflis du au , sous la présidence d’Akaki Tchenkéli, et décident de ne pas suivre la ligne de Petrograd[1].

Cohabitation avec l’Assemblée parlementaire transcaucasienne

Acte de restauration de l'indépendance signé le

Dans un premier temps, à partir du , les membres du Conseil national géorgien accordent leur confiance à l’Assemblée parlementaire transcaucasienne présidée par Nicolas Tcheidze et dont le comité exécutif est dirigé par Evguéni Guéguétchkori, puis Akaki Tchenkéli.

Devant l’incompatibilité des intérêts nationaux arméniens et azerbaïdjanais, et la difficulté de faire fonctionner une structure fédérative dans ce contexte, le Conseil national géorgien décide de proclamer la restauration de l’indépendance de la Géorgie  perdue en 1801 au profit de l’Empire russe  et l’instauration de la République démocratique de Géorgie : son porte-parole Noé Jordania officialise la démarche le , après que l'ensemble des représentants politiques géorgiens ait signé le document[1]

Organe législatif

Le conseil s’autoproclame assemblée parlementaire provisoire ; Nicolas Tcheidze en prend la présidence le , en attendant une Assemblée constituante géorgienne qui sera élue au suffrage universel le [2],[3].

Notes et Références

Références

  1. Stephen F. Jones (2005), Socialism in Georgian Colors: The European Road to Social Democracy, 1883-1917, pp. 260-261. Harvard University Press, (ISBN 0-674-01902-4).
  2. Kazemzadeh, Firuz (1951), The Struggle for Transcaucasia, 1917-1921, pp. 119-121. The New York Philosophical Library
  3. Lang, David Marshall (1962), A Modern History of Georgia, p. 209. Londres: Weidenfeld and Nicolson.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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