Concerto pour violon no 1 de Prokofiev

Le concerto pour violon en ré majeur, opus 19 est le premier des deux concertos pour violon et orchestre de Sergueï Prokofiev. Pendant la composition, Paul Kochanski prodigua des conseils au compositeur qui exploita toutes les possibilités techniques du violon.

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Concerto pour violon no 1
en ré majeur
opus 19
Genre Concerto pour violon
Musique Serguei Prokofiev
Durée approximative Environ vingt trois minutes
Dates de composition 1916-1917
Création
Paris France
Interprètes Marcel Darrieux (violon)
Orchestre inconnu, Serge Koussevitzky (dir.)

Il a été composé en 1916 et 1917, au cours d'une période particulièrement féconde. Son écriture est contemporaine de celle de son opéra Le Joueur, de sa symphonie classique, de son troisième concerto pour piano et de ses troisième et quatrième sonates pour piano. Cette période vit également l'aboutissement de la révolution russe que le compositeur vécut à Saint-Pétersbourg, devenu Petrograd, puis dans le Caucase.

Sa première n'eut cependant lieu que le , à Paris sous la direction de Serge Koussevitzky, Marcel Darrieux étant le soliste et le premier violon de l'orchestre. Joseph Szigeti fut, par la suite, un défenseur important de l'œuvre[1].

Orchestration

Effectif orchestral :

Instrumentation du concerto pour violon en ré majeur
Soliste
violon
Cordes
premiers violons,
seconds violons,
altos,
violoncelles,
contrebasses,
harpe
Bois
2 flûtes,
1 piccolo
2 hautbois
2 clarinettes en la,
2 bassons
Cuivres
4 cors en fa,
2 trompettes en ut,
1 tuba
Percussions
timbales,
caisse claire,
tambourin

Analyse

Sa structure est en trois mouvements :

  1. Andantino, environ 10 minutes ;
  2. Scherzo - vivacissimo, environ 4 minutes ;
  3. Moderato, environ 8 minutes.

La structure de la partition est inhabituelle, deux mouvements lents entourant une partie rapide, centrale. La composition se caractérise par la fréquente rupture puis reprise de ses lignes mélodiques et la combinaison d’une écriture rythmique très serrée avec une respiration naturellement chantante. Outre ses exigences techniques, l’œuvre, malgré tous ses détours, demande à l’interprète de ne pas perdre le fil de l’unité supérieure de ton qui l’anime.

Discographie

Voir aussi

Notes et références

  1. N. Goodwin, livret de l'enregistrement de l’œuvre par Lydia Mordkovitch et Neeme Järvi, éditions Chandos.

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