Comptoirs modernes

Comptoirs Modernes S.A. (CM) était une entreprise française du secteur de la grande distribution, qui possédait différents formats de magasin sous les enseignes Stoc, exploitée directement, et Comod, exploitée en franchise et magasin succursaliste, tout comme Marché Plus.

Historique

Création et développement

Créée en 1928 par Léopold Gouloumès (L'Alimentation Rémoise) et Guillaume Plassart (Docks de l'Ouest), cette société ouvre sa première succursale libre-service en 1948 et sa première supérette en 1958[1]. Les Comptoirs modernes prendront successivement le contrôle des groupes succursalistes régionaux français : Brisset, Amiot, l'Économique de Rennes, L'Union commerciale de Meaux, Badin-Defforey, Major-Unidis[1].

En 1979, Marcel Fournier et Denis Defforey ont repris l'ancienne activité familiale de Lagnieu (Saint-Sorlin-en-Bugey), le groupe Carrefour est devenu actionnaire de référence de Comptoirs Modernes S.A. avec 25 % des parts[2].

Dans les années 1990, les Comptoirs Modernes S.A., présidé et dirigé par Jean-Claude Plassart[3], fonctionnaient de façon décentralisée et étaient divisés en six zones :

  • Comptoirs Modernes Economiques de Normandie (CMEN) société basée au Mans[4] ;
  • Comptoirs Modernes-Badin-Defforey (CMBD) société basée à Saint-Sorlin-en-Bugey dans le canton de Lagnieu[4] ;
  • Comptoirs Modernes Economiques de Rennes (CMER) société basée à Rennes[4] ;
  • Comptoirs Modernes-Major Unidis (CMMU) société basée à Bourges[4] ;
  • Comptoirs Modernes-Union Commercial (CMUC) ;
  • Stoc Sud Est.

En 1990 est créée l'enseigne Marché Plus, sur le format du petit supermarché urbain[5].

Fin 1998, Comptoirs modernes rachète l'activité supermarchés du groupe Lojas Americanas au Brésil, ayant un parc de 23 magasins, 18 ont pris l'enseigne Stoc et 5 l'enseigne Carrefour[6].

Rachat par Carrefour et disparition

En novembre 1998, le groupe Carrefour, qui possédait déjà 22,8 % du capital des Comptoirs Modernes, en rachète la quasi-totalité (98,4 %, d'abord par une OPA amicale puis par OPE)[6]. Cela permet à Carrefour, très peu présent sur le format supermarché, de s'y implanter.

Quelques années après, les magasins Stoc prennent l'enseigne Champion (ancienne enseigne du groupe Promodès) à la suite d'une rationalisation des enseignes liée à une seconde fusion, en 1999, entre les groupes Carrefour et Promodès[7].

Annexes

Articles connexes

Notes et références

  1. Les dates clefs - La survie ou l'indépendance, Linéaires, no 185, octobre 2003, p. 9 [lire en ligne]
  2. E. Martel, F. Carluer Lossouam, Jean-Claude Plassart : l'OPA un mariage après 25 ans de fiançailles, Linéaires, no 185, octobre 2003, p. 9 [lire en ligne]
  3. « Jean-Claude Plassart », lesechos.fr, (lire en ligne, consulté le )
  4. Ursaff (France), Direction de la réglementationdu recouvrement et du service DIRRES, Lettre circulaire 2002-158, objet : versement des cotisations en un lieu unique, 21/06/2002, p. 28 consulté le 31/07/2008 [lire en ligne]
  5. Marché Plus, il a tout d'un grand, LSA Conso, 6 mars 1997
  6. Carrefour, Rapport annuel 1998 : Assemblée générale mixte du 15/04/1999, 15/04/1999 [lire en ligne]
  7. « Carrefour-Promodès : la fusion du siècle », lsa-conso.fr, (lire en ligne, consulté le )
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