Compagnie générale française de tramways

La Compagnie générale française de tramways (CGFT) est une société anonyme française, constituée le 17 décembre 1875, issue de l'association entre la Banque française et italienne et d'un entrepreneur belge, Frédéric de la Hault. Ses statuts sont déposés le [1] chez maître Pérard, notaire à Paris. Son siège social est à Paris 3 rue Moncey[2], [3].

Compagnie générale française de tramways

Tramway de Nancy, aux armes de la CGFT

Création
Disparition 1953
Personnages clés Frédéric de la Hault
Forme juridique Société anonyme
Siège social Paris
 France
Activité Exploitation de réseaux de tramways
Société mère Banque française et italienne
Filiales Cie des tramways de Cambrai et de Saint-Quentin
Société des tramways du Var et du Gard
Compagnie des tramways de Tunis
tramway à chevaux de la CGFT au Havre

Cette société, cotée à la Bourse de Paris, distribue des dividendes chaque année au moins de 1901 à 1924, sauf pendant la période liée à la guerre de 1918-1919[3]. Les données postérieures à 1924 ne sont pas disponibles.

L'entreprise se transforme en 1953[4] en Compagnie générale française des transports et entreprises (CGFTE), intégrée depuis dans le groupe Veolia Transport[5].

Les réseaux

La CGFT est concessionnaire du réseau des tramways du Havre (longueur concédée: 56,784 km en 1928), du réseau de Marseille (longueur concédée : 179,062 km en 1928), Nancy (longueur concédée : 82,693 km en 1928) et Orléans (longueur concédée : 26,014 km en 1928), soit, toujours en 1928, un total de 344,553 km de longueur concédée.

Elle a également des intérêts dans le réseau des tramways de Saint-Quentin (longueur concédée : 9,770 km en 1928) et de Cambrai[6] (Compagnie des tramways de Cambrai et de Saint-Quentin), Toulon (longueur concédée : 78,236 km en 1928, exploité par l'intermédiaire d'une filiale la Société des tramways du Var et du Gard) ainsi qu'en Tunisie avec sa filiale créée en 1903, la Compagnie des tramways de Tunis (CTT), dont le réseau longueur concédée : 108,477 km en 1928. Les réseaux concédés aux filiales de la CGFT avaient une longueur de 196,483 km en 1928[3].


Le tramway d'Orléans exploité par la CGFT

Par un célèbre arrêt rendu le 11 mars 1910 dans un contentieux opposant la CGFT à l'État, le Conseil d'État reconnaît le pouvoir de l'administration pour modifier unilatéralement un contrat administratif, tel que le cahier des charges de la concession de l'ancien tramway de Marseille, à charge d'indemnisation du cocontractant si la modification lui cause un préjudice[7].

Notes et références

  1. http://www.scriponet.com/images/Descript/17/3393.JPG
  2. http://www.veolia.com/fr/groupe/historique/1853-1900/
  3. Annuaire des Chemins de fer et des Tramways (ancien Marchal) : Édition des réseaux français, Paris, , 43e éd., 1334 p., p. 891
  4. Centre des archives du monde du travail, page citée en lien externe
  5. « L'histoire du groupe Veolia Environnement : 1853 - 1900 », sur http://www.veolia.com, (consulté le )
  6. L'exploitation du tramway de Cambrai n'est pas reprise après la Première Guerre mondiale. Avant sa destruction, le réseau de Cambrai avait une longueur de 12,9 km
  7. « Arrêt C.E., 11 mars 1910, Compagnie générale française des tramways », sur http://archiv.jura.uni-saarland.de (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Jean Robert, Histoire des transports dans les villes de France, ed. Jean Robert,

Liens externes

  • Portail du chemin de fer
  • Portail des entreprises
  • Portail des transports en commun
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.