Clotilde Gaillard

Clotilde Gaillard, née le et morte le , est une française originaire de La Clayette en Saône-et-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté.

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Durant les années d'Occupation, elle est vice-présidente de la Croix-Rouge du Canton de La Clayette. En 2007, elle reçoit le titre de Juste parmi les nations.

Jeunesse

Elle grandit à La Clayette auprès de sa mère Marie-Aimée dans la religion catholique puis devient vice-présidente de la Croix-Rouge du Canton de La Clayette.

Seconde Guerre mondiale

à La Clayette.

Alors qu'elle habite avec sa mère à La Clayette, les conditions de vie deviennent très difficiles dès 1942 et la chasse aux juifs s'intensifie[1]. C'est ainsi que Rébecca Hakim, âgée de sept ans, quitte Lyon pour La Clayette avec un groupe d'enfants de prisonniers. La jeune fille, de confession juive, est confiée à Clotilde et Marie-Aimée Gaillard à la demande d'Alfred-Jacques Fonlupt, maire de La Clayette.

Rébecca Hakim est scolarisée à l'école libre et fréquente l'église pour ne pas éveiller les soupçons sur sa judaïté. Elle se présente comme une fille de prisonnier d'origine lyonnaise mise à l'abri à la campagne. Elle reste à La Clayette jusqu'à la fin de la guerre aux côtés de Clotilde et Marie-Aimée. Clotilde se considère comme sa « deuxième maman » et tient à ce que Rébecca ne soit pas complètement séparée des siens. Elle prendra le risque d'emmener régulièrement la petite fille rendre visite à sa mère Zafira Hakim restée à Lyon[2].

Hommages

Le , l'institut Yad Vashem de Jérusalem lui décerne le titre de Juste parmi les nations, conjointement avec sa mère Marie-Aimée Gaillard (1883-1970), qui reçoit la distinction à titre posthume[3]. Jusqu'à cette date, la distinction civile n'avait été décernée qu'à 32 personnes[4] en Saône-et-Loire (sur 3 948 en France).

Le , a lieu à La Clayette la remise de la médaille décernée par Yad Vashem aux ayants droit de Clotilde Gaillard, en présence du maire Hugues Godard et de son conseil municipal, de Daniel Halevy-Goetsche, ministre-conseiller à l'Information auprès de l'ambassade d'Israël à Paris, et d'Annie Karo, déléguée du Comité français pour Yad Vashem[5].

Notes et références

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