Claude Vallois
Claude Vallois (né en 1927 à Lille et mort le [1] à Lille) est un peintre français. Époux de Michèle Vallois Carnel ; père de Valérie Vallois, Thibault Vallois et de Vincent Vallois ; grand-père de Louis Simoens-Vallois, Maïa Simoens-Vallois, Nina Vallois, Noé Vallois et Lino Vallois.
Biographie
Claude Vallois a étudié les arts graphiques à l'école des Beaux-Arts de Lille. En 1957, en réaction contre l’enseignement jugé trop académique et trop figé de l’école, il fonde L'Atelier de la Monnaie avec Pierre Olivier et Roger Frezin.
Élève impétueux, peu enclin à une scolarité dite « classique », Claude Vallois se sent très vite concerné par la création artistique. A vingt-cinq ans, il attrape la tuberculose, l’empêchant d’exercer toute activité professionnelle. Mais cette maladie lui permet d’entrer à l’Ecole des beaux-arts en tant qu’élève libre grâce au consentement attendu de ses parents. Dans les années 1958/1990, la peinture de Claude Vallois plonge dans les racines de son tempérament flamand : du figuratif teinté d’expressionnisme, « qui ne faisait pas avancer la peinture mais qui parle de quelque chose. »
Pendant les quinze années où Claude Vallois travaille à la Monnaie (1957-1971), son style a subi de profondes modifications. Il passe de la peinture figurative à l’abstraction lyrique. Les formes se simplifient, le trait est vite couché sur la toile. « Ma peinture est fugitive et rapide. Comme la vision d’un paysage aperçu pendant une fraction de seconde à travers la vitre d’un train en marche. On n’en garde qu’une impression. »
Mais de sa peinture, il ne subsiste presque rien. En 1967, Claude Vallois décide de détruire toutes ses toiles. « C’était la fin d’une aventure » dit-il. Les toiles, qu’il n’a pas lui-même détruites, ont été réduites en cendre dans l’explosion d’une boite de nuit.
Claude Vallois avait repris progressivement ses pinceaux mais ses toiles sont destinées à son entourage proche[2].
Claude Vallois a également été Conseiller artistique de l'ORCEP et Chargé de mission du DACOR durant quelques années[3].
À la suite des funérailles de Claude Vallois en l'Église Saint-Sauveur de Lille, la mairie de Lille, Martine Aubry a fait paraître sur son site un très bel hommage, qui dépeint l'artiste dans toute sa joie de vivre pour ceux qui l'ont bien connu.
Ses cendres ont été déposées, selon son souhait, dans un lieu historique protégé, emblématique et fortement symbolique qu'il appréciait particulièrement tant pour la quiétude que pour la beauté du paysage, source de son inspiration et de ses réflexions.
Notes et références
- L'Atelier de la Monnaie, c'était aussi lui : Claude Vallois est décédé, Nord-Éclair, jeudi 5 novembre 2009
- Lille Artistique, Guide de visite, 2009
- Avis de décès, La voix du Nord, 2009
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