Claude Grison

Claude Grison est une chimiste française.

Biographie

Chimie

Au début de sa carrière, Claude Grison choisit d'étudier la chimie du vivant[1]. Elle majore son cursus de chimie à l'université de Nancy, puis y devient maître de conférences, ce qui en fait une des plus jeunes professeures de France[2]. En 2003, elle accepte la codirection du Laboratoire de chimie organique biomoléculaire à Montpellier[2]. Son indice de Hirsch est égal à 20[3] en janvier 2020.

En 2005, elle découvre le fonctionnement d'une enzyme importante dans la résistance des bactéries aux antibiotiques[1].

Écologie

En 2008, elle se réoriente vers l'écologie après avoir reçu une question d'étudiantes qui font des recherches sur l'utilisation des plantes pour la dépollution[1],[4],[5]. Elle intègre donc le Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (Cefe) de Montpellier[2]. Elle se rapproche de José Escarré qui, quelques années plus tôt, a découvert la capacité de plusieurs espèces à accumuler les métaux lourds [6]

En cinq ans, elle dépose 25 brevets CNRS. Elle est considérée comme une des pionnières de l'écocatalyse, un champ de recherche à cheval entre l'écologie et la chimie[2].

Claude Grison fait des recherches sur l'utilisation des plantes pour dépolluer les sites miniers et exploiter les métaux qu'elles ont absorbés. Ses recherches permettent de produire plus de 3500 biomolécules complexes à synthétiser autrement. Les plantes permettent ainsi de valoriser des terrains pollués en y extrayant des métaux toxiques, dont certains sont rares ou en voie d’épuisement[4].

Elle est directrice de recherches au CNRS et à l'université de Montpellier[1]. Elle crée puis dirige le laboratoire Chimie bio-inspirée et innovations écologiques de Montpellier[4],[2]. Elle devient aussi conseillère scientifique de Stratex et Chimex, filiale de L'Oréal[2].

Prix et récompenses

En 2013, elle remporte le Prix de la recherche[7].

En 2014, elle reçoit la médaille de l'innovation du CNRS[1] et le prix de ANR Innovation des écotechnologies[7].

En septembre 2016, elle reçoit le prix François Sommer Homme-Nature[2].

Notes et références

  1. « CNRS - Talents - Claude Grison », sur cnrs.fr, (consulté le )
  2. « La chimiste Claude Grison reçoit le prix François Sommer », sur Sciences et Avenir, (consulté le )
  3. « Grison, Claude », sur Web of Science (consulté le ).
  4. « Claude Grison, dépollue la terre avec des plantes », sur France Inter, (consulté le )
  5. « Claude Grison, une révolution verte dans la chimie », sur Veolia (consulté le )
  6. José Esacrré, « Jose_Escarre »
  7. « Claude Grison – L’écocatalyse, une révolution écologique et économie verte ? | TEDxParis », TEDxParis, (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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