Claude Eerdekens

Claude Eerdekens, né le à Ougrée, est un homme politique belge, bourgmestre d'Andenne depuis 1979 et membre du Parti socialiste.

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Biographie

Il a cinq ans quand ses parents s'installent dans la commune de Seilles. Il y suivra toute sa scolarité primaire avant de rejoindre l’Athénée d’Andenne et plus tard, l’Université de Liège, où il décroche le titre de docteur en droit.
Une fois diplômé, il professe dans sa région d'adoption, s’inscrit au Barreau de Huy et ouvre son cabinet d’avocat à Seilles. En 1969, Claude Eerdekens s’engage en politique, au Parti socialiste. En 1971, il devient échevin à Seilles. Un an plus tard, il est nommé bourgmestre. Il n’a alors que 23 ans et est le plus jeune bourgmestre du Royaume.

En 1974, il est élu conseiller provincial de la Province de Liège et trois ans plus tard, en 1977, après la fusion des communes, il devient bourgmestre d’Andenne. Vers le milieu des années 1980, Claude Eerdekens se tourne vers le national. Il est élu député de l’arrondissement de Namur en 1985.

En 1990, il devient chef du groupe PS à la Chambre des représentants. Dans le cadre de sa fonction parlementaire, il fera notamment partie de diverses commissions telles que la Commission d’enquête sur les Tueries du Brabant, la Commission d’enquête dans le cadre de l'affaire Dutroux ou la Commission « Sabena ».

Candidat aux élections régionales du 13 juin 2004, il est élu au Parlement wallon. Le 19 juillet 2004, il devient ministre de la Communauté française de Belgique chargé de la Fonction publique et des Sports. En décembre 2004, une polémique éclate à propos d'une affaire de dopage dans laquelle serait impliquée la joueuse de tennis russe Svetlana Kuznetsova, contrôlée positive à l'éphédrine lors d'un tournoi d'exhibition à Charleroi, après que le ministre Eerdekens ait révélé un peu rapidement à la presse les résultats de ce contrôle.

Réélu à la Chambre des représentants à la suite des élections du 10 juin 2007, il quitte le gouvernement de la Communauté française. Ses compétences sont reprises par Michel Daerden et il est remplacé numériquement par Marc Tarabella.

Le 16 juillet 2007, il réintègre le Parlement wallon comme suppléant de la ministre Éliane Tillieux.
Le 14 janvier 2011, Claude Eerdekens lancera durant une interview de la chaine namuroise Canal C des propos osés, principalement à l'attention du nationaliste flamand Bart de Wever, l'insultant de connard[1],[2].

En mars 2011, il malmène l'opposition du Conseil communal d'Andenne[3]. Il sera rappelé à l'ordre par le ministre chargé du suivi des pouvoirs locaux.

Sur le plan politique, Claude Eerdekens a proposé l’élaboration de différentes lois visant à combattre les extrémismes ; la loi luttant contre le négationnisme, le révisionnisme, la négation des crimes commis par le nazisme ainsi que la loi sur le non-financement des partis non-démocratiques.

Aux élections communales de 2012, il est réélu bourgmestre de Andenne[4].

Claude Eerdekens est Officier de l'Ordre de Léopold.

Il est favorable au rattachement de la Wallonie à la France[5].

Carrière politique

  • conseiller communal de Seilles (1971-1976)
    • échevin (1971-1972)
    • bourgmestre (1972-1976)
  • conseiller provincial de la province de Liège (1974-1977)
  • conseiller communal d'Andenne (1977-)
    • bourgmestre (1977-)
  • député (1985-1995)
    • membre du Conseil régional wallon
  • député fédéral (1995-2004)
  • député wallon (2004)
  • ministre communautaire (2004-2007)
  • député fédéral (2007-2009)
  • député wallon (2009-)

Notes et références

  1. Claude Eerdekens insulte Bart de Wever de connard.
  2. Eerdekens traite De Wever de connard (sic), La Libre Belgique,
  3. Il exagère, Eerdekens !, La Libre Belgique,
  4. « Élections communales 2012 Andenne : majorité absolue et ultime mandat pour Claude Eerdekens », L’Avenir, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Claude Eerdekens, socialiste et « rattachiste » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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