Claude Cherki

Diplômé de l'École supérieure d'électricité (Supélec, 1963)[2], il est docteur ès sciences physiques[3] (1969)[4]. Durant ses études, il est membre de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF)[3].

Il devient chargé de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS)[3]. En 1974-1976, il est conseiller technique de Michel d'Ornano, ministre de l'Industrie et de la Recherche[3], puis devient directeur général adjoint du Centre national pour l'exploitation des océans (CNEXO)[2]. Il écrit à partir de 1966 des articles de vulgarisation scientifique dans La Recherche, devient directeur adjoint (1971) de la revue, puis directeur de la Société d'éditions scientifiques, filiale des éditions du Seuil[3]. C'est par ce biais qu'il arrive dans cette maison[3]. En 1989, il succède à Michel Chodkiewicz comme son président-directeur général[3].

Début 2004, il participe au rachat par le Seuil de La Martinière, groupe dont il devient vice-président[5]. En juin, après une polémique autour de plus-values touchées à l'occasion du rachat de la Martinière, il démissionne de la présidence du Seuil ; Pascal Flamand lui succède[5]. Cette cession a toutefois été jugée régulière par le jugement du tribunal de grande instance de Paris du 28 aout 2007[6], confirmé par l'arrêt de la cour d'appel de Paris[7] du 16 juin 2009[8] et par l'arrêt de la Cour de cassation du 14 décembre 2010[9].