Clan Miura

Le clan Miura (三浦氏, Miura-shi) est un clan japonais qui descend du clan Taira. Il tient son nom de la péninsule de Miura. Le clan possédait de grands fiefs et avait une grande influence politique.

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Miura Yoshizumi représenté sur une illustration de l'époque du Bakumatsu.
Yagura (tombes) du clan Miura à Kamakura.
Emblème (mon) du clan Miura.

Le clan figure parmi les protagonistes de la guerre de Genpei au XIIe siècle[1]. Il fait partie des vassaux historiques du clan Minamoto, et aide ainsi Minamoto no Yoritomo à fuir vers l'est après sa défaite à la bataille d'Ishibashiyama[2]. Un membre du clan, Wada Yoshimori, devient d'ailleurs intendant (bettō) de l'office (samouraï dokoro) mis en place par ce dernier pour contrôler ses vassaux[3].

Toujours dans l'entourage du shogun de Kamakura, ce clan participe au début du XIIIe siècle aux intrigues au profit du clan Hojo[4].

Opposé à la domination du clan Hojo sur le shogunat, il se révolte mais est écrasé en 1247. Son nom est alors attribué à une autre famille. Ce nouveau clan est anéanti en 1516 par Hōjō Sōun.

Membres du clan Miura

Clan originel

Clan ultérieur

Références

  1. (en) Stephen Turnbull et Giuseppe Rava, The Gempei War 1180-85: the Great Samurai Civil War., Bloomsbury Publishing Plc, (ISBN 978-1-4728-1386-2, OCLC 1021808274, lire en ligne), p. 37-40.
  2. Iwao Seiichi et Iyanaga Teizō, « 177. Minamoto no Yoritomo (1147-1199) », Dictionnaire historique du Japon, vol. 14, no 1, (lire en ligne, consulté le ).
  3. Iwao Seiichi, Iyanaga Teizō, Ishii Susumu et Yoshida Shōichirō, « 177. Minamoto no Yoritomo (1147-1199) », Dictionnaire historique du Japon, vol. 14, no 1, (lire en ligne, consulté le ).
  4. Iwao Seiichi, Iyanaga Teizō, Ishii Susumu et Yoshida Shōichirō, « 697. Kugyō (1200-1219) », Dictionnaire historique du Japon, vol. 13, no 1, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • « Miura(-uji) », dans Dictionnaire historique du Japon, vol. 14 : Lettres L et M (1), Tokyo, Librairie Kinokuniya : Maison franco-japonaise, (lire en ligne), p. 127-128.

Article connexe

  • Portail de l'histoire du Japon
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