Cireur de chaussures
Le cireur de chaussure nettoie et cire les chaussures de ses clients. Ce travail est traditionnellement celui d'un enfant de sexe masculin ou d'un vieil homme, muni d'un tabouret pour poser le pied du client, d'une brosse et de cirage. Dans les civilisations dites occidentales, ce rôle est de plus en plus considéré comme obsolète mais dans de nombreux pays à travers le monde, des enfants gagnent un salaire indispensable pour leur famille. Certains cireurs de chaussures offrent des services supplémentaires, tels que la réparation de chaussures.
Histoire
L'ancêtre du cireur de chaussure est le décrotteur (petit métier appelé aussi « frotteur » ou « encaustiqueur »)[2], qui brosse les bas, décrotte les chaussures et fait briller les boucles de souliers, ce qui trahit l'origine sociale du marcheur, les plus fortunés ayant un carrosse et un domestique qui emporte leurs souliers de rechange, les moins s'efforçant de tenir le haut du pavé.
Les décrotteurs parisiens au XVIIIe siècle sont connus pour leur devise « Passez payez ». Ils disparaissent au milieu du XIXe siècle lorsque les trottoirs se construisent et que les pavés se développent, d'autant plus que la mode des bas blancs cède le pas au pantalon et au soulier noir ainsi qu'à la robe sombre[3].
Références
- http://docs.bossons-fute.fr/Fichier/Activites/codesmetiers.pdf
- François Pairault, La Charente : 1900-1920, Éditions de Borée, (lire en ligne), p. 42
- Paul Adolphe van Cleemputte, Charles Simond, La vie parisienne à travers le XIXe siècle Paris de 1800 à 1900 d'après les estampes et les mémoires du temps, Plon, , p. 126
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