Cinéma Beaubien
Le cinéma Beaubien est un cinéma de quartier indépendant qui diffuse des œuvres québécoises et françaises, ainsi que des films d'auteurs et des primeurs. Il est situé dans l'arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie sur la rue Beaubien Est, tout près du parc Molson, à Montréal.

Type | Cinéma |
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Lieu | Montréal |
Coordonnées | 45° 32′ 53″ nord, 73° 35′ 31″ ouest |
Inauguration | 1937 |
Nb. de salles | 5 |
Capacité | 37 à 215 spectateurs |
Catégorie | films d'auteurs, de primeurs et films québécois |
Format de projection | DCP Digital Cinema Package |
Format de son | Stéréo Dolby Digital |
Anciens noms | Cinéma Dauphin |
Statut juridique | Entreprise d’économie sociale |
Direction | Mario Fortin |
Site web | http://cinemabeaubien.com/ |
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Cette entreprise d'économie sociale connaît un achalandage d'environ 250 000 visiteurs par année, dont 25 % de sa clientèle provient du quartier[1].
Historique
Le cinéma est inauguré sous le nom de Beaubien le 3 décembre 1937. Il compte alors 400 sièges. Joseph-Alexandre De Sève, propriétaire de France Film, en est l'administrateur. Au moment de son inauguration, il en coûte 30 sous en soirée et 20 sous en matinée pour une séance de cinéma[2].
Le 4 décembre, il ouvre ses portes au public en présentant le film Abus de confiance, un film français réalisé par Henri Decoin, d'après l'adaptation d'une œuvre théâtrale de Pierre Wolff[3].
En 1941, il est vendu. C'est une succursale de la Canadian Odeon Theatres qui l'administre sous le nom de Le Dauphin.
En 1964, il change de nom pour le Dauphin jusqu'en 2001 où il retrouve son nom d'origine[4].
En 2000, lorsque le cinéma se nommait le Dauphin, il était la propriété de Cineplex Loews Odeon. Le propriétaire fut à ce moment au bord de la faillite et dut se délaisser d'au moins 75 salles dont celles du cinéma Beaubien. C'est alors que citoyens, commerçants et politiciens se sont mobilisés pour sauver l'institution et ont demandé à la Corporation de développement économique communautaire (CDEC) de les soutenir dans leur démarche. C'est ainsi qu'en automne 2001 a eu lieu l'inauguration du cinéma sous le nom du cinéma Beaubien[5]
En 2002, le comité pour la survie du cinéma et la CDEC de Rosemont–Petite-Patrie s'associent afin de préserver l'institution qui était la cible d'une éventuelle fermeture. Depuis, l'entreprise connaît un franc succès auprès du monde culturel et cinématographique. En plus du soutien que lui offre son public, il s'est taillé une place dans son domaine à l'aide de plusieurs associations[5].
Partenariats
- Festival du film Africain et Créole Vues d'Afrique
- Festival international du film pour enfants de Montréal (FIFEM)
- Maison de la culture Rosemont-Petite-Patrie
- Aide internationale pour l'enfance (AIPE)
- Les Films du 3 mars
- Ciné Tapis Rouge
- Festival du film roumain de Montréal
Notes et références
- Forum Petite-Patrie, Fiche:culture. En ligne (Page consultée le 22 janvier 2012).
- Katia Tobar, « Quatre-vingts ans d’émotions partagées au Beaubien », Le Devoir, (ISSN 0319-0722, lire en ligne, consulté le )
- Pierre Pageau, Les salles de cinéma au Québec, 1896-2008, GID, , 416 p. (ISBN 978-2-89634-032-3)
- Image Montréal. Cinéma Beaubien image. En ligne (Page consultée le 20 janvier 2012).
- Économie sociale Québec. La Corporation du cinéma Beaubien: à la rescousse du cinéma de quartier. En ligne (Page consultée le 20 janvier 2012).
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