Cimetière Saint-Acheul

Le cimetière Saint–Acheul est situé au sud-est de la ville d’Amiens dans le quartier Saint-Acheul, l'antique plaine Abladène où, selon la tradition, saint Firmin et saint Acheul subirent le martyre. Il est composé de trois entités.

Le cimetière Saint-Acheul ancien

D’une superficie de 6,8 ha, il a été créé en 1863, rassemble environ 10 000 concessions et un columbarium dans un espace arboré.

C’est un cimetière paysager, moins prestigieux que le cimetière de La Madeleine, il abrite néanmoins un certain nombre de sépultures de notables amiénois et de tombes remarquables, parmi lesquelles[1] :

La nécropole nationale de Saint-Acheul

Créée après la Première Guerre mondiale dans le prolongement du cimetière Saint-Acheul ancien, entre 1921 et 1935.

Cimetière militaire

Ce cimetière militaire français d'1,5 ha rassemble :

  • 2 739 tombes individuelles de soldats décédés dans les hôpitaux militaires de la ville d'Amiens pendant la Grande Guerre;
  • un carré musulman (220 tombes);
  • un carré belge (10 tombes),
  • un carré britannique (12 tombes);
  • une tombe russe[2].

La nécropole nationale de Saint-Acheul possède également un monument aux morts.

Monument aux morts du cimetière militaire

Le monument aux morts, commande du Souvenir français, est une œuvre du sculpteur Albert Roze. Il a été inauguré le 27 juillet 1924 par le maréchal Joffre. Ce monument de pierre blanche est composé de deux parties :

  • une haute borne de pierre blanche surmontée d'une grenade enflammée sculptée. En médaillon le visage sculpté d'un poilu casqué. Au-dessous a été gravée cette inscription :

« Aux morts pour la Patrie 1914-1918" - Le Souvenir français. »

  • Au pied du monument, la sculpture d'une femme éplorée symbolise la France en deuil.

Une plaque en hommage au sacrifice des FFI morts pour la libération de la ville d'Amiens a été posée devant le monument[3].

Le cimetière Saint-Acheul nouveau

Il a été créé en 1920 sur une superficie de 7,2 ha. Il abrite un carré juif. Personnalités inhumées :

Notes et références

Notes

    Références

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Raymonde Gillmann, L'Obsession de l'oubli chez nos concitoyens expliqué à un petit Amiénois, Amiens, Raymonde Gillmann, 2005.

    Articles connexes

    Liens externes


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