Chuck Feeney

Chuck Feeney, né le 23 avril 1931 à Elizabeth (New Jersey), aux États-Unis, est un ex-milliardaire et philanthrope irlando-américain.

Il doit sa fortune à la cofondation du Duty Free Shoppers Group (DFS), enseigne très profitable dont les magasins permettent l'achat de biens non affectés de taxes et bénéficient de l'essor du tourisme de masse[1].

Il a assigné sa fortune à la promotion de bonnes causes, a créé une fondation philanthropique à laquelle il a cédé l'essentiel de sa fortune. Les bénéficiaires de ses aides sont nombreux et variés. L'université Cornell, dont Chuck Feeney est issu, a reçu la somme de 600 millions de dollars. Il a subventionné les systèmes éducatifs irlandais, sud-africain et australien. Il a aussi soutenu Fidel Castro et l'IRA, ce dernier soutien restant le plus controversé[2]^,[3].

Conformément aux exigences de Chuck Feeney, ces donations sont longtemps restées secrètes. Elles n'ont été divulguées qu'au moment de la rédaction d'une biographie parue en 2007[4].

En 2012 et alors que cette fondation possède encore 1,5 milliard de dollars, il annonce vouloir tout donner à l'horizon de cinq ans[5]. Fin 2016, la fondation réalise sa dernière donation en offrant 7 millions de dollars à une association étudiante de l'université Cornell. Il conserve un patrimoine estimé à un peu plus de 2 millions de dollars[6].

Sources

Paris Match, « Charles Feeney, le milliardaire qui voulait être "fauché", a fini de distribuer sa fortune », sur parismatch.com (consulté le 12 février 2021)
(en) « Philanthropy with a radical edge », sur The Irish Times (consulté le 12 février 2021)
« The secretive do-gooder », The Economist,‎ 4 octobre 2007 (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le 12 février 2021)
(en) Steven Bertoni, « Exclusive: The Billionaire Who Wanted To Die Broke . . . Is Now Officially Broke », sur Forbes (consulté le 12 février 2021)
Jim Dwyer, « A Billionaire Philanthropist Struggles to Go Broke », The New York Times,‎ 7 août 2012 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2017)
Jim Dwyer, « ‘James Bond of Philanthropy’ Gives Away the Last of His Fortune », The New York Times,‎ 5 janvier 2017 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2017)

Article de The economist : The secretive do-gooder, 06/10/07, p. 93, books and arts
The Billionaire Who Wasn't: How Chuck Feeney Secretly Made and Gave Away a Fortune, Conor O'Clery, Perseus Books, 2007

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[1] Paris Match, « Charles Feeney, le milliardaire qui voulait être "fauché", a fini de distribuer sa fortune », sur parismatch.com (consulté le 12 février 2021)

[2] (en) « Philanthropy with a radical edge », sur The Irish Times (consulté le 12 février 2021)

[3] « The secretive do-gooder », The Economist,‎ 4 octobre 2007 (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le 12 février 2021)

[4] (en) Steven Bertoni, « Exclusive: The Billionaire Who Wanted To Die Broke . . . Is Now Officially Broke », sur Forbes (consulté le 12 février 2021)

[5] Jim Dwyer, « A Billionaire Philanthropist Struggles to Go Broke », The New York Times,‎ 7 août 2012 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2017)

[6] Jim Dwyer, « ‘James Bond of Philanthropy’ Gives Away the Last of His Fortune », The New York Times,‎ 5 janvier 2017 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 6 janvier 2017)