Christoph Probst

Christoph Probst, né le à Murnau am Staffelsee et mort le à Munich, fut un membre de la résistance allemande au nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Biographie

Christoph Probst rencontre dans sa jeunesse Alexander Schmorell puis Hans Scholl et Willi Graf à la faculté de médecine de Munich, où il étudie. Il se marie et, au moment de son procès et de son exécution, il a trois enfants, âgés de trois ans, deux ans, et un nouveau-né qu'il ne connaîtra pas, sa femme étant alitée, atteinte de fièvre puerpérale. À cause de sa situation familiale, il essaya d'obtenir une grâce, et les jeunes Scholl appuyèrent sa demande en tâchant de prendre autant que possible sur eux la responsabilité des actes qui lui étaient reprochés, mais tous ces efforts n'eurent aucun succès.

Membre actif du mouvement allemand de résistance La Rose blanche (Die Weiße Rose), il est arrêté le . C'est en prison qu'il demande le baptême et se convertit à la foi catholique[1]. Il est condamné à mort en même temps que Hans et Sophie Scholl le lors d'un procès expéditif. Il est guillotiné[2] le même jour[3]. Son beau-père, Harald Dohrn, sympathisant du groupe, sera lui aussi exécuté le par un commando SS.

Bibliographie

  • (en) Earl R. Beck, Under the Bombs : The German Home Front, 1942-1945, University Press of Kentucky, , 252 p. (ISBN 978-0-8131-0977-0, lire en ligne), « Stalingrad and All-Out Warfare »

Notes et références

  1. Inge Scholl, La rose blanche, Éditions de Minuit, p. 109
  2. Beck 1999, p. 51
  3. (en) « The execution of women by the Nazis during World War II – Sophie Scholl – guillotined in Munich », sur le site capitalpunishmentuk.org, consulté le 9 septembre 2008 et le 4 janvier 2009.

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