Cheylard-l'Évêque

Cheylard-l'Évêque est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir L'Évêque.

Cheylard-l'Évêque

L'église.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Allier
Maire
Mandat
Patrick Ferreres
2020-2026
Code postal 48300
Code commune 48048
Démographie
Gentilé Cheylardais
Population
municipale
63 hab. (2018 )
Densité 2,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 38′ 55″ nord, 3° 48′ 12″ est
Altitude Min. 1 055 m
Max. 1 491 m
Superficie 29,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Langogne
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Cheylard-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Cheylard-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : France
Cheylard-l'Évêque
Géolocalisation sur la carte : France
Cheylard-l'Évêque

    Elle fait partie de la communauté de communes du Haut Allier.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La superficie de Cheylard-l'Évêque est de 2 964 hectares (29,64 km2) avec une altitude minimum de 1 055 mètres et un maximum de 1 491 mètres.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 7,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 10,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 151 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Loubaresse », sur la commune de Loubaresse, mise en service en 1947[7]et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 7,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 990,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 49 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Cheylard-l'Évêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,1 %), prairies (10,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    La commune de Cheylard-l'Evêque tient son nom de l’occitan "chaillou" dérivé du gaulois "cal" qui signifie "rocher pour le guet". On y rattacha le mot "évêque" parce qu’un évêque de Mende, Guillaume VI acheta le Cheylard au seigneur de Randon en 1321. Le Cheylard et la forêt sont indissociables, c’est grâce à celle-ci que le village s’est développé. Il resta sur le promontoire jusqu’au XIXe siècle, puis il s’installa au pied du rocher et devint une commune en 1888 par détachement de la commune de Chaudeyrac. En haut du rocher, une chapelle dédiée à Notre-Dame de toutes les Grâces offre une vue magnifique sur le village et la forêt. L’église paroissiale est à signaler car son clocher provient de l’abbaye des Dames de Mercoire et date du XIIe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires de Cheylard-l'Évêque
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2014 Régis Malzieu    
    2014 En cours Philippe Pin    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1891. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

    En 2018, la commune comptait 63 habitants[Note 4], en augmentation de 1,61 % par rapport à 2013 (Lozère : −0,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
    342322410380389301284293266
    1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
    231211184151125114605460
    2007 2008 2013 2018 - - - - -
    61626263-----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Vue générale.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Détail d'une habitation.

    Nées dans la commune

    Liées à la commune

    L'écrivain écossais Robert Louis Stevenson traversa Cheylard-l'Évêque le lors de son périple à travers les Cévennes relaté dans son Voyage avec un âne dans les Cévennes (1879)[24].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Loubaresse - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Cheylard-l'Évêque et Loubaresse », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Loubaresse - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Cheylard-l'Évêque et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. R. L. Stevenson (trad. de l'anglais), Voyage avec un âne dans les Cévennes, Paris, Flammarion, , 192 p. (ISBN 2-08-070601-2), « Cheylard et Luc ».
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