Chemins de fer fédéraux suisses

Les Chemins de fer fédéraux suisses[3] (CFF ; en allemand Schweizerische Bundesbahnen, SBB ; en italien Ferrovie Federali Svizzere, FFS ; en romanche Viafiers federalas svizras, VFS ou VFF) sont la principale compagnie ferroviaire de Suisse. Son siège social est à Berne. Créés en 1902 avec la nationalisation d'une grande partie du réseau ferroviaire suisse, ils ont en 1999 acquis le statut de société anonyme de droit public dont le capital est détenu en totalité par l'État fédéral[1].

« CFF » redirige ici. Pour les autres significations, voir CFF (homonymie).

Pour les articles homonymes, voir FFS.

Chemins de fer fédéraux

Logo des Chemins de fer fédéraux suisses.

Rame de type RABe 523 en gare de Montreux.

Création (Berne)
Dates-clés  : passage au statut de société anonyme[1]
 : mise en service de Rail 2000
Prédécesseur Chemins de fer du central suisse ()
Bötzbergbahn (d) ()
Wald-Rüti-Bahn (d) ()
Aargauische Südbahn ()
Chemins de fer du Nord-Est ()
Compagnie de l'Union-Suisse ()
Chemin de fer Jura-Simplon ()
Chemin de fer du Gothard (d) ()

Forme juridique société anonyme
Sigle SBB / CFF / FFS
Slogan(s) « En route comme chez soi[2] »
Siège social Berne[1]
 Suisse
Actionnaires Confédération suisse (100 %)
Direction Vincent Ducrot (Président de la direction depuis le )

Prédécesseur : Andreas Meyer (Président de la direction du au )

Monika Ribar (Présidente du conseil d'administration depuis le ).
Effectifs 32 309 (2018)
Filiales CFF Cargo
SBB Deutschland GmbH
Thurbo
Zentralbahn
RegionAlps (70%)
Sensetalbahn AG (60%)
Tilo (50 %)
Cisalpino (50%)
TGV Lyria (26%)
AlpTransit Gotthard
Elvetino
RailAway
ChemOil Logistics SA
CFF Historic
Öv preis- und vertrieb. AG (74%)
Login Formation Prof. (70%)
Lémanis (60%)
Swiss Travel System SA (60%)
Switzerland Travel Center (57%)
Securitrans (51 %)
RailEurope (50%)
Rheinalp GmbH (50%)
RAlpin SA (30%)
TERCO SA (27%)
Hupac (24%)

Divisions :
CFF Voyageurs
CFF Immobilier
CFF Infrastructure
CFF Cargo
Police CFF
Site web www.sbb.ch/fr/

Fonds propres 11,378 Mrd CHF
Chiffre d’affaires 9,645 Mrd CHF (2018)
Résultat net 568 M CHF (2018)

Longueur 3 173 km
Dont électrifiés 3 173 km
Écartement des rails Standard UIC (1 435 mm) et Métrique UIC (1 000 mm)
Trafic voyageurs 1,25 million de passagers par jour (2018)
Trafic fret 16 974 M tonnes/km (2018)


Plan des principales lignes de chemin de fer suisses.

Les CFF sont une compagnie ferroviaire intégrée, à la fois gestionnaire d'infrastructure ferroviaire et entreprise ferroviaire, structurée en 4 divisions, Infrastructure, Voyageurs, Cargo et Immobilier. Ils exploitent un réseau de 3 173 km, premier de Suisse par la longueur, sur lequel ils assurent le trafic passagers et fret, totalisant en 2018 1,25 million de passagers par jour et 16 974 millions de tonnes-kilomètres de fret. Ils ont pour cette même année réalisé un bénéfice de 568 millions de francs suisses, sur un résultat d'exploitation de 9 645 millions[4].

Entreprise

Logo des CFF sur une voiture de type unifiée IV.
Obligation des CFF en date du 14 novembre 1903.

Les CFF sont une entreprise ferroviaire intégrée, c'est-à-dire qu'elle exerce à la fois le métier d'exploitant, par ses divisions transport « voyageurs » et « marchandises » (CFF Cargo), et celui de gestionnaire d'infrastructure ferroviaire par sa division « infrastructure ». Les CFF exercent également une quatrième activité : la gestion immobilière. Concernant le transport de voyageurs, les produits de la société sont notamment des EuroCity, InterCity, ICN (train pendulaire), InterRegio, RegioExpress, Regio et S-Bahn.

L'ancien président de la direction des CFF, Benedikt Weibel, était aussi le président de l'Union internationale des chemins de fer (UIC) et membre du conseil d'administration de la SNCF. Le , Benedikt Weibel a donné sa démission de la direction des CFF, avec effet à la fin de l'année 2006, pour raisons personnelles. C'est Andreas Meyer, nommé à la tête de l'entreprise le , qui lui a succédé le . Il a occupé cette fonction jusqu'au , date à laquelle il a souhaité se retirer. Depuis le , c'est Vincent Ducrot, ancien directeur des Transports public fribourgeois (TPF), qui occupe le poste de président de la direction (CEO) des CFF[5], auquel il avait été nommé le .

L'entreprise comptait 32 309 salariés en 2018[6].

Histoire

Les CFF furent créés le par la nationalisation de plusieurs sociétés privées suisses, parmi lesquelles :

D'autres compagnies seront ensuite annexées par les CFF, notamment la Jura-Simplon (JS), le  ; la Gotthardbahn-Gesellschaft (de) (GB), le  ; la Genève-La Plaine (GP), le  ; la Jura neuchâtelois (de) (JN), le  ; la Tösstalbahn (de) (TTB), le  ; la Seetalbahn (STB), le et l'Uerikon-Bauma-Bahn (de) (UeBB), le .

Réseau

CFF Re 460.

Consistance

Réseau exploité : 3 011 km à voie normale dont 2 928 km électrifiés en courant alternatif 15 kV 16 2/Hz (norme allemande) plus 74 km en voie métrique électrifiés en courant alternatif 15 kV 16 2/Hz.

Le réseau compte 804 gares plus 5 gares de triage, 307 tunnels d’une longueur totale de 259 kilomètres et 6 000 ponts d’une longueur totale de 87 kilomètres (chiffres d'octobre 2007). Le réseau comporte plus de 30 000 signaux, 14 000 aiguillages, 700 postes d'enclenchement et 10 centrales électriques[7].

Depuis 1940 trône dans toutes les gares l'horloge des CFF, créée par l'ingénieur et designer Hans Hilfiker (1901 - 1993), alors employé des CFF. Outre son design, reconnaissable par tous les Suisses, la particularité de cette horloge est que la trotteuse (aiguille des secondes) fait référence à la palette rouge qu'utilisent les chefs de gare pour signaler le départ du train et qu'elle tourne en continu, sans saccade d'une seconde à l'autre, et s'arrête pendant exactement 1,5 seconde sur le point culminant du cadran avant de passer à la minute suivante. On la trouve également aujourd'hui sous forme de montre[8].

Horloge des chemins de fer fédéraux

Ouverture à la concurrence

Le réseau suisse est ouvert à la concurrence en vertu de l'Ordonnance sur l'accès au réseau ferroviaire du . Toute entreprise ferroviaire domiciliée en Suisse ou dans l'Union européenne est autorisée à y circuler sous réserve de disposer d'une licence et sous réserve d'accords internationaux pour les entreprises étrangères.

Concernant le trafic passagers, le réseau des CFF se caractérise par la généralisation du service cadencé à la demi-heure, voire au quart d'heure, sur la plupart des lignes principales. Les Suisses sont les Européens qui voyagent le plus souvent en train : 47 voyages par an et par habitant d'une longueur moyenne de 42 km (France : 15 voyages, Belgique : 16).

Pic de puissance

Le cadencement implique que de nombreux trains accélèrent en même temps, ce qui provoque des pics de puissance en particulier le matin et le soir pour les pendulaires. L'augmentation des dessertes et les Nouvelles lignes ferroviaires à travers les Alpes (NLFA) sont également la cause de pics de consommation plus importants que par le passé. En 2011, la valeur des pics atteint 600 MW sur le réseau[9].

Contrairement à certains autres gestionnaires d'infrastructures ferroviaires, les CFF produisent la majeure partie de l'électricité leur étant nécessaire. Afin d'être plus réactifs, les CFF construisent de nouvelles installations comme la Station de pompage-turbinage de Nant de Drance en Valais et pourront répondre à des pics de puissance de 850 MW[9].

Pannes

Un train régional "Colibri" dans le canton de Vaud.

Le , dans la plus grande panne de son histoire, le réseau ferroviaire suisse (CFF et BLS) a été totalement paralysé durant trois heures entre 18 heures et 21 heures. Plus de 100 000 voyageurs sont restés bloqués, parfois à l'intérieur de voitures dont la climatisation ne marchait plus. La situation a été normalisée durant la nuit. Le , une nouvelle panne[10] a frappé le réseau, uniquement en Suisse romande. Le réseau électrique, après la rupture d'une ligne de tension principale, s'est effondré. Une polémique a éclaté sur la fragilité du réseau électrique des CFF, qui est séparé du réseau domestique[11]. La vente de courant CFF au réseau électrique domestique suisse a également été dénoncée.

De manière à éviter de nouvelles pannes, les CFF ont acheté[12] des convertisseurs supplémentaires (qui adaptent le réseau domestique : soit pour vendre de l'électricité CFF, soit pour acheter du courant domestique) et reconfiguré certains des convertisseurs existants, de manière à garantir une meilleure stabilité du réseau électrique CFF à l'avenir.

Ponctualité

La ponctualité du trafic voyageur entre 2012 et 2019 est la suivante[13] :

Année Ponctualité
2012 88,01 %
2013 87,45 %
2014 87,69 %
2015 87,84 %
2016 88,82 %
2017 90,20 %
2018 90,13 %
2019 89,52 %

Plan du réseau IC et IR

À partir du 10 décembre 2017, les trains IC et IR sont numérotés et un plan des différentes lignes est créé tel un réseau "RER"[14], ceci ayant pour but de simplifier l'accès des voyageurs aux grandes lignes. Les lignes sont globalement numérotées selon le réseau autoroutier Suisse[14].

Matériel roulant

Un InterCity IC 2000, rame à deux niveaux en direction de Lucerne.
Le TGV POS 4406 « Basel », un des trois TGV appartenant aux CFF.

Le parc de matériel des CFF comprenait, en 2003, 17 702 véhicules, dont :

  • 1 141 locomotives de ligne ;
  • 507 locomotives de manœuvre et locotracteurs ;
  • 3 883 voitures ;
  • 12 171 wagons.

Trafic international

Les CFF exploitent 26 rames pendulaires ETR 610 sur les lignes du Gothard et du Simplon. Les ETR 470 ont été retirés du réseau suisse en raison de leurs nombreux problèmes techniques, et ont été repris par Trenitalia dans le service Frecciabianca.

À l'avenir, les trains EC 250 Giruno de Stadler Rail seront déployés sur le nouvel axe du Gothard, avec les deux tunnels de base (Gothard et Ceneri)[15].

Depuis 2012, la société Lyria, exploitée à 74 % par la SNCF et 26 % par les CFF, a repris l'intégralité du parc de TGV POS pour les dessertes Paris - Lausanne et Paris - Genève, tandis que l'axe Paris - Bâle - Zürich est assuré par du matériel TGV 2N2. Les TGV PSE ont été radiés au changement d'horaire de 2012, en raison de leur faible puissance sous la tension 15 kV 16,7 Hz du réseau suisse et de leur vitesse maximale de 270 km/h sous 25 kV 50 Hz, contre 320 km/h pour les POS et les 2N2[16].

Trafic national

Les CFF possèdent plus de 340 voitures à deux étages IC 2000 pour les relations IC par exemple l'IC1 (Genève-St-Gall) et certaines relations IR par exemple l'IR15 (Genève-Lucerne via Berne). Ils possèdent aussi 44 rames pendulaires RABDe 500 appelées ICN (InterCityNeigezug) sur les autres relations IC comme l'IC5 (Genève - Saint Gall via Yverdon, Neuchâtel et Bienne) ou L'IC51 (Bienne - Bâle CFF).

La compagnie nationale exploite aussi des VU IV, tractées par des Re 460 sur certaines liaisons IR et IC.

Dès 2017, les 63 rames à deux étages Bombardier commenceront à être livrées. Leur nom est Twindexx Swiss Express (aussi appelées duplex TGL) ; elles atteindront la vitesse de 200 km/h.

Trafic régional

Les CFF possèdent plus de 120 rames Flirt et 110 rames Domino, transformées à partir des anciennes RBDe 560 pour le trafic régional sur les divers RER Suisses. Le Réseau express régional zurichois est équipé de rames à deux niveaux RABe 511, RABe 514 et de rames tractées par des Re 450.

Pour les RegioExpress, les CFF possèdent des rames KISS de 4 et 6 voitures, pour les lignes Genève - Lausanne, Bern - Bienne, Zurich - Schaffhouse, etc. Ces rames sont également utilisées sur certains RER comme sur les S1 et la S5 du RER Vaud.

Sur certaines lignes régionales notamment sur la ligne du Seetal et les lignes régionales Jurassiennes, des Stadler GTW 2/8 (RABe 526 et RABe 520) sont exploités.

Résultats économiques

Trafic réalisé (2008) :

  • Voyageurs : 276,8 millions de voyageurs et 16,66 milliards de voyageurs-km
  • Marchandises : −29,9 millions de francs (+83,4 %) (12,53 milliards de tonnes-kilomètres, contre 13,37 en 2007 et 10,12 en 2004).
  • Immobilier : 3,3 millions de francs (+7,6 %).
  • Infrastructure : 30,4 millions de francs.
  • Énergie : 40,5 millions de francs.

Les CFF affichent un bénéfice consolidé de 345 millions de francs suisses, mais un flux de trésorerie négatif à −505,6 millions de francs suisses[17].

En 2020, les CFF annoncent une perte record de 219 millions et une hausse de sa dette de 1,5 milliard. Avec la crise liée à la pandémie de Covid-19 le nombre de voyageurs transporté ayant reculé de 1,32 million par jours à 840 000[18].

Abonnements

L'entreprise propose un abonnement général permettant aux voyageurs habitant en Suisse de circuler à volonté sur l'ensemble du réseau ainsi que d'utiliser les transports publics urbains, les bateaux, cars postaux (excepté les lignes touristiques en montagne où l'abonnement donne droit à des réductions), ainsi que d'obtenir des réductions sur les téléphériques et funiculaires[19]. Une autre offre, l'abonnement demi-tarif, permet de diviser par deux le prix du billet[20]. Enfin, depuis 1997, les CFF offrent la possibilité aux jeunes de 16 à 25 ans d'acquérir un abonnement appelé « voie 7 » permettant, en complément d'un abonnement demi-tarif, de voyager gratuitement sur le réseau à partir de 19 heures[21].

Prix annuel (en francs suisses) des abonnements généraux (AG)[22] Tarifs : 9 décembre 2018 au 7 décembre 2019
2e classe 1re classe
AG Adulte (25-64 ans (dame) / 25-65 ans (homme)) 3 860 6 300
AG Senior (dès 64 ans (dame) / 65 ans (homme)) 2 880 4 840
AG Jeune (16-25 ans) 2 650 4 520
AG Jeune étudiant (25-30 ans) 2 650 4 520
AG Enfant (6-16 ans) 1 645 2 760
AG Handicapé 2 480 4 050
AG Partenaire (si conjoint possède déjà un AG) 2 700 4 340
AG plus familia enfant 6 à 16 ans (si un parent possède déjà un AG) 680 2 760
AG plus familia jeune 16 à 25 ans (si un parent possède déjà un AG) 925 2 790
AG plus familia partenaire (si un parent possède déjà un AG et un autre un AG familia) 2 180 3 520

Les prix des abonnements ont connu des augmentations au cours des années. Par exemple, l'abonnement général 2e classe pour un adulte, coûtait en 1985, 2'050 francs suisses, 2'300.- en 1991, 2'800.- en 1999, 2'990.- en 2004, 3'300.- en 2011, 3'655.- en 2015, 3'860.- en 2019[23],[24],[25].

Série noire de 2013

En début d'année 2013, une série d'accidents se produit. Dans une interview accordée à la RTS, Walter von Andrian, rédacteur en chef de Schweizer Eisenbahn-Revue (de), déclare que ces évènements sont la conséquence des réformes de 1996 et 1999 qui ont impliqué des changements au niveau du personnel, des installations techniques et de l'organisation[26]. De plus, il relève un personnel insuffisamment qualifié[27]. Olivier Barraud, syndicaliste au SEV, y voit quant à lui la conséquence d'infrastructures mal entretenues pour diverses raisons économiques[27].

Le , à la gare de Neuhausen-am-Rheinfall, une locomotive Re 420 Lion entre en collision avec une automotrice GTW Thurbo circulant en sens inverse à cause d'un feu rouge non respecté par l'un des deux mécaniciens de locomotive. Cela provoque 17 blessés dont 9 ont dû être hospitalisés[28]. Le un train NPZ Domino déraille vers 9 heures du matin entre la gare de Châtillens et celle d'Écublens-Rue à la suite d'un éboulement de terrain ; un service de substitution par le bus sur la ligne Palézieux – Lyss entre la gare de Palézieux et celle de Payerne est mis en place. L'accident ne fait aucun blessé[29]. Le un wagon historique déraille entre Bassersdorf et Effretikon ce qui perturbe le trafic sur la ligne Zurich – Winterthour (de)[30]. Le , un train de marchandises devant livrer des voitures à deux étages aux ateliers de Bombardier à Villeneuve déraille aux alentours de 10 heures du matin près de Bern-Weyermannshaus, ce qui bloque le trafic régional[31]. Le lendemain, le , la locomotive Am 843 077-9 qui manœuvre à la gare de Cossonay termine sa course dans la Venoge à la suite de l'emboutissement d'un tampon d'un butoir après que le conducteur n'ait pas respecté un signal nain. Cet incident n'impacte cependant pas le trafic ferroviaire[32]. Le mécanicien était employé par Widmer Rail Service, une société qui loue du personnel aux CFF. Sa conduite était jugée hésitante et peu sûre par les autres employés de la gare[33]. Dans la soirée du même jour, la défaillance d'un feu provoquée par un relais défectueux bloque l'intégralité du trafic en gare de Lausanne[26].

Tout cela conduit l'entreprise à donner une conférence de presse à Berne le , au cours de laquelle elle explique qu'aucune corrélation ne peut être établie entre tous ces accidents et que l'entreprise continuera à miser en priorité sur la formation du personnel et la sécurité, notamment avec l'investissement de près de 300 millions de francs consenti lors des prochaines années[Quand ?] dans ce dernier domaine[26].

Le 29 juillet, une collision frontale entre 2 trains se produit sur une voie unique à 200 m de la gare de Granges-près-Marnand, faisant 1 mort.

Grands projets

Rail 2000

Rail 2000 est un projet de modernisation du réseau suisse et d'augmentation de l'offre en transport de voyageurs destiné à inverser la tendance constatée dans les années 1980 (baisse du trafic ferroviaire et augmentation du trafic routier). Il fut adopté par la Confédération en 1987 (arrêté fédéral du ) et prévoyait à l'origine un investissement de 5,4 milliards de francs suisses de l'époque. En 1994, le projet fut scindé en deux étapes et les fonds alloués portés à 7,5 milliards.

La première étape de Rail 2000, comprenant plus de 120 chantiers répartis sur l'ensemble du réseau, a été achevée le . La deuxième étape s'étalera jusqu'en 2022.

Nouvelles lignes ferroviaires à travers les Alpes

Plus connu sous le sigle NLFA, ce projet consiste en la construction de deux nouveaux tunnels ferroviaires de base :

CFF Énergie

CFF Énergie est une unité de la division Infrastructure des CFF chargée de l'alimentation du réseau en courant de traction. Elle assure aussi l'alimentation des installations techniques ferroviaires en courant triphasé.

Police des transports CFF

Un véhicule de la Police des transports CFF, à Genève.

La police des transports dépend entièrement des CFF, elle est inscrite dans une loi fédérale depuis 2011 et compte en 2017 plus de 250 agents[34],[35].

Logotype

La roue ailée (ici sur la façade principale de la gare de Genval, en Belgique) était un symbole courant des chemins de fer depuis ses débuts, au XIXe siècle. Ce symbole a été utilisé comme emblème par les CFF, jusqu’en 1971.
Le logo en usage depuis 1982.

Jusqu’en 1971, l'emblème des CFF consistait en une roue ailée, plus ou moins stylisée au fil des révisions. En 1972, le graphiste bernois Hans Hartmann (de) conçoit la croix, dont les bras latéraux sont prolongés par une flèche. Le logo actuel (flèche blanche sur fond rouge et sigle de la société dans les trois langues officielles du pays, écrit en noir sur blanc en Helvetica) date de 1982 et est l'œuvre de l'atelier du graphiste Josef Müller-Brockmann. La croix blanche est un symbole bien connu de la Suisse, et les flèches représentent le transport d’un point à un autre du pays[36]. Quant à la police Helvetica, son nom est évidemment l'adjectif latin signifiant « suisse », au féminin.

Références

  1. « Schweizerische Bundesbahnen SBB », Office du Registre du commerce du canton de Berne (consulté le )
  2. Site CFF, nouvelle campagne lire (consulté le 5 décembre 2012).
  3. Résultats de l'exercice 2018 des CFF
  4. « Vincent Ducrot prend la tête des CFF », 24 heures, (lire en ligne)
  5. « Bilan 2018: Grâce à leur bon résultat, les CFF peuvent baisser les prix et investir dans le service- une année exigeante sur le plan de l’exploitation. » (consulté le )
  6. Via Magazine, février 2010
  7. http://www.swissworld.org/fr/switzerland/dossiers/l_horlogerie_suisse/horloge_des_chemins_de_fer_federaux/
  8. Annie Admane, « Station de pompage-turbinage de nant de drance : Transport sans faille », bâtir focus, no 6, , p. 33-35 (lire en ligne, consulté le )
  9. « Radio Télévision Suisse », sur rts.ch (consulté le ).
  10. http://mct.sbb.ch/mct/fr/strompanne_f.pdf
  11. http://www.bkw-fmb.ch/fr/unternehmen/medien/2008/juni/wimmis.html?changeLang=fr
  12. « Faits et chiffres - Qualité », sur reporting.sbb.ch (consulté le )
  13. « Changement d’horaire | CFF », Changement d’horaire | CFF, (lire en ligne, consulté le )
  14. Mauvais titre
  15. Lyria
  16. http://mct.sbb.ch/mct/fr/konzernberichterstattung.pdf
  17. « Une perte record pour les CFF en 2020, et 2021 s’annonce aussi difficile », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  18. http://mct.sbb.ch/mct/fr/reisemarkt/abonnemente/ga.htm
  19. http://mct.sbb.ch/mct/fr/reisemarkt/abonnemente/halbtax.htm
  20. http://www.voie7.ch/
  21. http://www.cff.ch/abonnements-et-billets/abonnements/ag.html
  22. Ces évolutions qui ont marqué les CFF, Radio télévision suisse
  23. Forte hausse des abonnements demi-tarif et général des cff, RTN (radio)
  24. Les tarifs des CFF augmenteront de 3% en décembre, Bilan (magazine)
  25. [vidéo] Chloé Steulet, S. Mossaz, S. Haussener et T. Voegeli, « CFF: les accidents et les retards se multiplient depuis le début de l'année 2013 », RTS 19:30 le journal, (lire en ligne)
  26. [vidéo] Jean-Marc Heuberger et A. Durand, « Les CFF accumulent les problèmes avec des accidents, des pannes et des retards à répétition », RTS 19:30 le journal, (lire en ligne)
  27. [vidéo] « Des blessés dans une collision ferroviaire près de Schaffhouse », RTS infos, (lire en ligne)
  28. « Un train voyageur déraille entre Palézieux et Payerne », 24heures, (lire en ligne)
  29. « Un déraillement perturbe le trafic à Zurich », 20 minutes, (lire en ligne)
  30. Gilles Biéler, « Une loco de 80 tonnes se retrouve le nez dans la Venoge », 24 heures, (lire en ligne)
  31. « Déraillement: trafic CFF entre Berne et Fribourg perturbé », romandie.com, ATS, (lire en ligne)
  32. « Les privés menacent la sécurité des CFF », Le Matin, (lire en ligne)
  33. Office fédéral des transports OFT, « Organes de sécurité dans les transports publics », sur www.bav.admin.ch (consulté le ) : « Loi fédérale du 28 juin 2010 sur les organes de sécurité des entreprises de transports publics (LOST ; RS 745.2) et ordonnance du 17 août 2011 sur les organes de sécurité des entreprises de transports publics (OOST ; RS 745.21), toutes deux en vigueur depuis le  ».
  34. « Police des transports CFF (TPO) », sur www.micro.sbb.ch, CFF (consulté le ).
  35. « Mais que représente le logo CFF ? », blog des CFF, (lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail des entreprises
  • Portail du chemin de fer en Suisse
  • Portail de la Suisse
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.