Charles Massi

Charles Massi est un militaire et homme politique centrafricain, né le à Baboua (Nana-Mambéré). Plusieurs fois ministre sous les présidences de Ange Félix Patassé et François Bozizé, il passe dans l'opposition et prend la tête d'un mouvement rebelle actif dans le nord du pays. Il est porté disparu en [1].

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Charles Massi
Fonctions
Ministre d'État au développement rural
Premier ministre Élie Doté
Ministre d'État de l'Équipement des Transports et de l'Aviation Civile
Premier ministre Élie Doté
Ministre de l’agriculture et de l’élevage
Premier ministre Michel Gbézéra-Bria
Ministre de l’énergie et des mines
Premier ministre Jean-Luc Mandaba
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Baboua
Date de décès
Nature du décès disparu
Nationalité centrafricaine
Parti politique Forum démocratique pour la modernité
Diplômé de École de santé navale de Bordeaux
Profession pharmacien-biologiste des armées

Carrière politique

Il est membre du MLPC, ministre des ressources énergétiques et minérales du président Patassé, de 1993 à 1996, de l'agriculture et de l'élevage, de février au .

Le , il fonde le Forum démocratique pour la modernité (FODEM), parti dont l'existence est légalisée le . Il est limogé du gouvernement en et assigné à résidence pendant la majeure partie de l'année 1998. Il est élu député en .

Accusé d'avoir participé à la tentative de coup d'État du , il s'exile en Europe et est condamné à mort par contumace le . En 2005, il est candidat à l'élection présidentielle, et recueille environ 3 % des voix au premier tour. Il se rallie alors au candidat arrivé en tête, François Bozizé.

Charles Massi est élevé au rang de Grand Officier de l'Ordre de la Reconnaissance de Centrafrique, pour services rendus à la nation ().

Dans l'opposition

En 2009, il se rend au Tchad, officiellement pour chercher une médiation avec le pouvoir en place à Bangui. Soupçonné de vouloir regagner clandestinement le nord de la Centrafrique, il est arrêté par les autorités tchadiennes, puis relâché après près de deux mois d'incarcération[2].

À nouveau arrêté en , il est remis aux autorités centrafricaines, incarcéré et déclaré décédé dans des circonstances non éclaircies[3].

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

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