Charles Kendall Adams
Charles Kendall Adams, né le à Derby dans le Vermont et mort le à Redlands en Californie, est une historien américain.
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Biographie
Charles Kendall Adams naît le à Derby dans le Vermont, de Charles et Maria Adams (née Shadd)[1].
Il étudie à l'université du Michigan[2].
Tout de suite après avoir reçu l'habilitation à l'enseignement, il y est nommé maître d'histoire est de latin, et, en 1863, aide-professeur d'histoire[3]. Il entreprend plus tard un voyage d'études en Allemagne, en France et en Italie, lequel dure dix-huit mois[3].
En 1867, il est nommé professeur des sciences historiques[2].
En 1875 et en 1886 les universités de Chicago et de Harward lui décerne des titres d'honneur[3].
En 1881 il est nommé professeur non résident d'histoire à l'Université Cornell, dont il devient président, en , après la démission d'Andrew Dickson White[3]. Il réorganise complètement l'enseignement de l'histoire dans l'université du Michigan, d'après les méthodes allemandes, et y institue un séminaire historique qui déjà donne d'excellents résultats au point de vue de la diffusion des études historiques et politiques[3]. Dès l'institution d'une école de sciences politiques à l'université du Michigan, il en est nommé doyen[3].
Marié deux fois, il épouse Abigail Disbrow Midge le , puis Mary Mathews Barnes[1]. Il n'a pas d'enfants[1].
Il meurt le à Redlands en Californie[1].
Publications
Indépendamment de nombreuses études publiées dans des recueils spéciaux, Adams fait paraître un grand ouvrage historique intitulé Democracy and Monarchy in France (la Démocratie et la Monarchie en France) [New-York, 1874][2]. Le style de cet ouvrage a de l'ampleur, et l'auteur y relate les faits historiques et administratifs avec une remarquable impartialité[2]. Il conclut qu'en France l'avenir appartient à la démocratie mais que la démocratie, telle qu'elle y est établie à ce moment, n'est pas encore le vrai régime démocratique; parce que la vie municipale avec tous ses privilèges et avec toutes ses immunités n'y est pas encore assez développée[2]. Toutefois, Adams est loin de se montrer partisan absolu du régime démocratique[2]. Il y a des chapitres qui révèlent une vive sympathie pour les institutions politiques de l'Allemagne; et l'organisation militaire de cet empire lui inspire même un véritable enthousiasme[2]. En 1882, Adams publie un résumé de littérature historique (Manual of historical Literature) qui se recommande par sa méthode concise et la précision des faits[2]. Dans un autre ouvrage, Adams se révèle comme penseur et comme moraliste[2]. Cet ouvrage, remarquable sous tous les rapports, est intitulé The relations of higher Education to national prosperity (Influence d'une éducation supérieure sur la prospérité nationale)[2].
Références
- Durance 1978, p. 6.
- Larousse 1888, p. 67.
- De Gubernatis 1890, p. 18.
Annexes
Bibliographie
- [Larousse 1888] Pierre Larousse, « Adams (Charles-Kendall) », dans Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, vol. 17, (lire en ligne), p. 67
- [De Gubernatis 1890] Angelo De Gubernatis, « Adams (Charles-Kendall) », dans Dictionnaire international des écrivains du jour, vol. 1, (lire en ligne), p. 18
- [Durance 1978] (en) John C. Durance, « Adams, Charles-Kendall », dans Biographical Dictionary of American Educators, vol. 1, Greenwood Publishing Group, (lire en ligne), p. 6-7
Liens externes
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