Charles François-Saint-Maur

Charles François-Saint-Maur est né le à Pau et mort le à La Boissière-du-Doré en Loire-Inférieure.

Né au sein d'une famille d'avocats, docteur en Droit lui-même, Charles François-Saint-Maur fut avocat à Paris, puis enseigna le Droit à l'Université catholique d'Angers. Il vivait à Paris et à La Boissière-du-Doré où il fut maire de 1900 à 1940. Il devint sénateur de 1920 à 1941. Il fut un sénateur conservateur et catholique et siégea à droite.

  • Élu le 11 janvier 1920
  • Réélu le 6 janvier 1924
  • Réélu le 10 janvier 1933
  • Fin de mandat le 31 décembre 1941

En tant que sénateur, il présida d'importantes commissions parlementaires.

Conservateur catholique

Il fut président de la Fédération nationale catholique et à ce titre fut le responsable du "mouvement familialiste et nataliste".

Il fut secrétaire du groupe de protection des familles nombreuses au Sénat.

Contre le droit de vote aux femmes

Pendant ses différents mandats sénatoriaux, il participa activement aux nombreux débats concernant le droit de vote des femmes et à la réforme constitutionnelle. Bien qu'il fût un sénateur conservateur et catholique, il était partisan du suffrage féminin dans le cadre d'un vote familial : « Il va de soi que la religiosité des femmes, n’est pas une raison assez grave pour repousser cette réforme » (séance du 16 novembre 1922). Sur le site du Sénat, il est précisé qu'il fait partie du groupe votant contre le vote des femmes[1].

Distance avec les pleins pouvoirs à Pétain

En 1940, lors de la réunion des assemblées en date du mercredi 10 juillet 1940 au Casino de Vichy en vue d'accorder les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, Charles François-Saint-Maur s'abstint de participer et ne prit pas part au vote pour les plein pouvoir à Pétain[1].
Le 31 décembre 1941, la carrière politique de François Saint-Maur se termine définitivement.

L'Anjou

Bien que sénateur de la Loire-Inférieure, il fut un défenseur de la mémoire de l'Anjou dans sa commune de La Boissière-du-Doré, anciennement village des marches d'Anjou.

Avec son ami René Bazin, écrivain angevin et catholique, ils partageaient les mêmes idéaux sur la littérature, le catholicisme, un certain conservatisme et les traditions angevines.

Notes et références

Sources

  • « Charles François-Saint-Maur », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

Bibliographie

  • Collectif - Revue des Facultés Catholiques de l'Ouest (Angers). Dix-neuvième année. - No 3 - Février 1910 : Contient : François Saint-Maur : Le luxe ; Mgr Legendre : La Faculté de théologie d'Angers 1879-1909 Bibliographie (suite et fin) ; Mgr Dupanloup ; Mgr Freppel : à propos de la béatification de Jeanne d'Arc ; Francis Trochu : Le bienheureux Théophane Vénard ; Chronique des Facultés ; 1 vol. in-8 br., J. Siraudeau, Angers, Gabriel Beauchesne, Paris, 1910.
  • Les inventeurs oubliés, aux origines des sciences sociales : Bernard Kalaora et Antoine Savoye ; Collection Milieux, Éditions Champ Vallon, 01420 Seyssel, 2006.

Liens externes

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