Charles-Auguste de Sales

Charles-Auguste de Sales, fils du comte Louis de Sales et de Philiberte de Pingon, naît le 1^er janvier 1606 dans le château familial de Thorens[1]. Son frère, Jean-François de Sales, succède au titre de comte de Thorens[1]. Il est par ailleurs le neveu de François de Sales et Jean-François de Sales[1].

Il entreprend des études religieuses en intégrant le collège Chappuisien, confié aux barnabites, en 1615[1]. Quatre ans plus tard, il porte la tonsure[1]. Il poursuit ses études chez les jésuistes à Lyon entre 1623 et 1626[1]. Fait sous-diacre, puis diacre dans les années suivantes, il est ordonné prêtre en 1631[1]. Charles-Auguste de Sales devient chanoine de la cathédrale Saint-Pierre de Genève en 1628[1]. Puis deux ans plus tard, il est curé de la paroisse de Corsier dans le Genevois[1]. Il revient à Genève où il est fait prévôt et vicaire général en 1631, avant de devenir doyen de Église Notre-Dame-de-Liesse d'Annecy, trois ans plus tard[1].

L'année suivante, Charles-Auguste de Sales renonce à l'ensemble de ses charges et se retire dans l'ermitage des Voirons[1]^,[2]. Son oncle, François de Sales s'y était rendu en 1595[2]. En 1636, il devient à nouveau vicaire général et official dans l'archevêché de Tarentaise[1].

Charles-Auguste de Sales, après avoir été coadjuteur de l'évêque Juste Guérin en 1644, il est élu prince-évêque de Genève de 1645 à 1660[1]. Il refuse en 1657, une nomination comme archevêque de Besançon[1].

Il est notamment l'auteur d'une Histoire du Bienheureux François de Sales (1634)[3] et est chargé du procès de canonisation de son oncle. Il rédigera également le Pourpris historique de la Maison de Sales (1659)[3]^,[Note 1], et Vie de la Mère Marie-Aymée de Blonnay (1655)[3].