Charbonnage n° 10 du Gouffre
Le Charbonnage no 10 du Gouffre est le principal et dernier charbonnage de la société des Charbonnages du Gouffre. Il est situé à Châtelineau, une section de Châtelet, en Belgique, en Région wallonne dans la province de Hainaut. Il a été exploité de 1916 à 1969, Les bâtiments bétonnés sont construits en 1934. Après la fermeture, le site est converti en zoo entre 1979 et 1982 avant de devenir un site de déconstruction automobile. Au début du XXIe siècle subsistent des ruines connues pour la pratique de l'urbex.
Charbonnage du Gouffre (no 10) | |
Vue du site en activité. | |
Puits I | |
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Coordonnées | 50° 25′ 32″ nord, 4° 30′ 12″ est |
Mise en service | 1916 |
Arrêt | 1969 |
Puits II | |
Coordonnées | 50° 25′ 32″ nord, 4° 30′ 14″ est |
Mise en service | 1916 |
Arrêt | 1969 |
Administration | |
Pays | Belgique |
Région | Région wallonne |
Département | Province de Hainaut |
Commune | Châtelet |
Caractéristiques | |
Compagnie | Société des Charbonnages du Gouffre |
Ressources | Houille |
L'exploitation
Le puits no 10 est ouvert par la société des Charbonnages du Gouffre en 1916[1] et a fermé en 1969[2]. Les bâtiments ont tous la même architecture en béton armé avec remplissage de briques ; ils ont été construits en 1934[3]. Parmi la petite dizaine de puits des Charbonnages du Gouffre, celui-ci en comportait deux. Les puits sont bétonnés. Le puits no 10 a produit jusqu'à 145 000 tonnes chaque année[4].
La production de la fosse no 10 s'est réduite progressivement à partir des années 1960 pour atteindre 83 000 tonnes en 1963[4]. Il ferme définitivement le [4]. Le dernier siège de la compagnie, le siège no 7, fermera le [4].
Reconversion
Après la fermeture et la mise en sécurité des puits, plusieurs occupants sont devenus tour à tour propriétaires des lieux. Il y a eu entre autres un zoo qui ouvrit ses portes de 1979 et 1982[2], il était dirigé par Monsieur Heuchon. Il y eut également un déconstructeur automobile qui laissa une pollution importante sur le site[2]. Les bâtiments connurent aussi des déversements de cadavres de moutons après la fête de l'Aïd el-Kebir[2].
En 2017, un projet de reconversion est à l'étude. Il implique de dépolluer du sol et de démolir certains bâtiments pour faire place à du logement neuf, un parking et un espace vert ; tandis que les bâtiments conservés serait rénovés et transformés en salle polyvalente[5].
Vestiges
Au début du XXIe siècle subsistent quelques bâtiments tombant en ruine. Les bâtiments sont vides et ils n'y a plus aucune trace de l'activité minière. L'un des bâtiments est mieux conservé et utilisé par une entreprise spécialisée dans le béton. C'est un site connu pour la pratique de l'urbex[4].
- Le bâtiment conservé.
- La dalle d'un puits.
- La dalle de l'autre puits devant le bâtiment de la machine d'extraction.
- Bâtiment de recette.
- Bâtiment du clichage.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Gérard Detillieu, Il était une fois, le pays noir, Gérard Detillieu, (ISBN 2-9600073-0-1).
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