Chapelle de Sainte-Foi

La chapelle Sainte-Foi est bâtie sur le sommet d'une colline à l'écart du village de Sainte-Foi dans le département français de l'Ariège et à proximité de la tour Sainte-Foi.

Historique

Il s'agit à l'origine chapelle castrale de la maison forte voisine[1],[2]. En 1207, elle apparaît dans un inventaire de l'abbaye de Sainte-Foy de Conques[3]. Une bulle du pape Innocent III révèle également que l'église de Sainte-Foi est bien possession de l'abbaye rouergate en 1123[4].

La chapelle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 11 décembre 1995[1]

La chapelle a été entièrement restaurée par la commune et a été inaugurée en septembre 2019[3].

Localisation

Elle se trouve à 391 m d'altitude, au sud du village. La chapelle avec son cimetière attenant et la demeure seigneuriale (XIVe siècle) au lieudit "La tour" constitue un site inscrit le 3 décembre 1973[5].

Description

La chapelle reprend les codes de l'art roman. Elle présente une nef unique et un clocher-mur avec deux alvéoles garnies de cloches[1].

Elle est constituée d'une maçonnerie en gros moellons de pierre. Le toit est en tuile canal. A l'intérieur, le sol est en dalles de terre cuite[3].

Le chevet paraît toutefois typique du début de l'art roman des alentours du XIe siècle. L'abside semi-circulaire, plus étroite que la nef, est voûtée en cul-de-four. La fenêtre d'axe, en plein cintre, est extrêmement étroite, peu haute et ébrasée.[réf. souhaitée] À l'intérieur du chœur, une corniche de billettes court au haut des murs[3].

Le chœur conserve des peintures murales, datées probablement des XIVe ou XVe siècles[1]. Ces peintures représentent des personnages bibliques[1] et ont été découvertes en 1953. Le Christ en Majesté, accompagné de symboles des évangélistes (aigle, ange, taureau, lion), est entouré du collège des apôtres[6].

Un édifice remanié

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Malgré une homogénéité apparente, plusieurs campagne de travaux transparaissent. Des décrochements sont visibles dans les murs de la nef aussi bien du côté nord que côté sud. La moulure extérieure de la première travée s'interrompt et les traces de surélévation sont marquées. La sacristie et le porche ont été ajoutés. Les textes mentionnent des travaux sur la charpente effectués au XVIIe siècle. Une ordonnance de visite, datant du siècle suivant, recommande de reprendre le couvrement de l'abside et de blanchir ses murs.

Annexes

Liens internes

Notes et références

  1. Notice no PA00135438, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Arnaud Baratin, « Sainte-Foi (Ariège). Une maison forte révélée par son architecture : la tour de Sainte-Foi. », Archéologie du Midi médiéval. Tome 33, , pages 115 à 123 (lire en ligne)
  3. « La chapelle de Sainte Foi en Ariège 09500 proche de Mirepoix », sur www.saintefoi.fr (consulté le ).
  4. Frédéric de Gournay (sous la direction de Pierre Bonnassie), Du Rouergue carolingien au Rouergue féodal (IXe : XIIe s. ), Université Toulouse 2, .
  5. Elisabeth Bresdin, Michel Grassaud (DREAL Midi Pyrénées), Jean-Michel Meyer, Bilan des sites classés et inscrits de l’Ariège : Lieux de beauté, lieux de mémoire., Toulouse, Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Midi-Pyrénées, , 47 p. (ISBN 978-2-11-129626-8, lire en ligne), page 27
  6. « A Sainte-Foi, l'histoire ne s'arrête pas… », La Dépêche du midi, (lire en ligne)

Liens externes

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