Chapelain
Le chapelain (ou capelan parfois), selon les dictionnaires, pourrait être :
- « celui qui a la charge d'une chapellenie et en est bénéficiaire »[1] ;
- un « prêtre attaché au service d'une personne (d'un grand seigneur) »[1]. Dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem c'est un prêtre soit admis dans l'Ordre, le chapelain conventuel, soit un prêtre séculier qui se voyait confier la desserte des cures des commanderies, le chapelain d'obédience[2] ;
- le « suppléant d'un prêtre ou d'un chanoine dans un chapitre »[1].
Dans le vocabulaire de l'Église
Dans l'Église catholique, un chapelain, ou aumônier, est un prêtre chargé d'une chapelle ou d'une « paroisse personnelle » : maison noble, couvent ou monastère, communauté linguistique, institution particulière (école, hôpital, prison, etc.), mouvement religieux ou de jeunesse, unité militaire, etc. Il n'administre pas de territoire géographiquement déterminé et il lui est interdit d'intervenir dans le gouvernement ou administration de l'institution ou mouvement où il assume son ministère sacerdotal. Sa responsabilité se limite aux besoins spirituels et pastoraux des fidèles dont il a la charge.
Dans le droit canonique catholique
Les canons (articles) 564 à 572 du Code de droit canonique de 1983 définissent le rôle et les responsabilités d'un chapelain : voir au livre II « Le peuple de Dieu », deuxième partie « La constitution hiérarchique de l’Église », section II « les Églises particulières et leurs regroupements », titre III «l’organisation interne des Églises particulières », chapitre VIII « Les recteurs d’Églises et les chapelains », article 2 « les chapelains ».
Notes et références
- Entrée Chapelain du dictionnaire CNRTL, consulté 2015-11-11
- Alain Blondy, 2002, p. 12-13
Sources
- Alain Blondy, L'Ordre de Malte au XVIIIe siècle, des dernières splendeurs à la ruine, Paris, Bouchène, , 523 p. (ISBN 2-912946-41-7)
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
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