Championnat d'Algérie de football de deuxième division 1975-1976

L'ASO jouera l'an prochain en Nationale I Pour les Asnamis c'est cette simple et courte phrase qui peut à elle seufe résumer toute la salson de la Régionale Centre.

Pour Blida, la CS-DNC ou encore le NADI et la JSEB ce n'est pas la même interprétation. Ces équipes auraient plutôt tendance à dire : Quelle poisse cette saison 1 Et-elles n'auront pas tort, quand bien même elles savent que la prochaine saison peut être la bonne... Ce championnat régional 75-76 aura donc dévoílé plus d'un talent, plus d'une faiblesse. Avec la constance et la détermination des Asnamis, il y a lieu de mettre en exergue la fantastique remontée de l'USM Blida. Longtemps classés derniers, les gars de la ville des roses ont fourni une fin de parcours extraordinaire pour arriver très près du leader qu'ils ont donc sérieusement menacé. Avec les clubs qui auront raté le coche, signalons en premier lieu l'USMB, la CS-DNC le NADI et la JSEB, un quatuor redoutable et qui n'a pas encore fini de refaire parler de lui.

D'autres formations et qui ont pour nom AREH, USS, UPCS et HAC n'auront pas totalement gâche leur saison. Confortablement installées au milieu du tableau elles se sont limitées beaucoup plus à se défendre qu'à attaquer et il est fort évident que leur souci majeur était notamment de se maintenir en régionale en attendant la prochaine saison pour « mettre le paquet » et tenter de meilleurs résultats en championnat.

Enfin arrive un lot d'équipes relativement faibles ou plus exactement moins motivées. Le NRK, le WOR, le NADIT, l'IRH et le CRBM (ces deux demiers sont condamnés à jouer I'an prochain en Division d'Honneur D3) sont des formations jeunes et sensiblement en manque de mâturité. Si pour Hadjout et Bordi Menaîel, le glas a sonné, Koléa, Rouiba et les gars du NADIT en tameront la prochaine saison avec beaucoup de prudence, sachant pertinément à quoi s'on tenir

Ce championnat de la Régionale Centre aura été passionnant à plus d'un titre. Difficile à diriger, il le fut mais souvent la poigne de certains arbitres et le fair play de certains dirigeants seront venus à bout des joueurs les plus nerveux. Quant au public il est à féliciter quand bien même un certain chauvinisme n'est pas encore banni.