Chambrage (conchyliologie)

Pour les malacologues, le chambrage désigne chez certains bivalves (huîtres) une anomalie de la formation et calcification des coquilles.

Cette anomalie est constituée par l'apparition de vides dits « chambres » qui s'emplissent d'une substance gélatineuse translucide[1]

Causes

Deux causes en sont connues :

  • intoxication de l'huître par un composé organostannique, le tributylétain (TBT) qui a pour origine les antifoulings marins couramment utilisés des années 1960 à 1990.
    Des doses infimes (1 nanogramme par litre d'eau de mer suffit) peuvent déclencher le chambrage de l'huître[1] ;
  • une zoonose due à une colonisation de la coquille par un petit ver polychète parasite ((Polydora sp.) ;
    Dans ce cas, le chambrage a un contenu noirâtre[1] et le phénomène est également réversible ; par sécrétion de nacre consolidant la coquille, mais ce processus peut être long et nuit à la vente directe[2].

Impacts économiques

Le chambrage peut entrainer une perte de valeur pour l'ostréiculteur ; En France, « les chambres « non cicatrisées » qui cèdent à la pression du pouce et qui libèrent de la vase ou une odeur désagréable entraînent le déclassement de l’huître. Les autres chambres « cicatrisées » ou non, et qui ne risquent pas de provoquer un rejet de l’huître par le consommateur à l’ouverture sont acceptées »[3].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Glossaire Ifremer , consulté 2011/05/07
  2. Glossaire relatif à l'ostréiculture (pour la Région d'Arcachon), consulté 2011/05/07
  3. Glossaire concernant les huîtres marennes d'Oléron


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