Château de l'Ébaupinay
Le château de l'Ébaupinaye (ou Ébaupinay) est un ancien château féodal situé à Le Breuil-sous-Argenton, commune d'Argentonnay, dans les Deux-Sèvres.
| Château de L'Ébaupinaye | |||
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| Période ou style | style gothique tardif | ||
|---|---|---|---|
| Type | château fort | ||
| Architecte | inconnu | ||
| Début construction | XIVe siècle | ||
| Fin construction | XVe siècle | ||
| Propriétaire initial | seigneur de Vendel | ||
| Destination initiale | forteresse seigneuriale | ||
| Propriétaire actuel | S.A.S. Château de l'Ebaupinay (société regroupant l'ensemble des participants à l'achat collectif du monument) | ||
| Destination actuelle | Lieu culturel du Moyen Âge | ||
| Protection |  Classé MH (1898, ruines)
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| Site web | https://www.ebaupinay.com/ | ||
| Coordonnées | 47° 00′ 09″ nord, 0° 25′ 29″ ouest | ||
| Pays |  France |
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| Région historique | Poitou | ||
| Région | Nouvelle-Aquitaine | ||
| Département | Deux-Sèvres | ||
| Localité | Le Breuil-sous-Argenton / Argentonnay | ||
| Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire
Il a été construit entre le XIVe et le XVe siècle. À la fin du XVe siècle, le seigneur de Vendel est propriétaire du château et de son domaine[1]. La bâtisse aurait été ravagée par un incendie déclenché en janvier 1794 par la colonne de Grignon[2] ; cependant au vu du manque d'éléments factuels (écrits ou même traces physiques de cet événement) il pourrait s'agir que d'une légende liée à la proximité géographique d'une bataille au cours de laquelle un autre château de la région a effectivement été incendié.
Selon Stéphane Berhault, architecte du patrimoine, Agence Aedificio, tout comme d’autres châteaux de la région, par exemple le château de Glénay, le château de l’Ébaupinay a été tout simplement démantelé. Ce démantèlement a vu la suppression des éléments au profit de la récupération des matériaux; certaines constructions dans les environ ont été largement bénéficiaires de ce genre « d’emprunts ».
Le château est classé Monument historique en 1898[3]. À la fin des années 2010, la famille Corbière, propriétaire depuis le XIXe siècle, lutte pour sauver L'Ébaupinaye et ses cinq hectares de terres, puis met en vente ce domaine[4]. L'achat du château et le projet de sa restauration font l'objet d’une campagne de financement participatif par Dartagnans[1],[5],[6].
Architecture
Le château, de la fin du Moyen Âge, est de style gothique tardif. Son architecture se caractérise par cinq élégantes tours qui flanquent un logis carré dont la toiture était percée de lucarnes à pignon triangulaire, toujours en place malgré l'incendie. Le tout est surmonté par un chemin de ronde avec mâchicoulis. Au pied du château, du côté nord et du côté est, les douves sont encore remplies d'eau[1]. La cour, avec ses petites tours de garde et son portail (démonté), accueillait les communs du château.
Références
- Phœbé Humbertjean, « Patrimoine : des internautes au secours d’un château médiéval en ruine », Le Monde, (lire en ligne)
- Nicolas Delahaye et Pierre-Marie Gaborit, Les 12 Colonnes infernales de Turreau, p. 104
- Notice no PA00101204, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le Breuil-sous-Argenton. Le château de l'Ebaupinaye est à vendre », Le Courrier de l'Ouest, (lire en ligne)
- « Deux-Sèvres. Le château féodal d’Ébaupinay racheté par 10 261 donateurs », Ouest France, (lire en ligne)
- EG, « Deux-Sèvres : le château fort de l'Ébaupinay est sauvé », France 3, (lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
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