Château de Septmonts
Le château de Septmonts, situé sur la commune de Septmonts dans le département de l'Aisne en Hauts-de-France, était la maison de campagne des évêques de Soissons.
Château de Septmonts | |
Période ou style | Médiéval |
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Type | Château de plaisance |
Début construction | XIIIe siècle |
Fin construction | XVIe siècle |
Propriétaire initial | Évêques de Soissons |
Propriétaire actuel | Commune de Septmonts |
Protection | Classé MH (1920, 2006) |
Coordonnées | 49° 20′ 06″ nord, 3° 21′ 36″ est |
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Commune | Septmonts |
Historique
Sa construction s'échelonne du XIIIe au XVIe siècle[1].
Septmonts fut la résidence des évêques de Soissons depuis le XIIe siècle. La partie datant du XIIIe siècle fut construite sous les ordres de Jacques de Bazoches et la salle dite Saint-Louis, qui abritait la chapelle, daterait de cette époque. Le château fut reconstruit au XIVe siècle par Simon de Bucy, évêque de 1362 à 1404. Le donjon et la tour carrée dateraient de la même époque.
Le pavillon (ou palais) Renaissance — dit « logis des évêques » — a été construit par l'évêque Symphorien de Bullioud qui y mourut en 1534. Les évêques cessèrent d'y résider à la fin du XVIIe siècle. Il était en ruines quand le peintre Jacques Edmond Leman le racheta en 1864. Il le restaura puis, à partir de 1877, Antoinette Leininger, baronne d'Ezpeleta, termina les travaux.
Bombardé en 1918, le logis Renaissance fut laissé sans couverture, abandonné jusqu'à la création en 1971[2] de l'« Association des amis de Septmonts » qui prit en charge sa sauvegarde et la mise en valeur du site.
Le château a été acquis par la commune en 1978, et la tour carrée en 1999.
Il a été classé monument historique partiellement (La chapelle Saint-Louis et le donjon) par arrêté du . Le reste du site fut inscrit le puis classé le sauf le logis Renaissance (uniquement inscrit)[3].
Description
Le château de Septmonts était entouré de douves et d'une enceinte. Il en reste des vestiges dont la tourelle entière et la tourelle tronquée à moitié de sa hauteur[1].
Le donjon de 43 mètres de haut a été construit vers 1370 par l'évêque Simon de Bucy. Il est constitué de sept étages d'une architecture complexe.
Un dessin de Jean-Pierre-Léopold Baraquin, visible au musée de Soissons, représente le donjon qui fut admiré par les Romantiques et rendu célèbre par Victor Hugo.
La tour carrée, constituée de trois étages, est semi-ronde à l'intérieur. Cette tour de défense comporte un escalier à vis logé dans un des redans qui permettent de servir les archères. Elle daterait de la même époque. Elle fut achetée en 1864 par un propriétaire qui restaura une partie du dernier étage qu'il surmonta d'un belvédère carré.
La chapelle Saint-Louis fut construite au XIVe ou XVe siècle.
Le logis Renaissance (ou palais des évêques), construit au début du XVIe siècle et longtemps laissé en ruines, présente un avant-corps à fronton et niche et un escalier en fer à cheval ajoutés vers 1600.
La cave voûtée, située dans le parc au nord du château, est en dehors de l'enceinte.
Parc et jardins
L'ensemble des bâtiments donne sur un parc avec un arboretum.
Les jardins comportent un verger.
Parc et château sont ouverts au public. Le logis Renaissance, en restauration depuis le début des années 1990, devrait bientôt être inauguré. Il est le cadre d'expositions temporaires.
Tous les ans, en juin, s'y déroule durant deux jours un festival de rock nommé « Pic'Arts »[4].
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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