Château de Bocsozel

Le château de Bocsozel bien que mentionné de manière régulière au XII^e siècle semble antérieur[4]^,[5]. En effet, deux chartes du début du XI^e siècle le mentionnent. Il apparaît dans un premier acte, de manière prouvée, en date du 25 janvier de l'an mille[5] et répertorié dans les Cartulaires de l'église Cathédrale de Grenoble dits Cartulaires de Saint-Hugues sous la forme castrum Bocizelo[6]^,[5]. Un second acte, toujours dans Cartulaires de l'église Cathédrale de Grenoble, mais avec certaines réserves, du 2 avril 1003, mentionnerait sous la forme castrum Bocissello[6]. Ces documents sont les premières mentions des Humbertiens, avec le comte Humbert et ses frères[6]^,[7].

La famille de Bocsozel est une famille noble du Viennois dans la province du Dauphiné. Le premier membre cité de cette famille est Humbert de Bocsozel qui aurait vécu en 1093[8], mais déjà une charte datée de 1004 mentionne le château du même nom[9].

Les deux tours, encore en place en 2019, ainsi que quelques éléments de rempart constituent les derniers vestiges du château.

La tour ronde est l'élément le mieux conservé de l'ancien édifice[10]. Elle semble avoir été construite au cours de la période du XIII^e – XIV^e siècles[10]. Elle a été édifiée en galets et elle possède une voûte au niveau du premier niveau[10]. Cette tour était reliée à l'autre tour par une courtine[10]. Cette dernière, dont la construction est estimée à la même période, possède un plan original puisqu'elle associe les formes d'un quadrilatère et d'un pentagone[10].

La motte castrale est située derrière les ruines, en direction de l'ouest et accessible par une simple échelle en bois enjambant une barrière[11].

• Quelques photos des ruines du château de Bocsozel
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