Château d'Armentières
Le château d'Armentières est une ancienne maison forte[2], de la fin du XIIIe siècle[3] ou du début du XIVe siècle[3], profondément remanié au XVIe siècle[3], dont les ruines se dressent sur la commune d'Armentières-sur-Ourcq dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
| Château d'Armentières | ||
 Vue d'ensemble du château. | ||
| Période ou style | Médiéval | |
|---|---|---|
| Type | Maison forte | |
| Début construction | Fin du XIIIe siècle ou début du XIVe siècle | |
| Fin construction | XVIe siècle | |
| Propriétaire initial | Sires d'Armentières | |
| Destination initiale | Résidence seigneuriale | |
| Destination actuelle | Ruiné | |
| Protection |  Classé MH (1921)[1]
|
|
| Coordonnées | 49° 11′ 09″ nord, 3° 22′ 57″ est | |
| Pays |  France |
|
| Province | Champagne | |
| Région | Hauts-de-France | |
| Département | Aisne | |
| Commune | Armentières-sur-Ourcq | |
| Géolocalisation sur la carte : France
| ||
Les ruines du château avec sa poterne font l'objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
Situation
Les vestiges du château d'Armentières sont situés dans le département français de l'Aisne sur la commune d'Armentières-sur-Ourcq, dans un vallon de la vallée de l'Ourcq, au milieu de marais qui rendaient son accès difficile.
Histoire
La maison forte serait citée dès le milieu du XIIIe siècle[3]. En 1297[3], cet arrière-fief relève de celui de la tour d'Ambleny. Elle passe au milieu du XIVe siècle[3] aux Cramaille et au XVe siècle[3] elle est la possession des Juvénal des Ursins. Elle est profondément remaniée, au XVIe siècle[3], par Eustache, vicomte d'Oulchy, qui a épousé en 1588 l'héritière. Elle échoit aux Conflans d'Armentières à partir du XVIIe siècle. Transformée en ferme à cette époque, elle est épargnée par la Révolution. Du fait du relèvement du niveau des eaux, le château devient alors inhabitable et il est, au XIXe siècle[3], transformé en étable. En fort mauvais état dès le début du XXe siècle[3], il est définitivement abandonné à la suite des combats de 1918[3] qui ont ruiné les toitures.
Depuis 2004, il bénéficie d'études techniques et de travaux de sauvetage avec le concours de l'État et du département de l'Aisne.
Description
Le château d'Armentières se présente, au XXIe siècle, sous la forme d'une enceinte quadrangulaire ruinée à flanquements d'angles circulaires. La plus grosse des tours, datée du XIVe siècle[3], en forme de fer à cheval fait office de donjon et a été restaurée à la fin du XXe siècle. Des logis s'articulent autour d'une cour intérieure. On accède dans cette dernière par une porte en tiers-point donnant sur un passage vouté sous le bâtiment. Deux hautes tourelles circulaires que soutiennent des contreforts encadrent cette porte. Au sud et en avant de celle-ci se trouve une basse-cour qui a conservé une tour-porte avec un passage pour piétons et un pour cocher barrés par des ponts-levis.
Voir aussi
Bibliographie
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Éditions Publitotal, , 1304 p. (OCLC 1078727877)
- Jean Mesqui, Île-de-France Gothique 2 : Les demeures seigneuriales, Paris, Picard, , 404 p. (ISBN 2-7084-0374-5), p. 75-82
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- « Ruines du château d'Armentières avec sa poterne », notice no PA00115506, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Emmanuel Litoux - Gaël Carré, Manoirs médiévaux - Maisons habitées, maisons fortifiées (XIIe – XVe siècles), Paris, Rempart, 2008, (ISBN 978-2-904365-47-8), p. 27.
- Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France 1987, p. 60.
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