Centre de documentation de recherche et d'expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux

Le Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) a été créé en 1978 dans le cadre des mesures prises à la suite du naufrage du navire pétrolier Amoco Cadiz pour améliorer la préparation à la lutte contre les pollutions accidentelles des eaux et renforcer le dispositif d’intervention français. Il est responsable, au niveau national, de la documentation, de la recherche et des expérimentations concernant les produits polluants, leurs effets, et les méthodes et moyens spécialisés utilisés pour les combattre. Sa mission de conseil et d’expertise englobe aussi bien les eaux marines que les eaux intérieures. Son financement est assuré par des subventions et des contrats publics et privés.

Logo du Cedre

Disponibilité

Il est 24h sur 24 à la disposition des autorités nationales et locales auxquelles les textes en vigueur attribuent la responsabilité de la lutte contre une pollution accidentelle des eaux, quelle qu'en soit l'ampleur. Ces autorités peuvent lui demander l'envoi de spécialistes dans leur PC de lutte.

Organisation interne

Le CEDRE est doté d'une assemblée de membres, d'un conseil d'administration avec bureau et président, d'un directeur pour la gestion quotidienne. Les représentants de l'État et des organismes publics disposent d'une majorité statutaire au conseil d'administration. Le siège de l'association, son plateau technique et l'essentiel de son personnel sont situés à Brest. Deux délégués régionaux, un pour la Méditerranée, à Toulon, l'autre pour la Caraïbe, à Fort-de-France, complètent le dispositif. Depuis mars 2016, Stéphane Doll en est le directeur[1],[2].

Budget

Le CEDRE gère un budget propre annuel d'environ 4,5 millions d'euros. Un peu plus de la moitié provient de subventions et de contrats passés avec les membres de l'associations ou des organismes publics et professionnels. Le reste provient de contrats institutionnels (entreprises, collectivités territoriales, Union européenne, États) et industriels.

Activités

L’activité du CEDRE est définie par ses statuts, déposés à la préfecture du Finistère. Elle est orientée par un comité stratégique, dont le président participe aux réunions du conseil d’administration. Elle se répartit en trois domaines distincts. L’activité associative répond à la mission de service public de l’association. Elle est financée par une subvention du ministère de l’écologie et du développement durable et par les remboursements d’interventions sur pollutions. Les contrats à frais partagés sont des contrats passés avec les membres de l’association dans le cadre d’une programmation technique annuelle et des contrats de recherche nationaux et européens, qui impliquent une participation des ressources propres du Cedre. Leurs résultats sont accessibles à tous les membres de l’association Les prestations de service sont des travaux réalisés dans un cadre concurrentiel, pour des clients privés ou publics, qui sont seuls propriétaires des résultats.

Le CEDRE participe à la stratégie nationale pour la mer et les océans[3] en s'intégrant dans la priorité de cette stratégie, appelée « investir dans l'avenir » qui suppose de « mieux connaître pour mieux gérer » et de « protéger résolument l'environnement marin ».

Département « lutte et techniques de lutte »

Il regroupe les activités de recherche, d'expérimentation et de réponse aux situations d'urgence.

Département « préparation à la lutte »

Il regroupe les activités de planification, formation, information.

Notes et références

  1. « Stéphane Doll prend la barre du Cedre », sur marinas-yachting.fr, (consulté le )
  2. Vincent Groizeleau, « Stéphane Doll prend la barre du Cedre », sur meretmarine.com, (consulté le )
  3. livre bleu: la stratégie nationale pour la mer et les océans http://www.sgmer.gouv.fr/IMG/pdf/2009-12-08_-_Livre_bleu.pdf

Voir aussi

Liens externes

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