Carlo Clerici

Carlo Clerici, né le à Zurich et mort le à Zurich, est un coureur cycliste professionnel suisse.

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Biographie

Italien du côté de son père, il obtient la nationalité suisse en 1954, peu avant sa réussite éclatante au Tour d'Italie en 1954 après l'une des plus célèbres fughe bidone[1] » de l'histoire du cyclisme. Clerici, qui participait à cette édition du Giro comme domestique[2] de Hugo Koblet, s’échappe avec quatre autres coureurs au cours de la sixième étape (Naples-L'Aquila), et termine avec une demi-heure d'avance sur le peloton, marge que personne ne fut en mesure de rattraper, bien que Clerici ne fût pas un grand grimpeur.

À l’exception de ce maillot rose, les seules victoires importantes de Clerici sont le Grand Prix de Suisse[3] (en 1952, où il obtient également la troisième place au Tour de Suisse) et le Championnat de Zurich (1956). Il se retire de la compétition en 1957, avec vingt victoires à son actif.

Il meurt à Zurich le des suites d'une longue maladie[4].

Équipes successives

Durant les années 1950 à 1970, les coureurs professionnels suisses avaient l’autorisation d’appartenir à plusieurs équipes, l’une établie en Suisse pour participer aux courses nationales, et les autres, établies à l’étranger, pour participer aux épreuves du calendrier international.

  • 1951 : Welter
  • 1952 : Welter - Ursus
  • 1952 : Condor
  • 1952 : Rapier
  • 1953 : Condor
  • 1953 : Welter - Ursus
  • 1954 : Cilo
  • 1954 : Guerra - Ursus
  • 1954 : Condor
  • 1955 : Van Hauwaert - Maes
  • 1955 : Faema - Guerra
  • 1955 : Condor
  • 1956 : Condor
  • 1956 : Faema - Guerra
  • 1957 : Helyett - Potin
  • 1957 : Condor
  • 1958 : Condor

Palmarès

Palmarès année par année

Tour de France

  • 1954 : 12e
  • 1955 : abandon (12e étape)
  • 1957 : abandon (11e étape)

Tour d'Italie

  • 1952 : 23e
  • 1953 : abandon (non partant 11e étape)
  • 1954 : Vainqueur du classement général et de la 6e étape, maillot rose pendant 17 jours
  • 1955 : 26e
  • 1956 : abandon (18e étape)

Notes

  1. En italien on appelle fuga bidona une échappée qui ne semble pas dangereuse au reste des concurrents, qui ne s’aperçoivent que trop tard qu’elle est destinée à réussir
  2. On appelait domestique un coureur qui est engagé dans une équipe pour aider un autre à gagner ; il doit savoir se sacrifier en cas de besoin, comme ce fut le cas de René Vietto qui donna sans hésiter sa roue à Antonin Magne, son leader, qui avait une roue endommagée, sacrifiant ainsi ses chances de gagner lui-même le Tour de France.
  3. Ce prix ne désigne plus aujourd’hui qu’une épreuve contre la montre féminine ainsi qu’une course automobile
  4. Marco Pastonesi, [«http://www.gazzetta.it/Ciclismo/Primo_Piano/2007/01_Gennaio/29/clerici.shtml Addio Clerici, eroe di un giorno»]. La Gazzetta dello Sport, 29 1 2010. URL consulté le 18-9-2010.

Liens externes

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