Canton d'Aubervilliers-Est
Le canton d'Aubervilliers-Est est une ancienne division administrative française située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France.
Ancien canton d'Aubervilliers-Est | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-Saint-Denis |
Arrondissement(s) | Arrondissement de Saint-Denis |
Chef-lieu | Aubervilliers |
Code canton | 93 01 |
Histoire de la division | |
Création | 22 juillet 1967 |
Disparition | 22 mars 2015 |
Démographie | |
Population | 42 690 hab. (2011) |
Géographie | |
Subdivisions | |
Communes | 1 |
Il a fusionné lors du redécoupage cantonal de 2014 en France avec le canton d'Aubervilliers-Ouest pour former le canton d'Aubervilliers
Géographie
Le canton est situé principalement au Fort d'Aubervilliers et dans ses alentours.
Histoire
Canton du département de la Seine-Saint-Denis
Le canton d'Aubervilliers-Est a été créé par le décret du 20 juillet 1967, lors de la constitution du département de la Seine-Saint-Denis[1].
Un nouveau découpage territorial de la Seine-Saint-Denis entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 21 février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. En Seine-Saint-Denis, le nombre de cantons passe ainsi de 40 à 21.
Dans ce cadre, le canton est intégré dans le canton d'Aubervilliers à compter des élections départementales françaises de 2015[2].
Administration
Composition
Le canton d'Aubervilliers-Est ne recouvrait qu'une fraction de la commune d'Aubervilliers, délimitée à l'Ouest « par l'axe du boulevard Anatole-France et l'axe de l'avenue de la République[1] ».
Le surplus était rattachée au canton d'Aubervilliers-Ouest.
Communes | Population (2012) |
Code postal |
Code Insee |
---|---|---|---|
Aubervilliers, commune entière | 75 598 | 93 300 | 93 001 |
Démographie
Notes et références
- « Décret n°67-591 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Seine-Saint-Denis », Journal officiel de la République francaise, , p. 7359-7360 (lire en ligne).
- Décret no 2014-217 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Seine-Saint-Denis.
- Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code électoral.
- « Renouvellement en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne », Le Monde, (lire en ligne) :
« Succession en douceur :
.
La « synthèse » s'est aussi faite à Aubervilliers-Est, où Madeleine Cathalifaud ne se représente pas : Jack Ralite (refondateur), maire de la ville, et Jean-Jacques Karman, son adjoint, principal animateur de la Gauche communiste (la tendance léniniste du PCF), sont tombés d'accord sur Nathalie Buisson, qui ne détient aucun mandat électif » - « Élections cantonales - Seine-Saint-Denis », Le Monde, (lire en ligne).
- « Île-de-France Cantonales », Le Monde, (lire en ligne) :
« Grand gagnant de ce scrutin, le PS ravit aux communistes 4 de ses bastions : Aubervilliers, La Courneuve, Montreuil, Pierrefitte, et conserve 5 de ses 6 cantons renouvelables »
. - Sylvia Zappi, « Cantonales : western à gauche en Seine-Saint-Denis : La gauche en Seine-Saint-Denis est en train de se faire un remake de mauvais western spaghetti pour le second tour des cantonales. Un peu comme dans ces films de Sergio Leone, où tout semble calme dans le saloon avant que tout le monde ne sorte les colts. Alors qu'un semblant d'armistice avait été acté lundi, à la veille du dépôt des listes pour le second tour, la guerre a été de nouveau ouverte mardi 22 mars », Le Monde, (lire en ligne).
- Sylvia Zappi, « Seine-Saint-Denis : le PCF résiste face à l'alliance PS-Europe Ecologie », Le Monde, (lire en ligne).
Annexes
Articles connexes
Lien externe
- Portail de la Seine-Saint-Denis