Camp Brun
Le camp Brun est un bagne de Nouvelle-Calédonie, établi en 1887 sur la propriété d'un colon récalcitrant, Gratien Brun, sur la commune de Bouloupari.
Classé comme bagne disciplinaire, il abritait entre 130 et 180 récidivistes ou « transportés » jugés dangereux[1].
Organisé comme un enfer, il a été surnommé camp de l'horreur, camp de l'abattoir, camp de la mort lente[2],[3],[4].
Comme l'ensemble du bagne de Nouvelle-Calédonie, il ferme en 1895.
Notes et références
- L'Archipel des forçats Histoire du bagne de Nouvelle-Calédonie (p. 62) par Louis-José Barbançon (1863-1931).
- http://www.boulouparis.nc/historique-de-la-commune.html
- https://www.province-sud.nc/content/vestiges-du-camp-brun
- http://www.ecrivains-nc.net/extraits/un-camp-au-bagne-de-la-nouvelle-en-1878/
Bibliographie
- Michel Pierre, Le temps des bagnes, 1748-1953, Tallandier, 2017.
Annexes
Article connexe
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